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Le blog de Genma

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Lucifer - la série

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Synopsis

Fatigué d'être le « Seigneur des Enfers », Lucifer Morningstar abandonne son royaume et s'en va à Los Angeles où il est propriétaire d'une boîte de nuit appelée « Lux ». Lucifer a reçu le don de contraindre les gens à révéler leurs désirs les plus profonds. Un soir, Lucifer assiste au meurtre d'une chanteuse pop devant son club. Il décide donc d'aller à la recherche du coupable et croise sur son chemin une policière nommée Chloe Decker, qui résiste à son don et lui met des bâtons dans les roues. Pendant que Lucifer Morningstar et Chloe Decker font équipe pour trouver le meurtrier, Dieu envoie l'ange Amenadiel sur Terre pour convaincre Lucifer de régner à nouveau sur l'Enfer.

La critique de Genma

Découverte un peu par hasard sur conseil d'un couple d'ami, j'ai commencé à regarder la série Lucifer sur Netflix et j'ai accroché à tel point que je suis on ne peut plus à jour sur la diffusion de la série.

J'ai beaucoup aimé le personnage de Lucifer. Il a pour principe de ne jamais mentir. De fait quand il parle de sa condition d'ange, de son père, Dieu, de l'Enfer, tout le monde pense qu'il utilise des métaphores, qu'il se crée un personnage de part son prénom insolite... Le décalage et les quiproquo sont de fait nombreux et apporte de l'humour.

L'humour : il est présent régulièrement, avec des personnages intéressants, attachants, dont le background est développé épisode après épisode. Les personnages évoluent, changent, gagnent en profondeur et leurs relations évoluent. Et les rapprochements, la complicité augmentant avec le temps, l'humour est de plus en plus présent dans des remarques, des traits d'esprits. On n'est pas dans le mode "punch line à la Tony Stark comme dans un film de Marvel" mais plus dans des traits d'esprits. Et même de nombreuses références à la pop culture Geek : Lucifer est un geek, à n'en pas douter. J'ai ri jusqu'à plusieurs fois par épisodes.

Lucifer joue aussi de son charisme et de son charme, des nombreuses conquêtes qu'il cumule, de son personnage qu'il crée comme pour se protéger de la souffrance. Le tout sur fond de sa relation avec Chloe, mi amour, mi amie, cette ambiguïté permanente, lié à un fil rouge de la saison 2... Lucifer est un personnage complexe, qui évolue. Lucifer, de part sa condition d'être surnaturel, n'est pas à l'aise avec les comportements humains et les codes humains, il dit toujours la vérité. De fait, il heurte les sensibilités des gens mais quand il blesse les gens qui lui sont chers, il souffre. Il apprend à devenir humain, il devient humain. Et je me reconnais dans cette évolution, cette torture de vouloir bien faire et de faire souffrir des gens qu'on aime...

Le fil rouge des différentes saisons est sympathique et facile quand on a vu l'arc des anges de Supernatural (saison 7 et suivantes). Pas de complexité particulière et de volonté de faire un scénario tordue. C'est distrayant, plaisant. Mais efficace.

La musique... Que dire de la musique. Lucifer joue au piano et des parties de chansons et scènes sur fond de musiques sont mémorables. J'ai commencé à revoir des extraits en vidéo sur Youtube. Certaines sont des spoils donc à revoir uniquement quand on a va vue la série. Mais la scènes de reprise au piano de Sinnerman de Nina Simonne ou encore de Unforgiven de Metallica... Elles m'ont données et me donnent encore des frissons à chaque revisionnage.

Évolution et relation des personnages, les acteurs, les scénarios des épisodes, la musique... Définitivement j'adore cette série. Tout me plaît. A recommander.

Supergirl de Reamonn

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

A l'été 2000, comme tous les étés, je passais mes vacances en Pologne, dans un tout petit village dans un coin paumé. J'ai sympathisé avec un gars qui est venu passé quelques jours chez sa grand-mère et du coup, nous passons nos après-midi à discuter de tout et de rien, et surtout à regarder la télévision. Car la seule distraction, c'est la télévision par satellite avc un accès à différentes chaînes gratuites. Parmi ces chaînes, des chaînes allemandes et les chaînes musicales VIVA. Ayant appris l'Allemand en 1ère langue depuis le collège, en 2000, je comprends encore assez bien et je peux suivre une émission de télé sans soucis (j'ai beaucoup perdu depuis par manque de pratique). J'ai donc passé des après-midi entier à regarder des clips. L'une des deux chaines, VIVA 2, donne déjà dans le nostalgique avec des clips classiques des années 80.

Dans ces années là, les musiques et les hits du top 50 en Allemagne ne sont pas les mêmes que celles que l'on a en France, je découvre donc des nouveaux groupes, dont des groupes Allemand. Hit du moment, Supergirl de Reamonn passe en boucle plusieurs fois par jour. La page Wikipedia (uniquement en anglais) confirme que ce single n'a été diffusé que dans des pays de l'Est de l'Europe ou Germanophone (Suisse).

Quelques années plus tard, à l'heure de gloire de Kazaa et du modem 56k, j'ai pu retrouvé des fichiers au format mp3 du groupe (ouh le vilain pirate), avant de finir par trouver le CD en import dans une Fnac Parisienne. En 2017, fini le mP3, on est passé au streaming en vidéo avec Youtube et le clip de la chanson est disponible en ligne. Si vous souhaitez le voir, cliquer ici Reamonn - Supergirl (Official Video HQ) sur Youtube

Un clip d'époque, qui alterne des images du groupe en train de jouer et un mini-film qui raconte une sorte d'histoire. Comme beaucoup de clip de cette époque. Ca a sûrement vieilli, ce n'est pas Thriller de Mickael Jackson niveau réalisation, mais quand je le revois, je repense à cette époque, à mes souvenirs. Ca s'appelle de la nostalgie.

Du même groupe, deux autres chansons sorties en single "Star" et "Josephine", que j'écoute là encore avec nostalgie de la fin des années 90 et de mon adolescence...

Une autre fois, je vous parlerai peut être de ce groupe de rock gothic finlandais, à l'origine du Love Metal, HIM. Avec son symbole de l'Heartgram (un pentagramme en forme de coeur) et ses deux albums phare au titre évocateur "Greatest Lovesongs Vol. 666" et "Razorblade Romance".

Cachet

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

L'objectif de Cachet est d'avoir sur une page partagée de façon publique et sous une URL du type status.monsite.com un affichage de l'état de son infrastructure selon différents éléments comme : panne majeur, partielle, une maintenance, un historique.

Plutôt qu'un long discours un bon exemple de mise en oeuvre est la page https://status.framasoft.org qui liste pour les différents services fournis par Framasoft dans le cadre du projet Degooglisons l'état du dit services, les opérations de maintenance ou les problèmes rencontrés.

De plus en plus de service en ligne et d'entreprises proposent une page de ce type. La plupart ont recours au service payant Status.io.

Un logiciel libre existe, Cachet : The Open Source Status Page System cachethq.io et c'est d'ailleurs sur ce logiciel que repose le système de status de Framasoft.

Parmi ces fonctionnalités, Cachet propose donc :
- de lister les différents services
- de lister et reporter les différents incidents
- l'interface et l'aspect sont personnalisables via un éditeur de feuille de style
- le langage Markdown est supporté pour l'édition des messages
- il y a une API en JSON
- disponible dans différents langues
- il est possible de souscrire / s'abonner par mail pour recevoir des messages quand un statut ou un incident est saisi.

Pourquoi Cachet ?

Au delà du fait que ce soit un logiciel libre, il y a le soucis de transparence et de communication vis à vis des clients. Et c'est là,à mon avis un très bonne pratique qui permet de consolider la relation client en créant une relation de confiance : oui il peut y avoir des erreurs, des soucis, des indisponibilités, mais on est transparent (et on suite à l'incident on fait un retour d'expérience, on cherche à comprendre et apprendre pour que l'erreur rencontrée ne se représente pas ; mais c'est là un autre sujet).

Recevoir des notifications

Il est donc possible de s'abonner par mail ou via un fil RSS/Atom que l'on ajoutera à son agrégateur préféré. La configuration du serveur d'envoi de mail se faisant dans le fichier de configuration au moment de l'installation.

Mise en place

Pour installer, il suffit de suivre la documentation https://docs.cachethq.io/docs/installing-cachet

Il existe également un paquet pour Yunohost https://github.com/YunoHost-Apps/cachet_ynh.

Les petites choses que j'aime bien

C'est assez facile à mettre en place et à utiliser (encore plus dans le cadre du paquet YunoHost). Il est possible de définir des modèles de messages que l'on utilisera selon les besoins. Facile et pratique pour communiquer sur une maintenance régulière par exemple. C'est assez léger (ça reste une page web HTML avec un CSS), c'est simple et efficace et intuitif à l'usage. C'est personnalisable pour avoir le logo de son entreprise et les couleurs / styles du site web si nécessaire.

Prochaine étapes

Dans les prochaines étapes il y a :
- l'installation sur Plesk (l'installation nécessite l'accès aux commandes php & composer, un tutoriel sera donc fait pour expliquer tout ça dès que je l'aurai fait.
- utiliser l'API : pour avoir des modifications automatisées et non plus à la main. Pour cela il existe des modules pour être utilisé avec un service de monitoring (Centreon, Zabbix). Exemple https://github.com/qk4l/zabbix-cachet

Borg comme outil de sauvegarde

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Les sauvegardes sont quelque chose de fondamental (Sauvegarde la règle des 3-2-1) et j'en parle régulièrement sur ce blog.

L'importance c'est aussi de pouvoir restaurer Sauvegarde et restauration et je cherche depuis un moment un outil simple, fiable, sécurisé qui permet d'automatiser un peu.

Dans sa conférence au JRES 2017, Luc Didry aka Framasky, administrateur système de l'association Framasoft a fait une conférence très intéressante sur le sujet de Quelle infrastructure pour dégoogliser Internet ?. Le fichier pdf complet de la conférence est disponible en ligne ici JRES 2017 - Luc Didry - Quelle infrastructure pour dégoogliser Internet ?

Je cite la partie concernant les sauvegardes et plus particulièrement sur l'outil Borg :
En ce qui concerne les services à forte volumétrie tels l'hébergement de fichiers (Framadrive, Framadrop) ou l'hébergement d'images (Framapic), nous avons préféré recourir à une autre solution. En effet, ces sauvegardes représentent plusieurs téraoctets de fichiers et nécessitent énormément de temps, ce qui bloquerait les sauvegardes des autres serveurs via Backuppc (car celui-ci n'effectue qu'un petit nombre de sauvegardes en parallèle afin de ne pas surcharger le serveur de sauvegarde).

Borg a pour avantages d'être facile à utiliser au sein de scripts shell et de n'effectuer que des sauvegardes par déduplication (aucune sauvegarde complète n'est faite si ce n'est la première). De même, les commandes sont simples et très bien documentées, proposant ainsi une barrière d'entrée relativement faible pour les non-techniciens.
Si Borg utilise la méthode push (envoi des fichiers sauvegardés à l'initiative du serveur sauvegardé) pour effectuer les sauvegardes, celle-ci ne souffre pas du problème habituel de cette méthode : le risque d'effacement des anciennes sauvegardes par un attaquant s'étant rendu maître de la machine sauvegardée.

En effet, les dépôts de sauvegardes peuvent être configurés pour n'autoriser que l'ajout de sauvegardes. Un cript sur la machine hébergeant les dépôts pourra faire sauter ce verrou dans le fichier de configuration pour effectuer la suppression des sauvegardes puis remettre le verrou.

Les sauvegardes de Borg peuvent être chiffrées, fonction que nous avons activée : ces sauvegardes sont stockées sur une storage box de notre hébergeur, une offre ne proposant que de l'espace de stockage avec un rapport volumétrie/prix que nous ne pouvons atteindre en louant des serveurs.

Luc présent également Borg de cette façon :
- il est très simple d'usage ;
- les données sont dédupliquées ;
- les sauvegardes peuvent être compressées ;
- les sauvegardes peuvent être effectuées en local ou à distance ;
- les sauvegardes peuvent être montées (et donc utilisées) comme un système de fichiers classiques.

Les commandes sont du type

borg create -v --stats ./::{now} /home/ #teaser

La syntaxe est simple à s'approprier.

Ce qui me plait c'est que les sauvegardes sont effectivement incrémentales, c'est rapide, léger, ça se monte comme système de fichier pour ensuite récupérer / restaurer à base de rsync si on veut, et les sauvegardes sont chiffrées. Que demander de plus ?

Le site officiel https://borgbackup.readthedocs.io est assez riche et permet déjà de s'approprier la solution.

Des tutoriels pour apprendre et s'approprier Borg :
- BorgBackup, borg pour les intimes
- Monter un serveur de sauvegardes avec BorgBackup

Et un script qui repose sur Borg comme outil de Backup Concierge - Set of tools to help system administrator with maintenance and security of Debian systems

A noter qu'il est possible de faire du Borg avec du Ansible.

La Traversée du temps

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Résumé du film

Makoto est une jeune lycéenne comme les autres, un peu garçon manqué, pas trop intéressée par l'école et absolument pas concernée par le temps qui passe ! Jusqu'au jour où elle reçoit un don particulier : celui de pouvoir traverser le temps. Améliorer ses notes, aider des idylles naissantes, manger à répétition ses plats préférés, tout devient alors possible pour Makoto. Mais influer sur le cours des choses est un don parfois bien dangereux, surtout lorsqu'il faut apprendre à vivre sans !

La critique de Genma

Je ferai une critique en deux parties, la seconde contenant alors du divulgachâge (spoiler), arrêtez vous avant, je le signalerai.

J'ai donc récemment vu La Traversée du temps, Toki wo kakeru shôjo pour son titre original, de Mamoru Hosoda (connu entre pour avoir réalisé Les Enfants loups, Ame et Yuki. Ce film est divertissant et on passe un très bon moment devant. Les remontées et le jeu avec le temps sont très facilement compréhensibles et donnent lieu à des situations et des quiproquos sympathiques. Le dynamisme de Makoto, son caractère et sa volonté de tout faire vite, de changer les choses, servent une histoire sympathique. De part son sujet du jeu sur le temps et une version du voyage dans le temps - remonter dans le passé pour pouvoir changer des éléments clefs et tenter d'améliorer les choses - ce film avait tout pour me plaire et il m'a plus. Mais...

Attention début du divulgachâge !!!

Je l'ai trouvé moins riche et complexe que Kimi no na wa - Your Name (sorti après mais que j'ai vu avant), et surtout j'ai été déçu par la fin du film. Je m'attendais à quelque chose de plus complexe qu'une simple métaphore du passage à l'âge adulte avec l'acceptation de certaines choses. Il aurait pu y avoir quelque chose de plus complexe, en abordant le futur de Makoto, quelques années plus tard, une fois adulte et établie dans sa vie. La montrer en restauratrice de tableau par exemple, montrant qu'elle a trouvée sa voie et l'influence que voyages dans le temps ont fini par avoir... La fin est un peu trop classique et pas assez développée à mon goût. Cela reste un dessin animé abordable par les enfants.

Une amie quand à elle m'a apporté un autre éclairage et une autre approche de ce film. Elle me disait Je l'ai trouvé plutôt optimiste. Le parallèle avec l'histoire de la tante est important : elle vit dans la nostalgie, la mélancolie, c'est elle qui attend celui qu'elle aime, il lui a promis de revenir (dans le passé). Elle est bloquée. Mais pour Makoto, l'avenir est devant elle, c'est lui qui va l'attendre dans le futur et pas l'inverse. La voie est ouverte, la vie continue et ne s'arrête pas comme pour sa tante. Je trouve ça très beau..

Et il est vrai que c'est peut-être là que réside la force de ce film. Dans ce parallèle et cette émancipation que Makoto finit par atteindre.