PROJET AUTOBLOG


Le blog de Genma

Site original : Le blog de Genma

⇐ retour index

Mise à jour

Mise à jour de la base de données, veuillez patienter...

Une IHM bien pensé : VLC pour Android

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

IHM : interface homme machine, GUI en anglais pour Graphical User Interface ou Interface Graphique utilisateur

J'utilise VLC depuis une dizaine d'années sur PC. Ca a été un des premiers logiciels libres que j'ai utilisé, et j'étais sous Windows XP à l'époque. J'ai fréquenté des Install Party Linux à l'ENS Cachan, lieu de création de VLC, à l'époque de Debian Woody... Bref, VLC a depuis longtemps remplacé les lecteurs de vidéos qui nécessitaient des packs de codecs (ah le début des années 2000 et les vidéos du cadre familial au format Div-X). Et VLC est un des premiers logiciels que je mets sur mes ordinateurs fraîchement installés et mon ordinateur de poche, Aka ordiphone ou smartphone ne fait pas exception à la règle.

J'utilise donc VLC sur mon smartphone pour regarder des vidéos. Différentes types de vidéos. Quelques chaînes YouTube d'intérêt pour moi que je suis depuis des années. Des conférences d'événements auxquels je n'ai pas pu assister. Vidéos issues de YouTube récupérées via YouTube downloader, vidéos issues d'instance Peertube...

Avec la version 4, l'interface de VLC avait été revue. Beaucoup de choses ont été dites à ce moment là et se retrouve facilement via un moteur de recherche. Le but n'est pas de parler de l'interface sur PC mais de parler de l'usage de VLC sur smartphone. On critique souvent (et à juste titre) les interfaces des logiciels libres, pour des problèmes d'ergonomie, d'accessibilité, de beauté... La majorité de ces critiques (argumentées et fondées) ne s'appliquent pas à VLC, tant, de mon point de vue, le travail réalisé a été de qualité.

Le but n'est pas de décrire l'ensemble des fonctionnalités de VLC sur Android mais d'attirer l'attention sur les petites choses que j'aime beaucoup. Dans les différentes fonctionnalités de l'interface que j'apprécie, il y a donc :
- Un bouton lock qui permet le verrouillage de l'écran et donc de ne pas avoir de saisi tactile par mégarde si on met le smartphone dans la poche. On peut ainsi lire une vidéo (par exemple une conférence) et n'écouter que la piste audio. Certes plus consommateur de batterie que si on extrait la piste audio (VLC en client desktop le permet), mais parfois, on a besoin de ranger le téléphone dans la poche le temps de se déplacer avant de reprendre le visionnage (cas d'une correspondance dans les transports en commun) et ainsi on peut continuer à suivre sans interruption.
- Avancer - reculer dans la vidéo et montée - descendre le volume du son se font via des mouvements sur l'écran dans le sens horizontal ou vertical. Gauche - droit pour reculer / avancer. Haut - bas, pour monter / descendre le volume. Et cela tient compte de l'orientation de la vidéo / du smartphone : portait ou paysage, pour garder une cohérence.

C'est propre. Çà marche. Je recommande.

VLC est disponible sur F-Droid : https://f-droid.org/fr/packages/org.videolan.vlc/

Été 2018 versus été 2019

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Introduction

Il y a un an, je publiais un article bilan suite au silence sur ce blog durant l'été. Les raisons étaient un surmenage de plusieurs mois... Été 2019 aura aussi été un nouveau moment de silence. Mais pour des raisons différentes. Comme publié dans un article début juin 2019, deux changements importants dans ma vie ont eu lieu. Du point de vue personnel, Mononoke est entrée dans ma vie, qui en est changée à jamais. Et du point de vue professionnel, je suis passé à une nouvelle étape.

Réorganiser mon temps

J'ai quitté mon ancien employeur. Et pourtant, plus de deux mois après, je sens que j'ai été profondément marqué par cette expérience. Il y aura eu des choses positives et de nombreuses choses qui auront forgés mon expérience et m'auront fait prendre conscience de beaucoup de choses. Un exemple parmi tant d'autres... Sur mes moments de temps libre (Mononoke dort, je veille sur elle du coin de l'oeil), j'ai passé du temps à faire différents textes, à dépiler mes flux RSS... Je suis tombé sur la remise en avant du billet 4 bonnes raisons de ne pas faire d'heures supplémentaires du site Welcome To the Jungle m'a amené à de nouveau réfléchir sur moi-même, sur où j'en étais et pourquoi et comment j'en étais arrivé là. Il y a un an je faisais une conférence à Passage en Seine qui partageait mon expérience sur le fait de ne pas compter ses heures, de s'invstir toujour plus. Et de faire des heures supplémentaires sans que rien ne soit demander. Un an plus tard, certaines choses ont changés : j'ai fini par quitter mon poste pour passer à autre chose et à une nouvelle vie professionnelle à venir. La composition de ma famille a aussi changée. Et je sais que plus jamais je ne m'investirai autant que j'ai pu le faire. Enfin, si, mais de façon différente. Je fais le choix de faire des heure supplémentaires mais avec et pour ma famille.

Un travail alimentaire

La période de silence est aussi lié au changement dans ma vie professionnelle. J'ai quitté le poste que j'occupais depuis deux ans et demi pour passer à autre chose. Celles et ceux qui me lisent régulièrement connaissent mon évolution et mon parcours, mais je souhaite le dresser de nouveau rapidement. J'ai eu, il y a une dizaines d'années, à mon entrée dans le monde du travail la chance de prendre un virage, passant d'études de Biologie au domaine de l'Informatique. Autodidacte, je suis entré dans une ESN (Entreprise du Secteur Numérique, nouveau nom des SSII) pendant un peu plus de 10 ans, me laissant porté, allant sur des missions longues pour des clients là où me disait d'aller. Ce qui a conduit à un bore-out (inverse du burn-out), une sorte de dépression et de remise en questions sur ce que l'on vaut vraiment, lié à des longues périodes d'ennui et d'inactivités, de non reconnaissances (une sorte de mise au placard). Début 2007 a eu lieu un changement de situation avec le passage à une seconde carrière professionnelle (qui aura été assez courte au final). S'en est suivi le métier passion, abordé sur ce blog via le partage de mon expérience. Deux années et demi assez intensives, à faire plein de choses, à faire des erreurs et à apprendre de ces erreurs. Pour différentes raisons tant personnelles (changement de vie avec l'arrivée de Mononoke) et professionnelles ces raisons ne seront pas abordées ici - obligation de droit de réserve et volonté personnelle ne pas en parler), j'avais besoin de passer à autre chose. De faire autre chose.

Je vais avoir 40 ans et un âge ou certain.e.s font le choix de faire un changement de vie et de passer à un autre mode de fonctionnement : auto-entrepreneur.se, travail au sein d'une coopérative ou d'une scope, dans l'associatif. J'ai fait un choix que beaucoup de mal auront probablement du mal à comprendre (moi-même j'ai encore du mal) : je suis retourné dans une ESN.

Après le métier passion, j'ai fait le choix d'un passage à un travail que je qualifierai d'alimentaire. Avec le métier passion, j'ai eu un vécu de différents métiers : admin-sys, chef de projet, j'ai fait du concret et de la mise en production, j'ai multiplié les expériences, parfois difficiles. Mais j'ai appris de ces expériences. Parfois, j'ai des regrets sur ma décision, quitter son métier passion devenu métier poison est dur. Car on veut encore y croire, se dire qu'on aurait pu s'en sortir. Et je me rappelle de tous ces moments compliqués et difficiles personnellement et je sais que j'ai eu raison.

Un travail alimentaire, c'est un travail qui apporte un salaire qui paie le loyer, les dépenses etc. J'ai négocié mon salaire et je n'ai pas à me plaindre. Le travail est alimentaire et une nécessité, mais je suis bien plus chanceux que beaucoup de personnes qui font des travails alimentaires.

Je suis donc retourné dans une ESN en connaissant tous les travers et problèmes d'une grande entreprise. Lourdeurs administratives et aucune agilité, beaucoup de réunions et de blabla, pour peu d'actions et de choses concrètes... Un travail cloisonné, dédié, avec ce sentiment qu'on ne doit pas sortir des sentiers battus. Je prends les transports en commun avec les contraintes que cela a pour aller travailler dans un openspace... Je dois travailler sur un PC en environnement Windows, contrôlé, verrouillé, sans aucune liberté... Je dois travailler avec des outils d'Intranet (la saisie des temps) uniquement fonctionnels sous Internet Explorer... Je dois travailler avec un environnement bureautique Microsoft Office, du cloud Office 365... Et puis qu'il faut bien ralentir la machine un antivirus qui scanne et vérifie le moindre fichier ouvert ou modifié. J'avais travaillé pendant des années sous Windows XP puis Windows 7 avant de passer sous Linux (j'avais des machines sous Windows et Linux à la maison). Puis j'ai été administrateur système, le responsable d'un S.I.. J'ai été root de ma machine. Et quand on a ses habitudes sous un environnement Linux configuré avec soin, quand on a pris ses habitudes avec Libre Office, quand on a une machine réactive, la lourdeur d'un poste en ESN sous Windows 7, les vieilles habitudes à reprendre et la perte des fonctionnalités des interfaces modernes (qui existent depuis des années comme les onglets dans le navigateur de fichiers). Tout cela pèse et c'est une réelle perte de productivité... C'est dur, je peste et je râle en mon fort intérieur.

J'évoquais le manque d'agilité. Il faut compter des jours voir des semaines pour obtenir une VM hors de prix, non flexible, avec des flux réseaux bloqués, des contraintes de proxys pour accéder à la VM, un coût à répercuter sur un projet.... Et les solutions techniques proposées qui sont des solutions propriétaires, fermées, maison, des usines à gaz... Des commerciaux qui vendent sans avoir les compétences techniques... On vend, on trouvera les ressources après. Le discours marketing est à base de "transformation digitale du workflow du management en méthode agile" de consultants qui parlent beaucoup mais ne connaissent pas la technique. Des as du Powerpoint (et encore, je suis plus rapide et efficace avec du concret via pandoc + beamer), qui ne savent pas faire usage d'un double écran (là où j'en utilise 3 au quotidien).

Bref, je connaissais tout ça et je retrouve à nouveau tout ça. Par choix. Car je pense que j'avais besoin de ça.

J'ai moins de liberté, mais aussi moins de dépendance au travail, plus de détachement. J'ai fait une prise de recul. J'ai mon vécu d'avant, mon expérience, donc je gère les contraintes et fait avec. Je vends du temps de cerveau, mon intelligence et du temps de mon corps, contre de l'argent. Je suis un esclave moderne. Et je contribue à entretenir le système. Mais le système est encore basé sur l'argent et je suis bien payé, j'accepte cette contrainte. Parfois quand je vois ces affiches Happy at work, je me dis comme si le travail pouvait rendre heureux. Il y a un côté aigri, contre-coup du boulot passion.

Pourtant, je suis dans une petite équipe avec quelques flexibilités : possibilité de télétravail, j'aménage mon emploi du temps, j'ai des responsabilités et contre des comptes à rendre, une certaine liberté. Je fais mes heures, mais pas plus. Je ne m'investis pas et ne m'investirai plus comme j'ai pu le faire, et cet environnement est plus propice à ça. Et j'ai ce petit plaisir que de me balader en t-shirt geek et sweat à capuches au milieu des cols blancs et costumes cravates. Tout le monde pense que je travaille au support informatique là où ce type d'habitudes vestimentaires est la norme, alors que sur ma fiche de poste, je suis chef de projet. Je vais ainsi chez des clients... J'en dirai plus sur le rôle exact et les thématiques dans des prochains billets.

Le présent billet est plus un partage, une volonté pour moi de comprendre comment j'en suis je arrivé là. Dans les retours que j'aurai, il y aura sûrement des "tu peux faire autre chose, tu peux trouver ailleurs etc." J'en ai conscience. J'ai cherché mais j'ai été tellement perdu, échaudé par ma précédente expérience que j'ai du mal à savoir quoi faire, vers où aller. Alors, j'ai pris des décisions. Celles d'avoir ma famille comme préoccupation majeure. Et d'avoir un travail alimentaire (et je le redis, j'en avais besoin, du moins pour quelques temps, et qui financièrement est très correct) me permet de préparer l'avenir pour ma famille, de ne pas avoir à me préoccuper de boucler les fins de mois et de ne laisser un peu de temps pour pouvoir me poser sereinement la question : qu'ai je vraiment envie de faire de ma vie.

Conclusions

Du fait des deux changements importants de début juin (naissance de Mononoke et fin d'une expérience professionnelle prenante et passage à un nouvelle vie professionnelle), j'ai dû revoir mon organisation et mon emploi du temps. Les journées passent et ont été réorganisées. Les semaines se sont écoulées rapidement. J'ai toutefois trouvé le temps de commencer des ébauches d'articles pour parler de la parentalité, des changements dans ma vie et partager mon expérience, tout comme des sujets de blogs plus traditionnels (des réflexions diverses et variés) et quelques billet sur des sujets techniques. A ça, j'ai rajouté le fait d'essayer de tenir un journal de bord pour Mononoke. J'écris moins régulièrement que je ne le voudrais mais j'essaie sur le peu de temps libre que j'ai que ce soit la priorité. Priorité relative car la véritable priorité actuellement va à ma vie de famille. Ça prend du temps, beaucoup de temps. Mais c'est l'essentiel pour moi, et je pense que c'est on ne peut plus compréhensible.

En résumé l'été 2019 aura été l'été du changement de la transition vers ma nouvelle vie. On verra quel impact cela sur le contenu de ce blog.

L'écoute indispensable de cet été, le podcast Blockbuster

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

J'en avais déjà parlé il y a 2 ans dans un billet dédié et je reparle à nouveau de cette super émission qu'est Blockbuster animé par Frederick Sigrist. Le format podcast permet une écoute en différé loin du mode de la consommation de la radio à l'ancienne où il fallait écouter en direct. Une consommation de plusieurs épisodes enchaînés ce que ne permet pas le direct. J'ai commencé cette nouvelle saison avec du retard j'enchaîne donc les épisodes au rythme de plusieurs par jours. Et je me régale. Et c'est l'occasion de refaire une critique et un petit coup de projecteur sur cette émission.

Blockuster quesaquo ?

Je vais éviter le copier coller, je vous invite à lire Émission Blockbuster sur France Inter

Pourquoi c'est bien ?

L'animateur, Frédéric Sigrist, est un bon animateur de radio et sait animer son émission avec dynamisme. Mais c'est avant tout un geek passionné, qui a des goûts et préférences, mais aussi des avis très tranchés. Sa culture geek est indéniable. Et c'est en ça que c'est bien : ça parle de culture geek sur une radio nationale !

Cette émission réussit le dur exercice de présentation, discussion et débat en moins d'une heure d'un sujet complexe qui a parfois des dizaines d'années d'existences... Il y a donc beaucoup de choses qui sont éclipsées volontairement. Le but n'est pas l'exhaustivité mais plus le partage et le débat discussion sur des sujets qui ne sont habituellement pas traités à la radio et d'autant plus sur une radio publique. Débat avec des questions et interrogations pertinentes, critique sur le sujet. Ce ne sont pas des émissions de complaisance et de nostalgie, ce ne sont pas des émissions d'intellectuels qui dédaignent la culture geek. Ce ne sont pas des émissions de passionnés avec un côté amateur et liberté dans le ton et dans la forme, car là les émissions répondent à un format précis et respecté, avec des rubriques et une ligne éditoriale précise. Le temps de parole est reparti entre les invité.e.s de façon équilibrée, l'animateur rebondissant et animant l'émission avec brio. Et c'est en ça que c'est intéressant.

Il y a des invité.e.s récurent.e.s et des personnes spécialisées et spécialistes du sujet. Avec une volonté de diversité et de parité, ce qui n'est pas facile dans le domaine de la pop culture... Et c'est à saluer.

Cette émission est toujours aussi bien même après saison, on en veut encore. C'est la même qualité si ce n'est meilleure. Une pétition est en ligne pour que cette émission ne soit pas juste estivale et pur remplir une grille un peu plus vide l'été. Pour que Blockbusters devienne une émission permanente sur France Inter ! C'est dire que cette émission est appréciée de celles et ceux qui l'écoutent.

Enfin, mention spéciale aux choix des virgules sonores et extraits choisis.

Que dire de plus, si ce n'est qu'il faut écouter et que c'est une émission indispensable. Pour retrouver l'émission en ligne, c'est par ici.

DNSSEC et Gandi

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Ayant plusieurs fois entendu parler de DNSSEC, ayant un nom de domaine pour ce blog, je me suis posé la question de "Est facile à mettre en oeuvre et si oui comment ?"

DNSSEC ?

DNSSEC (« Domain Name System Security Extensions ») est un protocole standardisé par l'IETF permettant de résoudre certains problèmes de sécurité liés au protocole DNS. Source de la définition

DNSSEC, celui qui en parle reste le mieux encore Stéphane BORTZMEYER, je vous invite donc à voir sa conférence donnée sur le sujet et son support de conférence donnera les réponses aux questions sur le pourquoi de DNSSEC et son utilité, et l'intérêt de sa mise en place.

DNSSEC et Gandi

Je loue des noms de domaines chez GANDI. Les serveurs DNS de Gandi étant ceux qui font la résolution du nom de domaine (ce ne sont pas mes serveurs qui le font, même si je suis en capacité de le mettre en place et de faire la maintenance).

La mise en place de DNS Sec pour un nom de domaine loué chez GANDI et résolu par leurs serveurs se fait de façon assez simple et bien documenté en ligne :
https://docs.gandi.net/fr/noms_domaine/utilisateurs_avances/dnssec.html

En suivant ce tutoriel, j'ai pu mettre en place DNS Sec pour mes noms de domaines.

Firefox et validation de DNSSEC

Pour valider que la configuration DNS est correcte et pour avoir une vision en graphique, j'ai temporairement installé l'extension https://addons.mozilla.org/fr/firefox/addon/DNSSEC/ d'Antoine POPINEU. Cette extension permet de vérifier l'état de DNSsec de chaque site Web que l'on consulte en indiquant si les zones des domaines visités sont signées avec DNSSEC dans la barre d'URL du navigateur.

Pour les utilisateurs les plus enclins à la confidentialité, cette extension utilise les services Web Cloudflare 1.1.1.1 (par défaut) ou Google Public DNS pour effectuer des requêtes DNS. Ainsi, votre historique de navigation sera en quelque sorte transmis à Cloudflare ou à Google tant que cette extension est installée... D'où l'usage temporaire dans un profil dédié avec consultation de site bien précis, puis désinstallation de cette extension par la suite.

Validation en ligne de commande avec la commande dig

Stéphane BORTZMEYER (encore lui !)
a rédigé un tutoriel sur comment déboguer DNS SEC dont je me suis inspiré pour tester que DNS Sec était bien en place pour mon nom de domaine :

dig +dnssec blog.genma.fr

; <<>> DiG 9.11.3-1ubuntu1.5-Ubuntu <<>> +dnssec blog.genma.fr
;; global options: +cmd
;; Got answer:
;; ->>HEADER<<- opcode: QUERY, status: NOERROR, id: 4858
;; flags: qr rd ra; QUERY: 1, ANSWER: 2, AUTHORITY: 0, ADDITIONAL: 1

;; OPT PSEUDOSECTION:
; EDNS: version: 0, flags: do; udp: 65494
;; QUESTION SECTION:
;blog.genma.fr. IN A

;; ANSWER SECTION:
blog.genma.fr. 4636 IN CNAME milhouse2.framasoft.org.
milhouse2.framasoft.org. 3326 IN A 144.76.131.215

;; Query time: 0 msec
;; SERVER: 127.0.0.53#53(127.0.0.53)
;; WHEN: Wed Apr 10 13:44:34 CEST 2019
;; MSG SIZE rcvd: 95

Prochaines étapes

Yunohost dispose de son propre serveur DNS. Je pourrais faire en sorte que la résolution de nom de mon serveur personnel soit fait par l'instance en elle-même et son service DNS. Et que cette résolution de nom propose DNSSEC... Ce sera l'objet d'un futur projet et rédaction de billet de blog avec tutoriel associé.

Naissance de Mononoke

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Changement de vie

Annoncés sur les réseaux sociaux et de vive voix à lors de rencontre non numérique, dans le présent billet je voudrais partager deux annonces importantes.

Tout d'abord un changement de vie professionnel, qui aura un impact sur les mois et les années à venir, sur lequel je reviendrai plus tard.

Mononoke ?

Mais surtout un changement de vie personnelle, avec l'arrivée dans ma vie de Mononoke, venue au monde depuis peu de temps au moment de la publication de cet article.

Par le présent billet, je voudrais tout d'abord dire toute l'admiration, le respect et l'amour que j'ai pour Ryo-Oki la maman, qui a tout donné, puisant dans des ressources insoupçonnées pour mettre au monde Mononoke. J'ai pu voir dans ses efforts physiques la transcendance de son amour pour mettre au monde ce petit être si fragile. Ca n'a pas été facile, mais Ryo-Oki a tout donnée et a réussi. Ryo-Oki et Mononoke se portent bien et récupèrent, Papa Genma étant là pour les soutenir, les cajoler et les aimer tou.te.s deux plus que jamais !

Je voudrais aussi témoigner de la grande qualité des services de la maternité. Dans un hôpital en grève, avec peu de moyens, le personnel est passionné, à l'écoute, formé et expliquant à chaque instant les actions entreprises, demandant l'accord pour tout acte, même dans les situations difficiles (et nous en avons eu). Ces personnes sont des personnes formidables et je leur témoigne à jamais ma gratitude dans leurs implications et leur professionnalisme qui a permis des moments merveilleux et un début d'une nouvelle vie de découverte, d'aventures et d'amour.

Ecrire au sujet de Mononoke ?

Il est important pour moi de partager mon expérience si elle peut être utile à d'autres comme je l'ai toujours fait. Mais dans ce cas particulier de la parentalité, cela ne concerne pas que moi, cela concerne également la maman de Mononoke et Mononoke elle-même. Le cas est inédit pour moi car comme Internet n'oublie jamais, la responsabilité est d'autant plus grande pour les écrits que je pourrais être amener à publier...

D'où un pseudonyme pour Mononoke, le nom venant du film d'animation des studios Ghibli "Princesse Mononoke", qui fait partie des premiers instants de l'histoire commune de Ryo-Oki et moi-même, débutée il y bien longtemps...

Je ne sais donc pas encore dire si j'écrirais régulièrement sur le sujet de la parentalité ou si je garderai ça pour moi. Seul l'avenir nous le dira.

Prendre le temps d'écrire, cela veut dire trouver du temps pour moi et tout parent dira que ce n'est pas chose aisée. Si j'arrive à publier régulièrement des billets de blog, cela signifie que je réussis à trouver du temps pour moi et l'envie sera très probablement à parler de sujets divers et variés autour des thématiques déjà abordées sur le blog (l'informatique et le logiciel libre).

Sur l'importance de pouvoir échanger et partager, nous avons un couple de parents et ami.e.s dont l'enfant est né quelques mois avant en début d'année et les échanges entre parents se feront donc essentiellement de façon non numériques et non publiques. Le besoin de partage d'expérience, d'échange, sera donc satisfait et je n'aurai probablement pas recours et le besoin de poser des choses par écrit.

Toutefois, moi qui aime écrire et qui écrit sur ce blog depuis plus de 15 ans, je me pose la question de rédiger un journal intime, une sorte de journal de bord pour Mononoke. Un journal intime numérique, non publié en ligne, dans lequel je poserai par écrit mes pensées. Ce serait un bon compromis entre le besoin de partage, d'écrire et la confidentialité. Et ce pourra être une forme de trace, comme les albums photos familiaux que l'on constitue avec les années, que je pourrais laisser à Mononoke. Un ensemble de textes personnels que je lui adresserai pour quand elle sera en âge de comprendre.

Je verrai si je réussi à faire l'exercice.