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Le blog de Genma

Site original : Le blog de Genma

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Le mode Genma

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Parfois je passe en mode Genma. Ce que j'appelle le "Mode Genma", c'est un état d'esprit. Il y a une différence entre celui que je suis dans la vie de tous les jours, quand je suis sur mon lieu de travail, quand je suis chez moi, avec mes parents, avec mes amis, et celui que je suis quand je suis en public, à animer une conférence ou un atelier, quand je fais une rencontre avec quelqu'un que je connais via Internet ou encore quand je suis sur Internet, tout simplement.

Au quotidien, je suis Jérôme, et j'ai une vie plutôt monotone et banale, presque sans intérêt, j'ai envie de dire. Je vis mon train-train quotidien, les journées passent et se ressemblent fortement. Je ne fais rien de bien extraordinaire. Il y a des hauts et de bas, de moments où ça va, d'autre où ça peut aller et d'autres où ça ne va pas. Il y a beaucoup de choses que je n'évoque pas sur ce blog. Il y a toute la série d'articles sur mes conditions de travail. Il y a toute cette vie banale que je n'évoque pas forcément.

Et a contrario, il y a tout un pan de ma vie et de ma personnalité que je dévoile ouvertement ici, par écrit. Cette vie est complémentaire de la première, elle ne vient pas en opposition. Quand je commence enfin à faire ce que j'aime vraiment, je change d'état d'esprit, je passe en ce que je qualifierai de "Mode Genma". Je suis alors quelqu'un d'autre, alors que je suis la même personne. Je suis enthousiaste, motivé, souriant, communicatif. Les gens qui me connaissent au quotidien verraient probablement un changement, qui, même s'il n'est pas radical, est assez conséquent. Et pourtant, sur ce même blog, je parle de mes états d'âmes, mes coups de blues, je me confie... La part de moi-même qui n'est pas en "mode Genma" s'exprime donc très clairement sur ce qui s'appelle "Le blog de Genma".

Pour en revenir au "mode Genma", c'est donc un état d'esprit, un état dans lequel je passe quand intérieurement, je suis bien. Le sentiment de mal-être, de questionnement incessant, les remises en questions, tout disparaît. Car je suis en train de faire quelque chose que j'aime (comme écrire pour ce blog par exemple) je ne vois plus le temps passé. Quand je suis en "mode Genma", je suis le vrai moi, je suis le geek qui est en moi.

Et parfois la réalité (le temps ou une situation extérieure) se rappelle à moi et je dois alors revenir au mode traditionnel, gérant alors les tracas et ennuis du quotidien.

Le pseudonymat n'est pas de l'anonymat

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Dans ce billet, je souhaiterai réagir à un commentaire qui a été publié sur un précédent billet. Je cite : Déjà pour entretenir un anonymat, évite de rappeler/republier les infos identifiantes/discriminantes (âge, profession, type d'employeur, lieu, vrai prénom)... La combinaison de tout cela permet de de multiplier les chances de te retrouver. Et puis toutes tes données techniques sur ta machine, ta config, tes habitudes... Il y a de quoi faire un plan d'attaque bien personnalisé aux petits oignons. Ce n'est pas une menace que je te fais, mais franchement sois bien conscient et rappelle-toi que les gouvernement sont CONTRE les hackers... qu'ils appellent pirates d'ailleurs...

Il est vai que rien qu'un billet comme J'ai besoin d'en parler et d'une façon générale tout ceux que je rédige dans la Les réflexions du Genma donne énormément d'information personnelle. Je le sais, j'en ai conscience.

Etrange pour quelqu'un qui parle d'anonymat, de vie privée etc. Mais ce blog reste avant tout un blog personnel. Ce n'est pas un site de tutoriel. C'est un blog. De plus, j'entretiens un pseudonymat et non un anonymat. Mon pseudonymat n'est pas parfait, il est suffisant et correspond à mon modèle de menace tel que je le décris dans mes billets Quel est votre modèle de menace ? et Faire le lien entre mon pseudo et ma véritable identité. Sur la partie gouvernement, je vous invite à lire ou relire mon billet Demande de sa fiche RG.

J'ai parfaitement conscience du fait que si l'on veut me cibler, toutes les informations que je donne seront très utiles. Mais le but de ce blog, ma motivation, c'est l'altruisme, le partage. La volonté de transmettre des connaissances acquises, de vulgariser, d'expliquer à d'autres ce que j'ai pu comprendre.

Dans mes écrits, je ne me pense pas me vanter. Je partage mes connaissances, j'explique, je vulgarise. J'apprends. Je fais des erreurs. Mais je ne prétends pas être un hacker. J'aime la bidouille informatique mais je ne connais rien en électronique, je ne fais pas de bricolage. (Ryo-Oki aime comprendre comment marche les choses, les démonter, les remonter et est, en ce sens, beaucoup plus un hacker que moi-même). Je ne prétends pas avoir la science infuse, avoir une quelconque supériorité ou légitimité non justifiée (j'espère).

Pour en revenir au fait entretenir un anonymat (et non un pseudonymat, la nuance est importante), si je veux être anonyme, je prendrais un autre pseudo, d'autres machines, des précautions issues et basées sur toutes les connaissances et l'expérience acquise durant des années. Je repartirai de zéro. Je ferai sûrement des erreurs, mais moins que j'ai pu en faire avec l'identité de Genma. Et ce serait l'occasion de partager de nouvelles connaissances, de de nouvelles expériences, sur forme de billet pour ce blog. Alors, si je tentais l'expérience ?

Repas de famille ordinaire

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Après mon article Je suis tonton en cette fin d'année, voici un nouvel article très intimiste.

Quasiment chaque dimanche, le midi, c'est repas de famille. RyoOki et moi même allons chez mes parents et déjeunons en leur compagnie, ainsi que celle de ma soeur, de son compagnon et de leur fils. Ma soeur a un sacré caractère, tout comme mon père, et les repas sont généralement animés de leurs discussion qui tient souvent à l'engueulade. On choisit ses amis, mais on ne choisit pas sa famille... Ma soeur a un caractère bien différent du mien, est une forte tête et dit clairement ce qu'elle pense. Malheureusement, il est impossible de la raisonner quand elle est dans le tord, dans l'apriori. Elle refuse d'écouter toute argumentation, tout développent d'idée qui irait à l'encontre de ce qu'elle affirme. Je n'aime pas ce genre de discussions. Chacun s'écoute parler et une preuve que personne n'écoute, est le fait que si je m'arrête au milieu d'une phrase, personne ne relèvera, ne me demandera de poursuivre ce que je disais. Alors RyoOki et moi-même nous parlons peu, faisons acte de présence. Pour garder un lien avec mes parents. Mais parfois la colère monte en moi et j'aimerai recadrer certains des propos de ma soeur.

Le problème est qu'en le faisant, le ton monterait vite. Ce serait une engueulade. Ma soeur quitterait la table. Mon père m'engueulerait (deux poids, deux mesures. Il peut se prendre la tête avec ma soeur, mais moi je ne dois rien dire)... Bref, c'est compliqué. Donc quels sont ces propos qui me gênent.

Homphobie ordinaire

Régulièrement, ma soeur en parlant de son fils, tient des propos homophobes. De l'homophobie ordinaire. Du type Mon fils sera pas PD. OK ça se décide pas mais si c'est le cas ça me ferait grave chier. Sic. Ce genre de propos. Ce à quoi s'ajoute souvent, en s'adressant à son compagnon "Tu sais, on a longtemps cru que mon frère était PD".

Les raisons sur lesquelles elle se base pour tenir de telle propos sont le fait qu'aucune fille ne venait à la maison jusqu'à mes 21 ans (mais pas plus dans de garçons d'ailleurs. Comme j'en parlais dans mon billet Les origines de mon geekisme, j'étais un solitaire). Majeur, je sortais un peu, voyais quelques amis dans des soirées repas organisées chez les uns et les autres. Puis j'ai rencontré RyoOki, qui était ma binôme pour les cours. Nous travaillons et révisions nos cours ensemble le week-end, chez l'un ou chez l'autre. Aucune marque extérieure d'un quelconque attachement entre nous, nos parents respectifs nous voyaient comme des amis. Avoir une meilleure amie fille, pourquoi pas. On ne m'a jamais posé de question, je n'ai jamais parlé du véritable lien qu'il y avait entre nous. Il a fallu que j'annonce à mes parents "on se fiance" pour que la vérité éclate. Que le pavé soit jeter dans la mare. Et que ma soeur a commencé les premiers "on croyait que tu étais PD".

A cette époque, je n'avais pas conscience de la problématique de l'homophobie ordinaire. De la banalisation de cette homophobie. Car non ce n'est pas toujours drôle de plaisanter sur l'homosexualité. Ca peut l'être, car on doit rire de tout. Mais ce n'est pas drôle si une personne en souffre à l'écoute des propos. Internet et les relations que j'ai avec des personnes que je ne connais pas, la lecture de leur souffrance quotidienne, du fait de leur rejet car ils ne sont pas dans la norme, ne correspondent pas à ce que l'on attend d'eux, m'a fait prendre conscience du problème. Via Internet je lis des messages de gens qui souffrent du sexisme et de l'homophobie ordinaire (tout comme de la transophobie, du racisme et de toutes ces autres problématiques). Et aujourd'hui, je voudrais leur dire. JE SUIS LACHE. Car je n'essaie même pas de résonner ma soeur sur son homophobie ordinaire. Je n'en ai pas le courage. Pour les raisons dites au début du billet : je ne veux pas m'engueuler avec ma famille. Et au fond de moi j'espère que si un jour, mon neveu est mis mal à l'aise par ses parents, ou pire, rejeté pour sa sexualité, je saurai être là. Je ne suis pas son père. Je suis son oncle, je peux déjà dans les prochaines années contribuer à son éducation et son épanouissement (mais pas me substituer à ses parents et à l'éducation que malheureusement ils lui donneront).

Comme je le disais dans mon article Je suis tonton, je sais que j'ai un peu fait avancer le monde dans le sens que je veux et que je construis peu à peu le futur de ce petit neveu et il faudrait que je commence peut-être en dénonçant cette homophobie ordinaire, banalisée, auprès de sa mère.

Sur la pression sociale de la parentalité

Autre sujet, celui de la pression sociale de la parentalité. Ma soeur a eu 32 ans et est devenu mère plus tardivement qu'elle ne l'aurait voulue. Depuis qu'elle est mère, chaque dimanche, elle ne cesse de demander "Et vous c'est pour quand". Elle contribue à la pression sociale du couple qui a la trentaine doit avoir un enfant. Rapidement. Avant qu'il ne soit trop tard. Elle demande à ce que mes parents nous laissent un peu prendre notre neveu "pour qu'on s'habitue". Nous n'avons pas/pas encore d'enfant et la société au travers de ma soeur nous met la pression sociale de la parentalité. Or la parentalité est et doit rester le choix d'un couple et non une pression extérieure (familiale, sociétale).

Conclusion

A travers deux exemples malheureusement bien ordinaire, celui de l'homophobie ordinaire et de la pression sociale de la parentalité, j'espère avoir pu sensibilisé à deux problématiques importantes que l'on ne peut pas prendre à la légère. Ce billet est trop court pour tout expliquer, des sites Internet sont dédiés à ces sujets et je vous renvoie vers eux. Et je terminerai en disant que même si je ne parle pas du sexisme, c'est là également une autre problématique qui me tient à cœur. Et ce sera peut-être le sujet d'un autre billet.

J'ai besoin d'en parler

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Ce billet fait suite aux billets précédemment postés à savoir :
- Je ne suis qu'un pion qu'on déplace
- Quand on m'annule mes congés
- Mon CV est en ligne
- Entretien de fin d'année

Introduction

J'ai décidé de publier ce texte dans la rubrique Les réflexions du Genma, qui contient d'autres billets personnels voir intimistes car j'ai besoin de parler de la problématique évoquée dans le présent billet. Ce texte est tout sauf de la diffamation, tout ce que je dis ici est vrai. Je le retirerai peut-être (ou pas), sachant bien qu'il est en copie via les miroirs autoblogs de ce site ;-)

Il s'intitule "J'ai besoin d'en parler" car, comme vous le comprendrez en le lisant, la rédaction de ce billet est une forme de confession, de soulagement, une nécessité...

Dressons le contexte

Pour rappel du contexte, je travaille en SSII (Société de Service en Informatique). Sur ma mission actuelle, nous ne sommes que deux, à savoir mon responsable de projet et moi-même. Je passerai sur le côté intéressant de la mission en elle-même (mission sur des technologie on ne peut plus obsolète), déjà évoqué dans le billet ici. En quelques mots : c'est un projet qui existe depuis 10 ans. Dix ans d'existence ça veut dire des technologies de l'époque, un PC de l'époque (Pentium 4 sous Windows XP), du code de l'époque (Framework .NET 1.1, Visual Studio 2003).

Cette mission nécessite la présence obligatoire de l'un de nous deux à minima tous les jours ouvrés. Mon responsable de projet a deux enfants (je n'en ai pas, elle a donc priorité sur moi de ce fait pour les dates de congés, en plus de sa position hiérarchique). De plus mon responsable/chef de projet travaille au 4/5 ème (elle ne travaille pas le mercredi). Enfin, c'est mon responsable de projet qui valide mes congés.

La problématique principale

Mon responsable est donc au 4/5 et ne travaille pas le mercredi, j'ai donc obligation d'être sur projet tous les mercredi. Si je souhaite poser un jour de congés un mercredi, pour des raisons d'organisation, je dois "prévenir loooongtemps à l'avance". Et une fois mes congés validés par ma chef de projet, j'ai régulièrement des remarques sur "la complexité de l'organisation". Lorsque j'ai pu avoir un mercredi en congés, les semaines qui suivent sont ponctuées de remarques régulières de ma responsable sur "sa fatigue"... liés au fait qu'elle a été présente exceptionnellement une semaine de 5 jours. (En passant, je parle bien de présence. Pas de travail, étant donné la productivité de cette dernière qui correspond au néant, comme je le détaillerai plus bas).

Un exemple de problématique lié à ce temps partiel : comme les ponts de l'année 2015 (pâques, pentecôte, 1er mai...) sont des lundis, ma responsable, sans me concerter a déjà posé tous ses mardi ainsi deux semaines complètes (Elle sera donc présente au plus, deux jours par semaine durant cette période) Si je veux avoir des vacances durant les mois d'avril - mai 2015, je n'aurai que la possibilité que de poser comme journée des jeudi et vendredi... Et ce, bien évidemment, en dehors des vacances scolaires. Soit aucune semaine complète.

Je dois donc étaler mes jours de vacances. Pratique. Mais pourquoi je me plains ? Y a des métiers où c'est pire comme situation....

Une situation qui ne s'améliore pas avec le temps

Lors de mon arrivé sur projet, ma chef de projet m'avait déjà fait annulé mes projets pour l'été 2014 (voir Quand on m'annule mes congés), m'assurant que pour l'été 2015, j'aurai plus de choix/flexibilité. Arrive le début de l'année 2014, elle pose ses congés d'été et je me retrouve à nouveau à ne pas pouvoir prendre la semaine d'août pour laquelle j'avais un projet (participation à un meeting aérien, qui comme chaque année, tombe à la même date - comme c'est étrange). Bien que ma chef de projet sache parfaitement que j'avais des projets pour l'été 2014, du fait que "La crèche ferme à cette période, tu comprends...", je n'ai pu, une nouvelle fois, avoir les dates de congés que je voulais. Nouveau manquement à un accord verbal que nous avions.

Est-ce bien légal ?

L'employeur peut imposer les dates de congés d'été et ici l'employeur qui impose, c'est ma chef de projet. Ce ne sont pas des dates clairement imposées en tant que telles, mais plus des créneaux, des miettes, durant lesquelles je peux poser mes propres congés que j'ai... La conséquence est donc que je ne peux avoir de vraies vacances, que je ne peux prévoir ou planifier de vraies vacances avec ma compagne en tenant compte de ses propres contraintes...

Ma chef de projet pose ses dates de congés comme cela l'arrange et je dois m'y tenir.

Du point de vue de ma chef de projet...

Pour se donner bonne conscience, ma responsable de projet, quand j'ai enfin quelques jours de congés, me fait souvent une réflexion du type : "tu n'as pas pris de vacances depuis longtemps, ça va te faire du bien"... Ce à quoi j'aimerai répondre "A qui la faute ?". Je m'abstiens, je prends sur moi... J'intériorise.

Pour l'année 2015, j'ai eu le droit à "tu vas me poser une semaine de vacances pendant cette semaine de vacances scolaires, une autre semaine ici et trois semaines cet été. Parce que j'ai pas envie d'avoir à venir travailler des mercredi, c'est trop galère pour m'organiser". Aucune concertation, aucun choix. Je subis.

Les problématiques secondaires

En plus de tout ça, il y a les problématiques secondaires qui, cumulées, font que je ne supporte plus ma chef de projet en tant qu'individu. Le peu de tâche qu'il y a sur le projet (comme je disais dans la partie "ma mission actuelle" de ce billet) me sont déléguées, laissant à ma chef de projet le temps de discuter à loisir avec une collègue qui travaille pour le client, dans le bureau. Notre bureau étant au bout d'un couloir, cela est pratique pour elles deux, leur permettant d'être "au calme" et de parler de tout un tas de sujets sans aucun lien avec le domaine professionnel... Leurs discussions m'empêche de travailler dans le calme, mais je n'ose rien dire.

Quand ma chef de projet parle sur des sujets professionnels, cela me aboutit au fait que, régulièrement, je twitte avec le hashtag "#machefquisyconnait" (twitte que j'efface par la suite), évoquant les réflexions de cette dernière, qui croit tout connaître en informatique, qui se pose en donneuse de leçons, qui assoie son autorité sur moi, pour valoriser sa place/se sentir utile... Je considère que ma chef brille par son incompétences et ses méconnaissances en informatique (tenant des affirmations que je sais pertinemment fausse). Cela me soulage de la critiquer ainsi, bien que je sache que je ne devrais pas. Morceaux choisis (les citations entre guillemet sont les propos tenus)
- "Ils sont gentils chez Microsoft avec leurs mises à jour pour XP, ca alourdit mon PC alors je le fais pas". Sachant que le PC est encore sous Windows XP qui n'est pas maintenu...
- "Là j'utilise un Googledocs avec mon mari et ça change en temps réelle, c'est énorme". Elle découvre ça en décembre 2014, preuve qu'elle ne fait aucune veille technologique.
- Au DSI client "Non on ne va pas migrer nos machines sous Vista à 4 mois de la fin du projet". Sachant que le DSI impose que les machines soient sur Seven et refuse que nos machines sous XP se connectent encore (et c'est pourtant le cas) au réseau local (du client).
- "Je vais pas faire de l'administration Windows, je n'ai pas fait des études d'ingénieur pour faire ça. Et puis de toute façon, on est Mac à la maison et c'est pas moi qui m'en occupe".
- "Je comprends pas, depuis qu'on a changé de domaine, j'ai MSN qui se lance au démarrage. Et j'espère qu'ils m'ont pas virer Frontpage, j'en ai besoin". On est en 2014... MSN et FrontPage n'existe plus depuis quelques années, mais le sait-elle seulement ?
La liste de ce genre de réflexions pourrait être longue... Ce n'est qu'une infime sélection. Et j'ai gardé le meilleur pour la fin. S'adressant à un technicien qui doit intervenir sur son PC "Je te mets le mot de passe sur un post-it, comme ça tu pourras te connecter avec ma session demain"...

Ses sujets de discussions sont inintéressants aux possibles... Nous n'avons pas de centre d'intérêts communs. Je me limite à des discussions de politesse (bonjour, au revoir et quelques autres banalités). Je n'ai que faire des problématiques rencontrées avec l'éducation de ses enfants (turbulents à l'école), son point de vue sur l'actualité people ou la politique...

Améliorer les conditions de la mission ?

Autre problématique : l'inintérêt de la mission. Comme je l'ai dit, les technologies sont obsolètes, dépassées et sont des failles de sécurité pour l'entreprise. J'ai remonté plusieurs fois cette problématique au DSI côté client, mais la décision finale revient à ma chef qui impose de ne rien faire. Depuis 7 ans qu'elle est sur cette mission, elle n'a pas pris le temps de faire évoluer (ou demander à mes prédécesseurs) de faire évoluer l'application, en suivant les évolutions du framework .NET de Microsoft. Le framework 1.1 a été rapidement abandonné et non maintenu par Microsoft, la refonte de l'application et la montée en version aurait dû être régulière. Cette refonte est explicitement (verbalement) interdite par ma chef de projet.

Au vue du niveau/de la qualité de la mission, je ne peux rien valoriser/je ne peux pas donc pas évoluer. Ma carrière me semble bel et bien compromise... Je pense de plus que j'ai été mis au placard. De plus ma chef de projet est la personne qui me fait mon évaluation de fin d'année qui conditionne mon évolution de carrière, sur la base d'une mission aux technologies parfaitement obsolètes. Je fais toutefois mon travail de maintenance et de surveillance des tâches planifiées et automatisées.

Quel(s) recours ai-je donc pour cette mission ?

- Demander à partir de la mission : je l'ai déjà fait en début de mission, peu de temps après mon arrivée. Cela a été refusé. Ils n'avaient personne pour venir sur cette mission (en Ile de France, mais trop éloignée de Paris, mais proche de chez mon propre domicile, moyen de pression utilisé). Je retenterai en début d'année prochaine car, après deux ans passer sur cette mission, il sera de bon temps dans le cadre de la gestion de ma carrière, à ce que je sois proactif et demande à évoluer (sic).

Le problème est que la mission devait au départ se terminer fin Mars, mais a de forte chance d'être prolongée (demande du client, faisant partie des clauses du contrat actuel) et cette prolongation impliquera le fait que ma hiérarchie m'imposera de rester sur cette mission. Vu qu'ils n'auront probablement personne pour me remplacer (qui viendrait sur une mission loin de son domicile travailler avec des technologies obsolètes) ou ne feront pas l'effort de trouver quelqu'un pour me remplacer (solution de facilité : on laisse les personnes en place).

- Démissionner ? Comme je le dis dans la partie de mon billet, Pourquoi je ne change pas de boulot ? de mon billet Entretien de fin d'année.

Je suis celui qui assure le revenu du foyer. Cette mission me permet d'avoir un salaire fixe en fin de mois. Je sais très bien que si je veux gagner plus, je dois changer. Mais pour l'instant, je cherche ce que j'ai vraiment envie de faire, je suis en pleine remise en question de moi-même, de ce que j'ai envie de faire et je ne veux prendre aucun risque financier, je me pose beaucoup de question. J'explique tout ça d'ailleurs dans mon billet Mon CV est en ligne.

Conclusion. Enfin !

Je ne sais pas si j'ajoute ou non des choses à ce billet. Il est déjà bien assez long.

En conclusion, j'ajouterai que mon prédécesseur sur cette mission a démissionné. Et ce après de longs mois de mésentente avec ma chef de projet. De ce qu'elle m'a dit, ils ne se parlaient plus, il a fait plusieurs semaines d'arrêt maladie pour dépression. Je l'ai appris en arrivant sur cette mission, je comprends maintenant pourquoi... De ce qu'elle en dit devant moi aux personnes côté client, ma chef de projet me trouve gentil, estime que je fais bien mon travail (normal vu que j'assume toute la charge du travail)... Si elle savait ce que je pense d'elle... Et surtout, je ne sais plus où j'en suis, je ne sais plus quoi faire, comment me sortir de cette mission, reprendre ma carrière en main, où aller... En tout cas, ça m'a fait du bien d'en parler. Provisoirement.

A lire sur le même sujet
- Je ne suis qu'un pion qu'on déplace
- Quand on m'annule mes congés
- Mon CV est en ligne
- Entretien de fin d'année

Wireless Network Watcher

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Ou comment connaitre les machines connectées sur son réseau local. Le but étant de surveiller son réseau, de voir s'il n'y a pas de connexion inappropriée, ou autre...

C'est dans l'article 8 logiciels à toujours garder sous la main sur Windows que j'ai pris connaissance de l'existance du logiciel Wireless Network Watcher.

Wireless Network Watcher est logiciel simple qui affiche la liste des appareils connectés à un réseau local. Contrairement à ce que le nom pourrait laisser croire, il fonctionne aussi avec les connexions filaires.

A récupérer ici : Wireless Network Watcher sur le site de Nirsoft

A noter que Nirsoft propose tout un tas d'autres utilitaires intéressants, dont le grand défaut sera de ne pas être du logiciel libre.

Enfin, les possesseurs de Freebox V6 Révolution peuvent aussi se rendre tout simplement sur le FreeboxOS via http://mafreebox.freebox.fr/ rubrique "Périphériques réseau" pour voir la liste des machines connectées.