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Le blog de Genma

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Philosophie de vie

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Dans ce billet, je voudrais expliquer une des philosophies qui dirige ma vie. Cette philosophie (je ne sais pas comment le dire autrement, je ne suis pas assez littéraire pour ça), c'est le principe suivant :

Savoir ce que tu veux, te donner les moyens de l'obtenir, ne rien regretter. Telle est ma philosophie de vie.

Savoir ce que tu veux. Il faut se définir ce que l'on souhaite, un objectif à atteindre. Un objectif peut être quelque chose de simple ou au contraire quelque chose de complexe.

Se donner les moyens de l'obtenir Pour atteindre l'objectif que l'on s'est fixé, il faudra faire des choix, des concessions, des sacrifices. Le temps que l'on consacrera à ce projet, à ces objectifs, c'est autant de temps qu'on ne passera à faire autre chose. Une façon de se donner les moyens de l'obtenir, c'est de pratiquer le lifehacking par exemple, pour gérer au mieux son temps, les tâches à faire etc.

Ne rien regretter. C'est là la partie la plus dure. Comme on aura fait des choix, des sacrifices, des concessions, on peut être tenter de regretter. De regretter ce que l'on n'a pas fait, ses choix, de se dire "et si..."

D'autant plus que si au final on a raté l'objectif que l'on s'était défini en ayant défini ce que l'on voulait. On pourra ne pas l'avoir atteint pour des raisons indépendantes de nous ou au contraire parce qu'au final, on n'aura pas fait tout ce qu'il fallait, parce que les choix ou sacrifices étaient trop importants. Nombreuses sont les causes qui peuvent mener à l'abandon ou l'échec du but que l'on s'était fixé. Il faudra alors prendre sur soi, et ne pas regretter. Il ne faudra pas ruminer son échec, considérer que l'on aura perdu du temps ou aurait dû faire autrement. Il ne faut pas regretter. Car le temps que l'on aura passé pour ce projet, c'est qu'on voulait le faire. C'est ce que l'on avait choisit.

Ce qu'il faut aussi voir et comprendre, c'est que l'on peut avoir plusieurs objectifs en paralèlle, de plus ou moins longue durée.

Des exemples concrets ?

Je veux procrastiner. Ce que je veux : procrastiner. Ce que je fais : rien. Ne rien regretter : oui c'est du temps où j'aurai pu faire avancer tous ces projets qui n'avance pas, mais j'ai fait le choix de ne rien faire. Je ne dois pas regretter. J'ai choisi de ne rien faire.

J'apprends une nouvelle langue. Je vais passer du temps, du temps que je ne consacrerai pas à autre chose. Les jours, semaines, mois, années passent. Et je n'ai pas pu avancer sur d'autres projets. Et au final, je me rends compte que savoir cette langue ne me sert à rien, ou que, comme j'ai fini par abandonner, j'aurai peut-être dû faire autre chose. Non. Si j'ai passé du temps à apprendre cette langue, c'est que c'était un choix, j'ai fait ce que je voulais.

Conclusions

La vie est un peu plus complexe et ne peut pas de résumer / se cantonner à une phrase, cette philosophie n'intègre pas la notion de plaisir (il est important que l'objectif que l'on se fixe soit quelque chose qui nous fasse plaisir et limite les contraintes par exemple). Mais c'est là une bonne base que j'utilise depuis plus d'une quinzaine d'années et cela marche relativement bien. Et du coup, je la soumets à votre vision et jugement, via ce billet de blog.

Émission Blockbuster sur France Inter

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Du lundi au vendredi à 11h, sur France Inter, par Frederick Sigrist Une plongée dans ces hits du cinéma / de la littérature, ces albums de légende, ces séries inoubliables…

Un Blockbuster est une œuvre qui a eu un succès mondial. A chaque émission son thème et on retrouvera des sujets divers et variés de Dallas à Harry Potter, de Zelda à Star Wars en passant par La Fièvre du samedi soir et Grease ou encore Millénium. Ce qui en fait une émission aux sujets divers et hétéroclites, ayant pour point commun d'avoir été un Blockbuster.

L'émission s'articule toujours autour d'un même format :
- présentation et discussions autour de l'œuvre avec des invités et spécialistes en rapport (ayant généralement écrit un livre sur le sujet ou assez lié).
- Son impact dans la culture populaire
- Petit jeu de type questionnaire autour des chiffres
- Interview et portrait d'un ou une geek sur le domaine
- Blind-test musical
Le tout entrecoupé de musique régulièrement (tous les quart d'heure) et rythmée avec des extraits musicaux (ça reste très radiophonique).

Cela dure un peu moins d'une heure et ça passe très vite, c'est une émission de qualité, un très bon divertissement de l'été en cette période où beaucoup de podcast font une pause estivale. Je prends plaisir à redécouvrir des œuvres très connues à travers d'autres regard. A écouter, c'est disponible ici : https://www.franceinter.fr/emissions/blockbuster.

De la différence

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

D'où je viens

Pour rappel, j'ai 38 ans, je suis donc un enfant des années 80, qui a donc passé une bonne partie de mon enfance devant les émissions télévisées, les films, les chansons et autres musiques passées à la radio. J'ai donc eu une enfance en France, et même si chaque vécu et particulier, je dirai que j'ai avant tout une culture européenne mais avant tout française (vu que j'ai suivi mon éducation en France), sur fond de culture mondiale américanisée (vue toute la pop-culture et films que j'ai vu), mixée à la pop-culture japonaise (vu tous les animes et manga que j'ai vu, puis les livres et autres documentaires sur le Japon que j'ai pu voir, de part mes centres d'intérêt).

L'autre

J'ai plaisir à discuter avec quelqu'un qui est totalement différent de moi, pour découvrir la culture de l'autre, son vécu, sa personnalité, ses origines et chasser les a priori, les idées préconçues... Quand je rencontre une nouvelle personne, je commence par poser quelques questions, pour en apprendre plus sur la personne, ce qu'elle aime, qui elle est. Et c'est d'autant plus vraie quand la personne a des origines tout autre que moi. Ces discussions m'apporte beaucoup d'enrichissement personnel.

Et pourtant

Et pourtant, quand je fais un peu le bilan de ma vie sociale (voir à ce sujet mon billet , je constate que je ne suis pas dans la diversité. Je suis dans ma bulle. Que ce soit de part mes activités professionnelles, associatives, je côtoie des personnes assez semblables à ce que je suis. Un cadre supérieur, éduqué, français, blanc. Par chance, mon entreprise est dans la diversité et nous avons un certain nombres de personnes d'origines diverses donc racisées.

Des différences de générations

Je le constate tous les jours, j'ai un certain âge, j'ai plus de 10 ans de différence avec certains de mes collègues. Cette différence d'âge, je la ressens avant tout dans la maturité professionnelle. Non pas dans la connaissance mais dans l'affirmation de soi, le fait de prendre certaines décisions. Certains diront que cela s'appelle l'expérience.

Mais je la ressens aussi dans les blagues, les références à la pop-culture (citations de films, musique, livres ou autres). Il y a une sorte de décalage entre ce qui m'a forgé moi, en terme de culture et de centre d'intérêt, et ce que la personne en face de moi connait.

Et c'est encore plus flagrant avec mes usages d'Internet, qui n'ont rien à voir avec ceux de tout une génération plus jeune que la mienne. Ce sera le sujet d'un prochain billet que je suis en train de rédiger. A suivre.

Trop de différence

Parfois, la différence est trop grande, trop importante. Il y a beaucoup de différence, il n'y a aucun point commun, aucun centre d'intérêt commun. Il y a comme une sorte d'incompréhension de l'autre qui s'instaure. Et je trouve ça dommage... Je trouve ça dommage car j'aimerais découvrir l'autre, en apprendre plus sur, mais ce n'est pas possible. L'autre ne sait pas ou ne veut pas partager, n'a pas de sujet de conversations qui m'intéresse, ou alors je ne sais pas capter son attention et l'intéresser...

Prendre de l'âge

Les différences de cultures, de génération etc. me font sentir que d'une certaine façon, je vieillis. L'écart d'âge se fait sentir. Encore quelques années et j'aurai passé plus de temps en couple que seul..., un exemple parmi tant d'autres...

Assez souvent, j'ai besoin de me retrouver dans mon petit cocon. Je vis dans la nostalgie mais surtout dans le nostalgeek, je rejoue encore et encore aux mêmes jeux, je fais du retrogaming pour jouer des jeux auxquels je n'avais pas encore joué. Et je suis à contrario dans la nouveauté, je regarde des nouvelles séries, des nouveaux films. Mais je revois aussi les anciens films que j'ai déjà vu des dizaines de fois et que je connais par cœur, plutôt que de voir une nouveauté, mais assez insipide, pâle remake d'un film que je connais par cœur...

Je ne suis pas dans le c'était mieux avant car ce ne l'était pas, c'était différent, autre chose, tout comme le futur sera différent, autre chose. Je trouve juste dommage qu'en prenant de l'âge, je m'éloigne de plus en plus de toute une partie de la population qui n'était pas née quand j'avais leur âge.

Et cela me pose un soucis car dans ma volonté de partager mes connaissances, d'aller vers eux, il faut que je m'approprie leurs codes, leurs façons de faire et de voir le monde, leurs usages des nouvelles technologies...

Conclusion

A la relecture de ce billet je me dis que je devrais peut-être prendre le problème sous un autre angle : pourquoi ne pas aborder les nouvelles générations comme j'aborde quelqu'un qui est différent de moi de part ses origines. Ces personnes seraient alors des personnes qui ont à partager, à m'offrir leurs vécues, leurs expériences, leurs connaissances et visions de la vie. Et à mon tour, je pourrais faire de même. Il faudrait que j'approfondisse la question dans cette direction.

Je s'appelle root

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Avec les semaines et les mois, je gagne en expérience et en maturité dans mon nouvel emploi et dans mes nouvelles responsabilités. Afin de progresser et de poursuivre dans ce sens, je participe à un projet de mise à jour de la cartographie du parc de serveurs afin de voir où des optimisations et améliorations pourraient être apporter pour poursuivre le travail d'industrialisation.

Et au cours d'un point de suivi, quand la direction dit de vous et devant vous « j'ai entièrement confiance en Genma », d'un seul coup, la voix de l'Oncle Ben susurre à vos oreilles « un grand pouvoir entraîne de grandes responsabilités ».

Le poids de la responsabilité est là. Mais cela fait partie de mon métier, de mon professionnalisme, maturité et expérience acquise avec les années. Je considère cela comme une nouvelle reconnaissance et contribution à mon épanouissement plutôt que comme une surcharge de travail (même si cela en sera probablement une, mais à moi de savoir m'organiser en conséquence, et la encore le lifehacking sera d'une grande aide).

Je s'appelle root

Je suis désormais root sur les machines de production. Au cours de ma carrière j'ai souvent eu à gérer des machines en production avec les problématiques associées (panne à résoudre en urgence par exemple, avec application d'un mode dégradé….), je sais donc comment je gère ces responsabilités, la pression et le stress dans des situations d'urgence.

Être root, c'est avant tout savoir exactement chaque commande que l'on peut faire ou au contraire ne pas faire, ne pas se précipiter dans l'urgence. Faire des sauvegardes / copie des fichiers de configuration que l'on va modifier avant de faire la modification... Ne pas faire les mises à jour juste comme ça mais les planifiées, étudier leur impact (compatibilité de l'existant, régression possible ou non). Bref un vrai travail de sysadmin dans les règles l'art m'attend et j'aime quand tout est bien carré, propre et organisé.

Transfert, autolargue... Mechapanda, Go !

Mon nouveau projet (ajouté aux projets en cours), c'est d'abord de connaître et maîtriser l'infrastructure existante pour ensuite l'améliorer. Et aussi qu'une personne de plus est la connaissance.

Je relis le wiki, j'enrichis et je complète. Je dois être à même de comprendre et de savoir faire de part mes bases d'administration système. Et j'anticipe ainsi et aussi l'arrivée de nouveaux venus dans l'équipe à qui je pourrais ainsi faire un transfert de connaissances et compétences. Bonjour à eux vu que ce sont des lecteurs de ce blog.

Cela me permet d'apprendre peu à peu des nouvelles technologies comme Xen, KVM, Ansible... Comme j'aurai un peu de temps avec les congés d'été, je pense que je prendrais le temps d'approfondir mes connaissances et de synthétiser tout ça dans des billets de blog technique qui seraient alors publiés au fil de l'eau dans les semaines de septembre et octobre. On verra si j'arrive à mener à bien ce projet. A suivre.

Le guide de survie Tails

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Un petit billet pour parler d'une initiative que je trouve sympathique : un guide de survie Tails. Comme indiqué sur le site,

Ce guide de survie n'est pas réalisé par l 'équipe de TAILS, il doit donc être utilisé avec une prudence raisonnable par tous et toutes.

Il est issu d'un travail de formation mené par des militant-e-s au sein de leurs organisations. Il est mis à disposition comme outil pratique sans aucune garantie : seule la documentation officielle de TAILS fait foi et elle seule doit servir de référence en cas de doute.

Il est mis à jour une à deux fois par trimestre, n'hésitez pas à passer sur ce blog pour vérifier si une nouvelle version est sortie.

Si vous détectez des erreurs, des imprécisions ou des failles de sécurité dans le guide, n'hésitez pas à nous contacter pour nous en faire part.

Nous avons pour projet de créer un guide en ligne en plus de la version téléchargeable en pdf. Aucune date fiable ne peut être donnée pour le moment, mais nous espérons que ce projet sera complété à l'horizon 2017-2018.

Editer par Chouette couette et Grosses Moustaches, il y a donc deux documents
- Guide de survie
- Tails - Pas de panique
en couleurs, avec plein de captures d'écrans et d'explications (avec des flèches qui indiquent où cliquer...). Un exemple :

C'est du pas à pas, c'est pratique pour se familiariser avec le fonctionnement et l'usage de Tails. A recommander.
Enfin, penser ensuite à aller dans un-e Café vie privée / Cryptoparty / Chiffrofête pour valider votre usage.