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Osez écrire !

lundi 6 avril 2020 à 09:39

Le confinement est une bonne ocasion

Marre de votre confinement ? Et si, au fond, c'était un moment favorable pour oser écrire. Mettre des mots sur ce qui nous traverse, mettre des mots sur nos désirs et nos rêves, oser penser aussi le monde d'après.

Ecrire... - D.R.

Vous avez été peut-être agacé par le journal de confinement de Leïla Slimani pour Le Monde ou par celui de Marie Darrieussecq dans Le Point _ où "depuis le Pays basque, l'écrivaine partage son quotidien, entre ados capricieux et séniors en danger_." Ces écrivaines partagent le loisir du confinement, un temps pour la flânerie, les loisirs. Tout cela dans un cadre champêtre, bien entendu. Loin du quotidien de ceux qui font tourner le pays, parfois au risque de leur vie.

Mais les journaux de confinement fleurissent un peu partout. Et si, au fond, c'était un moment favorable pour oser écrire. Mettre des mots sur ce qui nous traverse, mettre des mots sur nos désirs et nos rêves, oser penser aussi le monde d'après.

Pas besoin d’être un auteur à succès, d’avoir le talent de Chateaubriand, de Zola ou d’être lauréat du Prix Goncourt pour se donner la permission de coucher quelques lignes sur une feuille blanche ou de taper sur son clavier d’ordinateur. Vous pouvez simplement avec vos mots à vous, pendant quelques minutes que vous programmez chaque jour, raconter ce que vous vivez actuellement en cette période inédite. Vos états d’âmes, ce que votre imagination vous suggère de joyeux ou de triste, les petits détails parmi les objets ou les bruits qui sourdent de votre maison ou de votre appartement, auxquels vous ne prêtez pas attention d’habitude : le plancher qui craque, l’eau qui coule, les voix plus ou moins étouffées de vos voisins, mais aussi, si vous...

« Dans l'Est, la situation est toujours critique »

samedi 4 avril 2020 à 16:43

Mais les hôpitaux pensent avoir atteint le pic de l'épidémie

Les hôpitaux de Strasbourg et de Mulhouse restent sous tension même si le nombre de nouveaux cas de Covid-19 diminue. Les tensions en matériel et en médicaments aggravent le stress des soignants. Une nouvelle inquiétude pointe : les transfert de malades en réanimation vers d'autres zones plus épargnées sont de plus en plus difficiles.

Le CHU de Strasbourg - D.R.

«Si on n’arrive à s’en sortir, c’est grâce aux transferts de malades graves vers d’autres régions ou dans les pays voisins, témoigne le Pr Jean-Philippe Mazzucotelli du CHU de Strasbourg. La situation est toujours critique. Ces transports sont indispensables pour qu’on puisse accueillir les nouveaux malades en réa». Actuellement 350 malades de la région Est sont en réanimation, dont 200 au CHU. «Nous avons doublé les lits de réanimation en créant une dizaine d’unités de réa. Environ 120 lits sont équipés de respirateurs lourds, les autres sont des petits ventilateurs qui permettent des soins plus simples… Mais c’est mieux que rien», soupire le médecin. Le pic de l’épidémie à Strasbourg est espéré pour ce week-end. «On peut difficilement le prévoir, dit le professeur. Les Italiens ont attendu longtemps...»

A Mulhouse, le docteur Marc Noizet, chef des urgences et du Samu du groupe hospitalier de la région de Mulhouse et du Sud Alsace, commence à voir le bout du tunnel. «La situation était vraiment engorgée jusqu’en début de semaine. On tenait parce que depuis 15 jours, on transférait 15 patients par jour en moyenne vers d’autres zones. Mais depuis le 30 mars, on a une inversion de tendance: diminution d’appel vers le 15 pour Covid, diminution des passages aux urgences, diminution des nouveaux patients intubés. Avant c’était 20 par jour, aujourd'hui on en a intubé six

Marc Noizet - D.R.
Marc Noizet - D.R.

Le personnel est une autre source d’inquiétude. Tous les anesthésistes de blocs...

« Il faut apprendre à sourire avec les yeux »

vendredi 3 avril 2020 à 20:49

A l'Ehpad, maintenir la vie quand la mort rôde

Aucun cas de Covid dans l'Ephad de Saint-Paulien en Haute-Loire. Les mesures barrière semblent fonctionner. Mais le personnel se prépare à accompagner des fins de vie difficiles, alors que les médicaments risquent de manquer. Sa directrice, Nathalie Cottier, nous partage son quotidien. Épisode 3.

Une résidente avec un Snoezelen, un "chat" artificiel qui mime les vrais chats - D.R.

Comment se passe la vie dans l’établissement?

On n’a toujours pas de cas de Covid, heureusement. On est monté en charge. J’ai recruté une infirmière et deux aide-soignantes pour remplacer le personnel absent. Tous le personnel administratif aide pour le ménage et les repas. Personnellement, je fais la désinfection de 14h avec une autre personne du service administratif. Je suis fatiguée, mais ça va. En ce moment, je suis présente 14 heures par jour dans l’établissement; la cadre-infirmière aussi. Tout le monde fait des efforts, on sait que c’est la situation qui veut ça. Je suis noyée sous les mails qui viennent de partout: Agence régionale de la santé (ARS), hôpital, famille… Sinon, je deviens parano: dès que quelqu’un tousse, je demande si ça va...

Il y a eu la décision de confiner les résidents en chambre…

Oui, j’ai réuni lundi le conseil des résidents pour leur dire et expliquer. Ils restent dans leur chambre en journée et pour les repas. Mais on organise une sortie seule pour des animations individuelle pour chaque résident qui le peut. On a un vélo d’appartement.

Le vélo d'appartement - D.R.
Le vélo d'appartement - D.R.
Il a beaucoup de succès! La seule exception est le cantou, l’unité qui héberge les malades d’Alzheimer. Eux déambulent, on ne les a pas attachés ou mis sous calmants. Je sais que certains établissements le font, mais humainement, c’est difficile. Je ne le ferait que si c’est absolument nécessaire s’il y a un cas de covid. On essaie d’avoir une fermeté pratique pour leur...

La Comédie française ouvre une web-télé pour rendre le théâtre accessible à tous

jeudi 2 avril 2020 à 16:29

Malgré la crise, "la Comédie continue"

Ras-le-bol de votre confinement ? Une nouvelle idée de sortie virtuelle, cette fois au théâtre.

La Comédie Française - Par Dottore Gianni, Wikipedia - CC BY-SA 4.0

C’est une bonne nouvelle pour les amateurs de théâtre : la Comédie Français a choisi d’ouvrir virtuellement ses portes à tous au travers d'une web-télé "La Comédie continue". Pas besoin d’être un amateur éclairé de théâtre pour se rendre sur la chaine créé pour l’occasion via [le site internet de la comédie française](www.comedie-francaise.fr) ou via sa page Facebook. Eric Ruf, l’administrateur général et acteur du « Français » comme on désigne aussi cette célèbre troupe, a une ambition forte : « s’adresser à tous les publics ». Quoi de plus universel que les pièces de Molière, de Feydeau ou d’Edmond Rostand. Dans ces pièces, malgré la distance de la langue ou de l’époque, il est bien question de thèmes qui nous concernent tous, qui décrivent avec beaucoup de finesse, rehaussé par les corps en mouvements qui portent ces textes, les fulgurances et méandres de l’âme humaine : amour et trahison, courage et lâcheté, honnêteté et hypocrisie.

Avant d’assister à deux levers de rideaux l’un à 18h30, l’autre à 20h30, vous pourrez bénéficier de plusieurs heures de programmes. Il s’agit selon les propres termes d’Eric Ruf de « contextualiser, éditorialiser et embellir ces diffusions ». Ça commencera à l’heure du goûter à 16h par quelques vers en compagnie de Rageuneau, le pâtissier poète de la pièce de Rostand, Cyrano de Bergerac. Ensuite, jusqu’à 18h30, heure à laquelle un acteur partagera sa passion et sa manière de concevoir son métier, les élèves de première...

La MAIF imagine le monde d'après dès aujourd'hui

jeudi 2 avril 2020 à 14:05

Logo Maif
Logo Maif
La mutuelle tire les conséquences du confinement : moins d'accidents de voiture veut dire : économies. Elle estime le montant économisé à environ 100 millions d'euros. Que faire de cette somme ? En imaginant le monde d'après dès aujourd'hui, la mutuelle propose de rembourser ses sociétaires. Ces derniers auront la possibilité de recevoir cette somme ou de la reverser :

  • au profit des soignants, via la Fondation des Hôpitaux de Paris – Hôpitaux de France,
  • au profit de la recherche, via l’Institut Pasteur,
  • ou au profit de l’action sociale, via le Secours Populaire.

Bien entendu la MAIF est une mutuelle qui n'a pas de but lucratif et pas de dividendes à verser, mais si cela pouvait donner des idées à d'autres entreprises...