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Le blog de Genma

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Nextcloud - Avertissements de sécurité & configuration - MySQL caractères sur 4 octets

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Dans la partie Administration, Avertissements de sécurité & configuration, sur une instance Nextcloud installée sur une base Yunohost, qui est passé par quelques versions majeures successives (pour le Yunohost et pour le Nextcloud), j'avais le message d'avertissement suivant :

MySQL est utilisée comme base de données mais ne supporte pas les caractères codés sur 4 octets. Pour pouvoir manipuler les caractères sur 4 octets (comme les émoticônes) sans problème dans les noms de fichiers ou les commentaires par exemple, il est recommandé d'activer le support 4 octets dans MySQL. Pour plus de détails, lisez la page de documentation à ce sujet... https://docs.nextcloud.com/server/18/admin_manual/configuration_database/mysql_4byte_support.html

Différents messages sur le forum de Yunohost et de Nextcloud aborde ce sujet, j'ai trouver une solution à ce problème. Celle de lancer la commande suivante (à adapter pour la première partie avant la commande occ et ses options :

$ sudo -u nextcloud php7.3 /var/www/nextcloud/occ db:convert-mysql-charset Change row format for oc_richdocuments_wopi ... Change collation for oc_richdocuments_wopi ... Change row format for oc_deck_boards ... Change collation for oc_deck_boards ... Change row format for oc_vcategory_to_object ... Change collation for oc_vcategory_to_object ... Change row format for oc_addressbookchanges ... Change collation for oc_addressbookchanges ... Change row format for oc_privacy_admins ... Change collation for oc_privacy_admins .

Cette commande "occ db:convert-mysql-charset" est une vieille commande, pas vraiment documentée.

Attention à bien faire une sauvegarde de la base de données AVANT de lancer cette commande, sait-on jamais.

Analyse des données Nextcloud avec Elastic, un outil d'Arawa

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Ce billet n'est pas un billet sponsorisé.

Arawa ?

Arawa est une société française qui propose différents services autours des logiciels libres collaboratifs comme Nextcloud, BigBlueButton....

Je suis régulièrement en interaction avec la société Arawa à titre personnel et professionnel et j'ai sympathisé avec le fondateur et les employés.

Monitor ?

Sur son blog, Arawa parle de la création de son outil Monitor pour Nextcloud.

Cet outil a attiré mon intérêt et pour soutenir Arawa, je leur ai proposé de faire la promotion de ce logiciel. Ce premier billet de blog est une présentation théorique de cet outil (fourni par Arawa). Un second billet de blog critique de retour d'expérience sera fait dans quelques semaines une fois que j'aurai pu tester et éprouver leur solution.

Présentation de Monitor

Arawa a développé un outil (encore en phase beta) permettant d'effectuer des analyses de données afin de présenter des tableaux de bord aux administrateurs techniques ou fonctionnels de la plate-forme Nextcloud.

Cet outil repose sur l'utilisation de la suite ELK (Elastic-Logstash-Kibana) :
Remontée et transformation d'informations par Logstash
Stockage par Elastic
Tableaux de bord par Kibana

Les données remontées concernent par exemple :
les connexions par utilisateur, type d'appareil, système d'exploitation, logiciels clients, tentatives de brute-force
l'espace disque, par personne, par types de fichier, son évolution jour par jour, la place prise par le versionning et les poubelles…
l'activité en termes de création et modification de documents et de partages de fichiers (par utilisateur, évolution jour par jour)
les partages et leur répartition en fonction de leurs caractéristiques (partages internes et externes, avec ou sans date d'expiration ou mot de passe, par utilisateur…)
les utilisateurs en termes de nombres (actifs, inactifs, supprimés de l'annuaire, invités), évolution jour par jour, taux de connexion (proportion de connexions dans les 7 derniers jours par exemple)

Ces tableaux de bords permettent par exemple de suivre l'évolution de l'usage du service (donc son succès), le respect de bonnes pratiques (par exemple concernant les partages par lien public et leur sécurisation), la nature des documents stockés (afin de savoir quel l'usage est fait du stockage).

Ces tableaux de bord sont avant tout des exemples de ce qu'il est possible de faire à partir des données de Nextcloud.

Conclusion

Si ce système vous intéresse, je vous invite à contacter Arawa. La prochaine étape est donc le test de cette solution et la rédaction d'un second billet de blog.

Ubuntu - Sortie son analogique versus numérique

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Je dispose d'un casque que je branche en USB et d'un microphone externe (spéciale conférence) USB sur lequel je rebranche mon kit d'enceintes externe (en mode prise jack).

Sur mon PC tournant sous Ubuntu (version 20.10, mais qu'importe la version, ce texte explicatif reste valable pour un certain nombre de versions récentes et différentes distributions Linux), dans le choix de la sortie son (outil de paramétrage Gnome), j'ai plusieurs choix dans le menu :

Dans le choix de la sortie son, pour les deux appareils branchés en USB (Casque et micro de conférence) Ubuntu me propose deux modes :
"Digital Output (S/PDIF) + Nom Appareil" : pour une sortie en numérique
Headphone ou Speaker + Nom Appareil : pour une sortie en analogique

Petite explication. La sortie numérique ou analogique est du point de vue de la carte son. Une carte son obtiendra toutes les sons à faire sortie sur les sorties audio sous une forme numérique, mais pour les sorties analogiques, elle convertira le signal numérique en un signal analogique (par exemple pour des écouteurs branchés avec la prise jack 3,5 mm normale).

Sur les sorties numériques, la carte son ne fait pas la conversion numérique-analogique. Ces sorties sont par exemple Spdif, Toslink ou HDMI. Pour ces sorties, la conversion numérique-analogique est effectuée sur l'appareil distant.

C'est l'appareil qui fait la conversion numérique analogique et applique alors les traitements éventuels ; ce n'est plus la carte son qui gère (Le son est alors transmis en numérique jusqu'à l'appareil et le son fait donc le chemin "logiciel lisant le son" -> appareil)

Cela peut être utile quand l'appareil est de meilleure qualité que la carte son en elle-même (dans mon cas une carte son intégrée dans l'ordinateur portable. On gagne ainsi en qualité sonore (la qualité étant celle de l'appareil finale : casque ou enceinte branchée en USB).

De plus, le réglage du volume système n'agit plus sur le son (et c'est normal). Si je choisis S/PDIF, le volume sonore est géré directement par l'appareil. Il y a une molette de réglage du son sur le casque et quand je la bouge, Ubuntu me met une notification et montre le niveau de réglage du son de l'appareil.

Nextcloud et l'accessibilité 1/ ?

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

J'ai écrit quelques billets de blog sur le sujet de l'accessibilité au cours des années et ce sujet, même si j'en parle peu, me tient à coeur. C'est un domaine complet et vaste, important, d'inclusion. Comme vous le savez, Nextcloud est un de mes logiciels et projets phares ces derniers temps et je me suis donc posé la question de l'accessibilité de Nextcloud.

Ce billet porte donc la mention 1/ ? car il sera, je l'espère, le début d'une série de quelques billets sur le sujet (à moins que le projet ne tombe à l'eau par manque de temps, d'intérêt ou autre).

Sur votre instance Nextcloud, il y a une section de paramétrage dédiée avec quelques éléments d'accessibilité (Section apparue à la version 14 en Septembre 2018, Nextcloud 14 : the most accessible Nextcloud ever)

On y accède via le chemin (à adapter) https://votreNextcloud/settings/user/accessibility

Sur laquelle on trouve les informations suivantes :

Nextcloud suit les standards du web et s'assure que toute l'interface soit également utilisable sans souris et avec des logiciels d'assistance technique tels que des lecteurs d'écran. La solution respecte les Règles pour l'accessibilité des contenus Web (WCAG - Web Content Accessibility Guidelines 2.1) au niveau AA et au niveau AAA avec différents thèmes :

  • le thème à fort contraste : l'interface est alors en contraste élevé ;
  • un thème sombre : un thème sur fond noir permettant de réduire la luminosité et l'éclat en général ;
    Et une police pour dyslexiques : une police conçue pour atténuer les erreurs de lectures courantes causées par la dyslexie (améliorant ainsi la lisibilité).

Déjà on voit que Nextcloud a connaissance d'un référentiel (Un peu comme le Référentiel général d'accessibilité pour les administrations, RGAA, https://www.numerique.gouv.fr/publications/rgaa-accessibilite/ pour tout ce qui relève de l'administration française), c'est une bonne chose.

Si je creuse un peu, je trouve des informations côté Nextcloud (Le plus simple pour commencer et de chercher les mots clefs « Nextcloud + accessibility »), on trouve quelques messages dans le forum, mais surtout une issue Github Accessibility subsite in Design documentationqui liste des outils, des documentations à lire sur les bonnes pratiques.

Mais il y a la théorie et la pratique. Il serait intéressant d'avoir des retours sur cette accessibilité de Nextcloud dans la pratique, je vais donc saisir la publication de cet article pour lancer un appel à témoignage sur les réseaux sociaux. Il faudrait également faire des tests plus approfondis de ces thèmes pour voir si ils sont réellement adaptés (le Dark mode n'est pas correct tout le temps) pour des personnes en situation de handicap. Je sais que l'interface peut être manipuler au clavier (touche tabulation pour passer d'un élément à un autre, touche entrée pour valider), j'ai testé rapidement. Mais comme la plupart des interfaces sont en pure JavaScript, qu'en est-il de l'usage de Nextcloud avec un lecteur d'écran par exemple... Et il faudrait aussi aborder le cas des applications Tiers : sur smartphone et le client de synchronisation pour PC...

Bref, vaste sujet. L'initiative est lancée, à voir si elle donne quelque chose au-delà de ce présent billet ;)

Ubuntu - Avoir le retour du micro dans son casque

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

En cette période de télétravail où l'on passe beaucoup de temps en visio-conférence avec un casque sur les oreilles, et avec la mode qui est désormais bien ancrée du stream sur Twitch ou Peertube, je me suis posé plusieurs questions. Il y a la partie matériel (qui nécessite un petit investissement). En effet, avec la pandémie actuelle et la distanciation, je n'ai plus fait de conférences et cela me manque. Je réfléchis donc à refaire ça via un mode visioconférence. Ce projet n'aboutira peut être pas, par manque de temps, de concrétisation. Mais il faut bien commencer par quelque chose.

Je me suis donc posé la question de la prise de son pour le confort de mon auditoire. En effet, le son est une composante importante quand on échange à l'oral à distance (écoutant des podcasts depuis plus de quinze ans, je connais l'importance d'une bonne prise de son).

Avec un casque + micro intégré des casques par défaut qu'on a pour les visioconférences, les oreilles ne sont pas couvertes et on entend encore sa voix via le son extérieur. Si on a un casque plus conséquent isolant des bruits extérieurs, un casque intégrale qui englobe l'oreille (comme celui dont je parle dans mon billet de blog), on est isolé des bruits extérieurs, mais on ne s'entend plus parler.

Pour avoir le retour du micro dans son casque, il faut donc faire une petite manipulation très simple. Sur Ubuntu (tester sur Ubuntu 20.04 mais cela doit marcher avec d'autres versions), il suffit d'une commande pour avoir un retour son dans son casque de ce qui est perçu au micro. Cela permet également d'entendre ce que les autres personnes entendent vu qu'on a le retour de ce que prend le micro : bruit ambiant, souffle, frappe au clavier... Et donc de comprendre qu'il faut investir dans un micro sur pied, de qualité, avec bonnette etc. - et ne pas se contenter du micro filaire.

Pour activer : $ pactl load-module module-loopback latency_msec=1

Pour désactiver et revenir à un mode « normal » : $ pactl unload-module module-loopback