PROJET AUTOBLOG


Le blog de Genma

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Quelques réflexions sur l'autohébergement la suite

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Ce texte est une remise en forme d'une prise de notes réalisée lors d'une première réunion en vue d'initier le projet d'auto-hébergement parties ou selfhosting party Différentes personnes de différents horizons y participaient (merci à elles). Ces notes donneront aux lecteurs plusieurs axes et pistes de réflexions sur l'auto-hébergement. Je ne détaillerai pas et n'argumenterai pas sur chacune de ces idées.

Ce billet fera partie d'une série de billets initié avec le billet Quelques réflexions sur l'autohébergement et autres billets taggués Auto-hébergement

Comment définir l'auto-hébergement ?

Les données qui sont dans le Cloud, ce sont des données auxquelles j'ai besoin d'accéder de différentes machines et depuis l'extérieur (quand je ne suis pas chez moi). L'auto-hébergement s'oppose à mettre des données dans le Cloud

Les visions de l'auto-hébergement divergent : certains considèrent que c'est une appellation uniquement valable si la machine est chez soi. D'autres qu'elle est valable si elle est sur une machine que l'on loue (serveur dédié ou virtuel) sur laquelle on a un minimum de contrôle...

Quelques notions communes à ces différentes visions de l'auto-hébergement.
- Le matériel : quelle machine ? Chez soi, chez OVH ? Cela amène aussi la notion suivante : depuis quel matériel j'accède à mes données (mon PC, ma tablette, mon smartphone) et via quelle connexion (Wifi quand je suis chez moi, 3/4g en déplacement mobile...)
- Les données : c'est le cœur de l'autohébergement. On reprend le contrôle dessus.
- Les services : c'est l'ensemble de ces applications qui sont visibles, ces applications permettant d'utiliser les données.

Quelqu'un cite B.Bayart "Qui est propriétaire de quelque chose ? Celui qui peut la détruire" pour signifier que l'auto-hébergement, c'est redevenir propriétaire de ses données personnelles (par opposition au Cloud).

La brique Internet

Quand on parle Internet Associatif aux gens, ils sont souvent perdus car "il n'y a pas de box". Ils sont perdus sur l'aspect matériel. Ce point de blocage est en passe d'être lever avec le projet de la Brique Internet : il y a quelque chose de physique que l'on voit. Yunohost/La Brique est opérationnelle et permet de s'auto-héberger derrière l'ADSL.

Synchroniser ses données

Le problème de la synchronisation : si on a passe à une solution d'auto-hébergement, il ne faut pas avoir à ressaisir ses 200 contacts de son annuaire quand on change de téléphone. Il faut que la solution d'auto-hébergement ait cette solution de synchronisation par défaut.

Autre problématique, quand on change de smartphone Android, on entre son compte et l'on récupère tout. C'est un bon exemple du fait que toutes les données (nom, prénom, mail, date de naissance, photos etc.) sont chez Google. Même si l'on a pas de smartphone, le simple fait de donner son numéro de téléphone a quelqu'un fait qu'il sera chez les GAFAM par synchronisation... C'est là un argument en faveur de l'auto-hébergement et la dégooglisation...

Le nom de domaine

Il semble important de sensibiliser le grand public au nom de domaine et au fait d'avoir, pour les particuliers une adresse sous la forme prenom.nom.fr
Pour un .fr, il faut avoir une adresse postale en Europe, et le nom et adresses peuvent être masqués si besoin dans le whois. Le coût est de 12 euros environ pour un .fr

Autre problème du nom de domaine : la mise en place d'un certificat TLS (c'est un problème technique) et le problème du coût (120 euros/an) pour un certificat signé par les autorités de certification. Autre problème du certificat : on a besoin de sous-domaine et il faut que ces sous-domaines soient valables pour le certificat (donc avoir un certificat avec des sous-domaines) (évocation de la notion de certificat Wildcard).

Let's encrypt est mentionné comme étant une solution qui pourrait résoudre ce problème de certificat.

La fin de la gratuité

S'auto-héberger, c'est payer pour des services qui sont "gratuits" (en fait ces produits ne sont pas gratuits vu qu'ils sont financés par la publicité, l'exploitation commerciale des données des utilisateurs...). Il y a donc une nécessité de travailler sur la carotte. Le bâton on l'a déjà, les earlier adopter viennent à l'auto-hébergement pour ne plus se faire taper : lutte contre l'espionnage etc.

Par exemple, chez CozyCloud, la carotte est dans le fait que les données sont centralisées sur le serveur et dans l'applicatif CozyCloud. Cette centralisation, regroupement des données utilisateurs en un endroit permet d'avoir une valeur ajoutée, on peut faire des choses qu'on ne peut pas faire ailleurs. Exemple : avez CozyCloud, il est possible d'associer des notes saisies à des tâches (dans le gestionnaire de tâches) ou à son agenda, ou encore à un mail. On peut associer une ligne de son compte en banque à une facture en pdf et à un mail...

Communiquer sur les problématiques de l'auto-hébergement

L'informatique accessible à tous est en perte de vitesse : qui sait encore comment fonctionne un PC parmi les lycéens (par exemple). On est des sachant dans ce domaine, que peut on dire à quelqu'un qui ne connait rien à l'autohébergement ? La grande question est donc comment parler au grand public, par où commencer ?

Les projets deviennent matures, il y a une nécessité de sensibiliser aux enjeux pour que le public sensibilisé décide d'agir. Il y a une nécessité d'accompagnement tout en laissant une part d'activité intellectuelle. Car il est possible de ne pas savoir ce qu'est un OS, un bios, mais on peut quand même s'auto-héberger. D'où la question : jusqu'à quel degré de prémâcher doit on aller et est-il possible d'aller dans l'auto-hébergement ?

L'auto-hébergement : on doit pouvoir changer, partir d'un service quand on veut. Le truc clef de l'auto-hébergement, c'est la liberté. Est alors évoqué le fait que l'auto-hébergement permet d'aller au delà d'un aspect vie privée - données personnelles, il y a aussi la notion de la liberté d'expression. Les GAFAM imposent des règles et censures : est cité en exemple le cas d'une photo montrant un téton sur Facebook. Dans le cas d'un auto-hébergement, je peux diffuser cette photo.

Le télémaison

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Merci à Makoto pour cette notion qui m'a beaucoup plu. Allez d'ailleurs voir le blog de Makoto, ses projets, ses bricolages en tout genre et plein de trucs cool sur http://makotoworkshop.org/

Le télémaison, c'est l'inverse du télétravail.

Dans le cadre du télétravail, on travaille depuis chez soi en mode mobilité (avec un ordinateur portable et un VPN pour accéder au réseau de l'entreprise), durant ses heures habituelles de bureau. Dans le cadre du télémaison, on travaille depuis son lieu de travail sur des projets personnels que l'on ferait normalement à la maison. Comment cela est-ce possible ?

Pour expliquer, je vais prendre mon cas personnel. Je travaille dans une grande société de service en informatique, je suis en clientèle pour une mission donnée. Ma mission est d'être présent sur site (dans les locaux de mon client) aux heures ouvrées pour répondre aux besoins du client. Le client paie un certains nombres de jours de prestations. S'il y a un bug, une demande d'évolutions, une anomalie sur le serveur ou une demande du client (correction d'une donnée dans la base de données etc.), je travaille sur ce pour quoi je suis payé. Pour simplifier, j'ai la responsabilité du bon fonctionnement du logiciel. Quand tout tourne et que le client n'a pas de demande, j'ai alors du temps libre. Je suis présent sur site, donc sur mon lieu de travail, mais ce temps libre, je peux le passer à faire des choses personnelles. Et donc je fais du télémaison.

Le télémaison, je le passe à faire plein de choses : veille technologique, réponse dans les forums, lecture des mails reçus sur les mailing-listes, activité bénévole. Plein de choses. Qui m'intéressent vraiment. Et qui sont beaucoup plus intéressantes et stimulantes que mon travail. Tout cet apprentissage me stimule intellectuellement, j'acquiers des connaissances et de l'expérience et j'ai donc une plus value que n'ont pas mes autres collègues (qui ont pour la plupart tendance à jouer au solitaire ou regarder des sites d'actualités et de futilités quand il n'y a rien à faire. Il n'y a qu'à voir les discussions à la machine à café : pour eux l'informatique c'est leur métier, ils ne vont pas en faire plus, pas apprendre, ni participer dans des milieux associatifs ou s'impliquer dans des causes militantes ou hacktivistes... Nombreuses sont les fois où des choses évidentes pour moi ne le sont pas pour ces ingénieurs préformatés. Je m'arrête là car je sors du cadre du sujet de ce billet. Fin de cette longue parenthèse).

Pour en revenir au télémaison. C'est un compromis. Avoir du temps pour pouvoir travailler sur des projets personnels, quand on est autodidacte, c'est une chance mais aussi un besoin. Quand je n'ai pas eu ma dose d'apprentissage de la journée - parce que j'avais trop de boulot répétitif et ennuyeux, parce que j'étais débordé (ce n'est pas pour rien que je me suis mis au lifehacking), je déprime. Avoir un peu de temps (je m'organise pour) pour moi, me permet d'être épanoui professionnellement, d'être plus productif. La veille technologique que je fais est utile professionnellement. Nombreuses sont les fois où c'est mon expérience acquise à titre personnelle, ma pratique et mon autodidaxie qui ont fait que je me débrouillais mieux ou que j'avais une autre vision sur les problèmes rencontrés, à la différence de mes collègues préformatés ingénieurs, non geeks et non autodidactes.

Mon employeur et mon client ont donc tout à gagner à me laisser faire, de façon raisonnable, du télémaison. Surtout quand le télétravail n'est pas envisageable pour cette mission, vu que le client refuse tout accès via un VPN sur son infrastructure réseau ; il faut à tout pris utiliser le réseau local pour se connecter, pour des raisons de sécurité. Je dis sic, vu que l'on peut sortir de ce réseau sans soucis via Tor, mais c'est une autre histoire.

Le télémaison, c'est un terme que j'ai enfin pu mettre sur une pratique que je fais depuis quelques temps et je trouve ce terme très bon. Et vous, faites vous du télémaison ?

Capitole du libre, 21 et 22 novembre à Toulouse - ANNULER

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

MAJ DU 16 NOVEMBRE : la nouvelle vient de tomber, l'événement est annulé (suite aux divers attentats de la journée sombre du 13 novembre 2015). Je suis entre le dégoût et la déception... Je voudrais vous remercier toutes les personnes ayant passé du temps pour organiser cet événement que j'attendais avec impatience, car il était l'occasion pour moi de faire de belles rencontres. Ce n'est que parti remise...

L'association Toulibre organise les samedi 21 et dimanche 22 novembre 2015 la cinquième édition du Capitole du Libre , un évènement consacré aux logiciels libres et à la culture libre , orienté à la fois vers le grand public et le public spécialisé.
Dates : samedi 21 et dimanche 22 novembre 2015
Lieu : ENSEEIHT Institut National Polytechnique de Toulouse 26, rue Riquet, 31 000 Toulouse
Site Web :https://capitoledulibre.org
Association Toulibre http://toulibre.org
Le Communiqué de presse

De nombreuses conférences auront lieu en parallèle avec différents intervenants. Le programme complet est en ligne sur le site https://capitoledulibre.org.

Pour suivre les annonces etc. il y a le hashtag #cdl2015 sur Twitter.

Mes deux conférences

Samedi 14h - 15h FirefoxOS l'os pour mobile par Mozilla
Thématique : Technologies Web
Description Qu'est ce que FirefoxOS l'os pour mobile par Mozilla, quel est son but, son fonctionnement, ses spécificités.

Samedi 16h30 - 17h30 Vie privée, donnée personnelles et Internet
Thématique Cryptoparty : défendre sa vie privée
Niveau Débutant
Description Est-il possible d'avoir une vie privée sur Internet ? Qu'en est-il de nos données personnelles ? On me parle d'espionnage, c'est quoi ? Que savent Google, Facebook et autres entreprises sur moi ? Que puis-je faire contre ça ? Venez découvrir, comprendre et avoir une réponse à toutes ces questions et d'autres, de façon simple et accessible au grand public.

Me rencontrer ?

Je serai présent sur place les deux jours, et un peu plus disponible le dimanche, peut être est-ce l'occasion de vous rencontrer ou vous revoir ?

S'abonner à NextInpact

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Dans le vaste débat sur les publicités qui sont bloquées par les Internautes et le fait que ça tue la presse sur Internet, que cela conduit à des pop-up intrusive pour dire que l'on est un méchant car on bloque les publicités pour aller voir un article sur les 10 chatons les plus mignons d'Internet, il y a l'initiative de NextInpact qui est on ne peut plus louable. Suffisamment bonne pour que je prenne le temps de rédiger un billet. Car eux, Ils ont compris.

Quand on prend un abonnement, comme le montre la capture d'écran, on a accès à différentes options permettant de bloquer les publicités, les trackers, et de surfer sur le site sans diffuser toutes les données personnelles qui habituellement sont prises à notre insu (sauf si on a ajouter des extensions dans son navigateur. Mais là on en revient au débat du blocage de publicités, source de revenus de la plupart des sites). Le site Nextinpact a donc le respect de la vie privée de ses abonnés.

L'abonnement commence à un tarif on ne peut plus raisonnable de 35 euros par an. Pour pouvoir accéder à une information de qualité via des dossiers réservés aux abonnés, il faut payer. Oui, quelque part, c'est la fin du web gratuit pour les sites professionnels. Mais on ne paie plus via ses données personnelles, sa vie privée et les publicités. On paie via de l'argent. Le web gratuit de qualité restera encore, via les blogs des passionnés prêt à partager gratuitement (ou en payant, pour l'hébergement par exemple). Par exemple, pourquoi puis-je me permettre de publier tout ça gratuitement ? Parce que j'ai un emploi et parce que je suis rémunéré à côté. Parce ce blog, c'est ma passion, c'est sur mon temps libre et personnel que j'enrichis son contenu. Et parce que ce blog est hébergé chez Free (pour ça, je paie indirectement vu que je suis abonné à Free depuis toujours). Ce blog n'est pas ma source de revenus.

Pour en revenir à NextInpact, ils font du vrai journalisme. De très bons billets. Ils ont beaucoup contribué pour lutter contre les lois liberticides votées par les gouvernements successifs ces dernières années. Alors faites un geste, soutenez les. Abonnez vous. Et vous protégerez ainsi votre vie privée, mais en respectant leur travail, en leur permettant de continuer de nous informer et de lutter pour la défense de l'Internet que j'aime. Merci pour eux.

Firefox OS 2.5 - Spark - Premières impressions

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Pour la rédaction de ce billet je me base sur celui de la Communauté Mozilla francophone Firefox OS 2.5 et toutes les joyeusetés annoncées à Whistler dont je reprends des parties (citation en italique) en donnant mon avis sur les nouvelles fonctionnalités que j'ai pu tester.

Ce n'est billet n'est pas un test complet et détaillé, c'est plus un premier test - billet pour communiquer sur cette version. D'autres billets plus détaillés arriveront sûrement dans les prochains jours ou semaines je pense. Par conséquent, beaucoup de fonctionnalités seront à tester et mes remarques sont un premier aperçu.

Appareil de test

Un ZTE Open C fr (j'en ai 2, un que j'utilise au quotidien en version 2.2 et un pour tester les versions à venir) sur lequel j'ai mis les builds communautaires. Pour la version 2.5, c'est le canal 2.5 Spark, datée du 25 octobre que l'on trouve ici.

2.5, Spark ?

La version 2.5 correspond à la branche du code source pour les couches Gecko (le moteur) et Gaia (l'interface et les applications fournies par défaut).

La version que je teste inclus Spark. Je précise et j'insiste sur Spark car Spark est un ensemble d'outils, personnalisations et fonctionnalités intégrées. Spark est destiné à permettre aux utilisateurs de personnaliser leur expérience, d'hacker tout ce qu'ils veulent Source.

Installation de cette version

Comme n'importe quel build communautaire, on passe par la mise à jour via une SD card. Par contre, attention. Pour utiliser les fonctionnalités liées à Spark, il y a nécessité d'activité l'option développeur et cela se fait via un message d'avertissement indiquant que cela effacera toutes les données. On doit d'ailleurs valider 10 fois (un compteur se décrémente).

Et effectivement cela efface bien le téléphone car au redémarrage, on se retrouve à tout ressaisir (choisir la langue, code du wifi etc.) comme lors du tout premier allumage.

PENSEZ A SAUVEGARDER AVANT

Rq : dans mon cas c'est un téléphone de test donc je pouvais me le permettre.

Premières impressions

Cette version est aussi réactive que la version 2.2, si ce n'est quelque transition d'application un peu lente (mais probablement liée au manque de réactivité de l'appareil quand il est trop sollicité, on reste sur le même hardware, un ZTE Open C...).

Pour les applications liées à Spark, ce n'est pas forcément intuitif pour toutes les nouvelles fonctionnalités, il faut presque un mode d'emploi !

Ce qui ne change pas

Les applications d'appel, mail, calendrier, le paramétrage (à quelques nouvelles entrées près) sont les mêmes et on n'est pas perdu.

Gros changements qui me plaisent

On peut épingler un site web il est alors en "bouton" sur la page d'accueil (comme avant, ça met le favicon du site) ou une page. Dans ce cas, la page est sur un 2ème bureau. On a donc des favoris en plus grand.

On a un raccourci pour ouvrir les liens dans un navigateur en mode privé, on peut d'ailleurs demander à toujours naviguer dans ce mode (via le paramétrage).

Personnalisation extrême

le plus grand changement dans Firefox OS est la désormais personnalisation extrême. Si vous n'aimez pas un thème ou une fonctionnalité d'application, modifiez-en le CSS ou le HTML

En effet, comme on le verra dans la suite et dans des prochains billets, les fonctionnalités de Spark, c'est de personnaliser et customiser son interface. Pour rappel, les technologies de Firefox OS, ce sont HTML5/CSS3/Javascript. L'interface Gaia, ce n'est que du web (et le tout repose sur Gecko le moteur de rendu que l'on retrouve aussi dans le navigateur Firefox).

Le Customizer

« Customizer » (« personnalisateur »), un outil qui peut être appelé dans toute application en utilisant un geste de deux doigts ou l'application lanceur, de la même façon que les outils de développement sur ordinateur, mais avec de meilleures commandes pour le mobile. Cela peut être utilisé pour en apprendre davantage sur les applications, les modifier et enregistrer vos modifications afin que l'application deviennent désormais tout ce que vous voulez.

Le Customizer peut être utilisé pour créer une application toute entière à partir de zéro, si vous le désirez. Il est livré avec des modèles (templates) sur lesquels vous pouvez commencer votre travail et des widgets que vous pouvez embarquer dans vos applications.

A tester.

Hackerplace

Prise en charge des modules complémentaires. L'injection de JS et de CSS dans n'importe quelle application est possible. Un gestionnaire de modules complémentaires est inclus dans l'application de paramètres.

« Hackerplace », un marketplace pour des applications et modules complémentaires plus expérimentaux qui n'ont pas encore été approuvés pour le Marketplace. Il se concentre sur des bidouillages cool que les membres de la communauté ont produit et sur des applications remplaçables.

J'ai installé un ou deux modules et une application (un autre dialer). Il faut espérer que la communauté soit active et que ce hackerplace se remplisse avec plein de fonctionnalités et modules intéressants et utiles.

P2P Sharing

« P2P Sharing » (partage en P2P), une application pour découvrir rapidement des personnes à proximité et partager des applications, des modules complémentaires et des thèmes avec eux via Wi-Fi et WiFi Direct.

Il faudrait que je voie avec quelqu'un ayant un téléphone sous Firefox OS 2.5 pour tester cette fonctionnalité.

Theme Editor

« Theme Editor » (éditeur de thèmes), une application pour gérer les thèmes de votre appareil, par exemple en modifiant le texte, le fond et les couleurs des composants dans tout l'appareil.

Voici un aperçu en images :

On peut tout personnaliser : couleurs des boutons, du fond etc. pour créer un nouveau thème (plus contrasté, adapté à des handicaps visuels par exemple). Une bonne chose.

Bugzilla Lite

« Bugzilla Lite », une version allégée de Bugzilla inclus dans le système. Il sera utilisé pour rapporter les bogues des produits du Fox et obtenir des nouvelles de leurs messages.

Là encore, à tester.

Achievements

« Achievements » (réalisations), un système pour récompenser les utilisateurs qui ont accompli des tâches de développeurs et expérimenter.

On est dans la gamification, pour inciter les développeurs et bidouilleurs à utiliser les fonctionnalités de hack de l'interface fournie par cette version. Là encore, à tester.

BuddyUp

« BuddyUp » (compagnon), un service pour poser des questions et obtenir des réponses de membres de la communauté. Vous pouvez également être de l'autre côté et répondre aux questions des utilisateurs.

Présent dans cette version, les quelques questions sont en anglais ou en espagnol. Il faudra voir si ça se développe avec la communauté francophone. A voir également si j'ai le temps de m'impliquer dans cette initiative. Mais ce sera alors peut être via la version web et pas depuis le ZTE (écran un peu petit et pas pratique pour une saisie de réponse assez longue).

Webmaker

« Webmaker », une application qui facilite la création de choses sur le Web, à savoir faire vos propres pages web, vidéos interactives, remix, applications mobiles et de plus – apprendre sur le tas les mécaniques du Web, le code et d'autres compétences précieuses.

J'ai lancé, ce n'est pas pratique sur un petit écran. Il faudra que je teste ça en détail. En tout cas c'est présent dans cette version.

Remplacer les applications existantes

Toutes les applications système telles que les applications numéroteur, messages, contacts, etc. sont remplaçables.

J'ai installé un nouveau numéroteur. C'est moins propre/beau que le numéroteur par défaut, mais cela montre bien que l'on peut développer des alternatives aux applications fournies par défaut si celle-ci ne répondent pas à nos attentes et besoins.

Les permissions et le mode développeur

Toutes les permissions sont déverrouillées avec le mode développeur activé.

Comme je le disais en introduction, j'ai dû activer le mode développeur. Il faut que j'approfondisse la gestion des permissions dans ce cas (peut on les remettre /désactiver au cas par cas ?).

Applications de productivité

Les applications de productivité comme les notes, une calculatrice et l'agenda seront mises à jour et elles pourront toutes être personnalisées.

L'application Calculatrice est propre, mieux que celle que j'avais trouvé via le Market. Elle a un design en harmonie avec le reste des applications Gaia par défaut, une bonne chose.

Pour la personnalisation, je dois tester.

Réseaux sociaux

Des applications de réseaux sociaux incluses d'origine dont Twitter, Facebook, Yammer et d'autres à venir.

N'utilisant pas Facebook depuis mon téléphone, je l'ai enlevé. On a aussi What's App. A tester. Personnellement, j'ai remis l'application Diaspora.

Client IRC

Il y a un client IRC intégré. C'était une demande de certains membres de la communauté (voir mon billet FirefoxOS - Quelles sont les applications manquantes ?) Ces personnes seront contentes.

Je n'ai pas encore testé.

Mozilla Speach

Dans la version testée, on a Mozilla Speach, un équivalent de SIRI d'Apple ou Google Now. Au premier lancement on est averti que des données vocales sont envoyées sur les serveurs de Mozilla. Une fois l'application lancée, j'ai eu un plantage avec écran blanc et nécessité d'enlever la batterie. Aucun moyen d'arrêter/redémarrer le téléphone. Plusieurs tests arrivent au même résultat. On verra avec les prochaines mises à jour.

En conclusion

Comme je le disais en introduction, ce n'est billet n'est pas un test complet et détaillé, c'est plus un premier test - billet pour communiquer sur cette version.

Cette version apporte donc la personnalisation, le hack de tout ce qui apparait à l'écran. On peut alors adapter le thème général, le design des applications, pour des raisons d'ergonomie ou d'accessibilité par exemple... On pourra partager ces modifications...

Elle est dans la continuité des versions antérieures numérotées 2.x, mais le fait que l'on soit passé de 2.2 à 2.5 (un saut de 3 versions mineures dans l'incrémentation du numéro de version) est significatif. On passe un cap.

Avec cette version et sa personnalisation, Mozilla incite les geeks et autres hackers à s'approprier l'OS, à le personnaliser pour qu'ils répondent à leurs besoins (ce que l'on n'a pas chez les autres OS), se démarquant ainsi de ce qui existe déjà. Mais incite aussi les constructeurs à personnaliser Firefox OS pour fournir une autre expérience utilisateur (Firefox OS est disponible pour certains téléviseurs de la marque Panasonic par exemple).

Il faudra voir si la communauté joue le jeu du hack et de la personnalisation, si des choses intéressantes en ressortent. En tout cas Firefox OS n'est pas mort et prend des directions intéressantes même si très geek. A suivre...