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Le débat sur l'identité nationale en mode disruptif et co-créatif

jeudi 28 juin 2018 à 23:08

Ou comment Emmanuel Macron instrumentalise le nationalisme

Emmanuel Macron est un Nicolas Sarkozy avec la finesse en plus. Et ça change tout. On passe du comptoir du Bar des Amis et le fameux "débat sur l'identité nationale" à un nationalisme exacerbé par le rejet d'autrui : les réfugiés.

Emmanuel Macron en meeting à Paris le 10 décembre 2016 - Copie d'écran - CC

Quoi de mieux qu'une bonne dose de nationalisme pour resserrer les rangs dans un pays miné par les crises. La crise économique, l'ultra-libéralisme galopant qui amène son lot d'incertitude, la sensation d'un avenir incertain quand tous les acquis sociaux sont défoncés à grand coups de boutoir chaque jour qui passe... Tout cela divise, crée de l'angoisse. A cela, un politique sans foi ni loi peut opposer une raison de se rassembler, histoire de faire passer la pilule. Oui mais quoi ? Certainement pas des avancées sociales, ni des idées pour améliorer la vie de la majorité, Emmanuel Macron règne pour une minorité. Une toute petite minorité. Non, ce qui marche à tous les coups, c'est de flatter les plus bas instincts de la population. Et le nationalisme, c'est un très bon sujet.

Oh, bien sûr, il n'est pas question de relancer l'innommable débat sur l'identité nationale inventé par Nicolas Sarkozy. Non, Manu est bien plus fin que l'ancien président. Mieux éduqué, plus diplômé, plus cultivé, plus subtil. Il va trouver autre chose. Agiter un chiffon rouge, un truc bien anxiogène, qui rassemble tout le monde contre lui... Comme la "submersion" du bon peuple de France par les migrants. On retrouve les ressorts de "l'insécurité" agitée en son temps par la droite. Ou "l'invasion migratoire", des "allogènes" qui vont te détruire en deux temps trois mouvements une société bien blanche, avec des...

Caisse des Dépôts : un apprenti pour un job nécessitant une grande expérience

jeudi 28 juin 2018 à 17:42

Paye ton boulot d'esclave...

Le recours systématique aux stages et aux contrats d'apprentissage pour des jobs nécessitant une bonne expérience s'étend visiblement du secteur privé au secteur public

Fiche de poste - Copie d'écran - CC

La Caisse des Dépôts... Une institution centrale dans le monde bancaire français. Elle gère les fonds du livret A, de l'immobilier, fait de l'assurance, finance la politique de la ville, on en passe. Elle a une mission d'intérêt général. Pas de panique, votre intérêt général est entre de bonnes mains. L'institution semble veiller au grain et surtout, tente de ne pas trop en dépenser. C'est sans doute pour cela qu'elle a décidé de recruter un "Apprenti Chargé de mission "stratégie et transformation numérique". Un apprenti, ça ne coûte pas trop cher. Bien entendu, c'est un "investissement". On le forme et il deviendra un atout pour l'entreprise. A terme.

Etant apprenti, on imagine que l'on ne peut pas lui confier de missions trop complexes demandant une longue expérience.

En fait, si.

Sans doute persuadés qu'un apprenti issu de la génération des Millennials ne peut qu'être un crac en "transformation numérique", les vieux briscards de la Caisse ont sans doute flairé la bonne affaire. Il est forcément né avec une tablette dans la main, un smartphone greffé à l'autre et un ordinteur portable posé sur le bidon...

Du coup, la Caisse des Dépôts va demander à cet apprenti d'élaborer le plan stratégique de transformation numérique de l'institution et la feuille de route digitale. Rien de moins.

What could go wrong ?

missions attendue à la Caisse des Dépôts - Copie d'écran - CC
missions attendue à la Caisse des Dépôts - Copie d'écran - CC

Mesurer la démesure du budget de la défense américain

mardi 26 juin 2018 à 17:33

Des milliards de dollars pour une guerre permanente

Quand on commence à manier des chiffres qui se comptent en centaines de milliards de dollars, l'échelle devient floue. On a besoin de lunettes ou d'une infographie. En tout cas, d'autres chiffres pour comparer.

Dollars - D.R.

Les représentants américains sont en train de définir l'enveloppe qui sera attribuée au département de la Défense pour l'année fiscale 2019 aux Etats-Unis. A ce stade, le National Defense Authorization Act fournira quelque 717 milliards de dollars au département.

Ce chiffre, on le pressent assez naturellement, est astronomique. Mais pour prendre la mesure de la démesure, il faut le confronter à d'autres chiffres. Par exemple le montant nécessaire pour éradiquer la faim dans le monde. D'autres chiffres en centaines de milliards de dollars.

Voici donc une petite infographie :

Visualiser les centaines de milliards de dollars - © Reflets - CC - citation requise
Visualiser les centaines de milliards de dollars - Reflets - CC - citation requise

Le budget américain de la défense totalisait 610 milliards en 2017. Le deuxième budget le plus élevé dans le monde après les Etats-Unis était celui de la Chine avec 228 milliards de dollars.

Le budget 2017 de la défense américain équivalait à ceux, combinés, de la Chine, de l'Arabie saoudite, de la Russie, de l'Inde, de la France, du Royaume-Uni, du Japon et de l'Allemagne.

Trump : "Dehors les migrants, sauf maman !"

jeudi 21 juin 2018 à 22:18

Mary Ann McLeod-Trump - Raidió Teilifís Éireann
Mary Ann McLeod-Trump - Raidió Teilifís Éireann
Cela n'a pas pu vous échapper, dans l'Amérique de Trump, on veut construire un mur à la frontière du Mexique pour contenir les immigrants. Et en attendant on enferme les mêmes immigrants en séparant enfants et parents. Visiblement le président américain a un gros problème avec les gens qui voudraient immigrer dans son pays. Il a sans doute oublié que dans sa famille, seul son père est né aux Etats-Unis. Sa mère est elle-même une immigrante. Tous à la porte sauf maman...

Résistances indigènes sur les plates-bandes du capitalisme

mardi 13 février 2018 à 18:16
« Attention, à partir de maintenant nous entrons en territoire Mapuche. Ils pourraient nous arrêter à n’importe quel moment et brûler le camion ». Le travailleur forestier qui nous a pris en stop ne semble pas particulièrement […]