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Le blog de Genma

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Ubuntu - Modifier la barre de raccourci Unity via Ansible

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Introduction

Je reprends mon projet d'Ubuntu mode kiosk (cf ma conférence au Capitole du Libre 2019 Un mode Kiosk avec Ubuntu en 2019, c'est possible !), j'ai beaucoup de travail (et peu de temps) pour compléter et remettre la documentation à jour pour la rendre publique.

En attendant, un petit tutoriel qui pourra être utile.

La demande du client

Ajouter Libreoffice et ajouter les icônes de raccourci dans la barre de gauche (issue du design de Unity, repris suite au passage à Gnome Shell pour Ubuntu il y a quelques versions de cela).

En image, cela donne :

Comment faire ça ?

Pour le faire, je passe par un playbook Ansible. Si on connaît un peu Ansible, on verra qu'il n'y a rien de bien sorcier.

---
- hosts: ParcUbuntu
remote_user: genma

tasks:
# Installation de Libreoffice
- name: install libreoffice
become: yes
apt:
update_cache=yes
state=latest
name=libreoffice
# Installation de Libreoffice en français
- name: install libreoffice-l10n-fr
become: yes
apt:
update_cache=yes
state=latest
name=libreoffice-l10n-fr
# Ajout des favoris
- name: ajout des icones favoris
shell: gsettings set org.gnome.shell favorite-apps "['firefox.desktop', 'libreoffice-writer.desktop', 'libreoffice-calc.desktop' ]"

L'astuceest donc dans la commande gsettings set org.gnome.shell favorite-apps "[ ...]" qui permet de changer l'équivalent de la clef de registre (au sens Windows de ces termes) pour définir les favoris de la barre de côté de la session Gnome de l'utilisateur.

Ici, on définit les favoris /icones de raccourcis.

Si ça peut être utile d'autre...

Olivier Fallaix & Rui Pascoal à travers les générations

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Olivier Fallaix

Nous sommes à la fin des années 80, je suis chez mon grand-grand père comme chaque dimanche après-midi. J'ai 8 ou 9 ans. Il a un poste radio-cassette avec un casque. J'écoute la radio au casque pour ne pas déranger. Je bouge le curseur sur la bande FM et je tombe sur une radio qui passe des chansons que je connais : des génériques de dessins animés que je regarde au Club Dorothée ou sur la 5. Je découvre alors un certain Gotoon et sa parade des toons. Cette radio, c'est Superloustic, qui oui deviendra un copain fantastique pour moi pendant quelques années... Chaque dimanche, je recherche la station et je retombe sur cette radio magique... Je suis conquis. Je demande des sous pour mon anniversaire, économise et je m'achète mon premier radio cassette. Je peux enfin écouter Superloustic dès que possible et en continue pendant les vacances. Pendant des années, j'ai écouté Superloustic. J'ai vu cette radio mourir... Et renaître des années plus tard sur Internet. Ce serait trop long de raconter tant de souvenirs liés à cette radio...

Nous sommes en 2018, depuis quelques temps j'écoute Anisong le podcast. Et je retrouve Gotoon, le Gotoon de mon enfance...
Olivier y parle de génériques en japonais de dessin animés, présente l'interprète et sa carrière, ainsi qu'une chanson moins connue de ce dernier.

En 2020, Olivier fait une version dérivée de son podcast avec, Anisong la belle histoire des génériques télé, où il reprend le format, avec une présentation d'un générique en français, des anecdotes avec des versions dérivées, remix ou autres, anecdotes issues de son livre dont je parle un peu après.

Rui Pascoal

Nous sommes en 1997. Un hasard de changement de station sur ma chaine hifi me fait tomber sur une radio locale Horizon FM, 94.5 FM à Quincy sous Senart (77), sur laquelle, en ce mardi soir, ça parle de "manga". J'écoute. Et je découvre que chaque mardi, Rui, Julien et Steve parle d'animation japonaise. Ils diffusent les génériques en français et en japonais, les BGM & autres OST (les bandes sons). Je deviens un fidèle auditeur et ne manque pour rien au monde ce rendez-vous hebdomadaire. Je retrouve ce même sentiment que dans les années 80 avec Superloustic. Sur des cassettes audio j'enregistre soigneusement chaque émission et je fais ensuite des montages pour me faire mes compilations de génériques de dessins animés en français et en japonais, des musiques de fonds. Via cette émission, je découvre l'existence d'un magazine qui s'appelle Animeland. Dans lequel un certain Olivier Fallaix oeuvre... Je découvre l'existence des conventions, je vais à BD Expo à Bercy ! Lors de la convention de l'Epitanime, j'ai la chance de les rencontrer à un stand de fanzine et je discute avec Steve et Julien. Un an plus tard, lors du tout 1er Japan Expo, je les revois et je peux parler brièvement à Rui. Pour rappel, à l'époque, je n'ai pas de connexion Internet chez moi, je finis le lycée et entre à l'université. Et de cette époque naitra mon pseudonyme que j'ai depuis près de 20 ans.

Nous sommes en 2020, Rui Pascoal participe à une émission disponible en podcast présenté par Alexandre Letren, The Générique TV Show. Au sommaire, des interviews des chanteurs d'époques, des anecdotes... Je vous laisse découvrir ça mais c'est un plaisir pour mes oreilles Nostalgeek.

Olivier Fallaix & Rui Pascoal - leur livre

L'histoire d'Olivier et Rui se croise, car ils vont coécrire un magnifique livre, La belle histoire des génériques télé d'Olivier Fallaix et Rui Pascoal, disponible toute bonne librairie... et sur mon étagère de livre nostalgeek.

Créés généralement tout spécialement pour la France, ils sont parfois plus connus que le dessin animé en lui-même. Et pourtant, on sait peu de choses sur ces chansons. En dehors de Bernard Minet, leurs interprètes sont souvent restés discrets, voire anonymes, et nombre d'entre eux les ont enregistrés sans imaginer que 30 ans plus tard, on en parlerait encore. Découvrez qui se cache derrière ces génériques et leurs secrets de fabrication à travers des anecdotes et des portraits de leurs créateurs et interprètes.

Des interviews des auteurs sont disponibles en ligne pour ne citer que celles-là : La loi des séries #363 et le podcast Décenennies avec son hors série Cadeau Bonux #39 : La belle histoire des génériques télé.

Conclusion

Rui, Olivier, je suis un auditeur anonyme depuis toujours, vous avez bercé ma jeunesse et la fin de mon adolescence. Mon pseudonyme n'est pas sans rappeler que j'aime depuis toujours l'animation japonaise, même si je n'en parle guère plus sur ce blog. Si j'aime Seiji Yokoyama, pour ne citer que lui, c'est grâce à vous. Je ne saurai jamais comment vous remercier pour toutes ces centaines d'heures passer à vous écouter à l'époque et récemment. Puisse ce billet de blog, simple, parlant d'anecdotes personnelles qui ne nous rajeunisse pas vous témoigner ma reconnaissance éternelle.

Ubuntu - Comment avoir la dernière version du client Nextcloud ?

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Comme indiqué sur la page du wiki d'Ubuntu-fr, https://doc.ubuntu-fr.org/nextcloud-client

Il existe 4 méthodes pour installer le client Nextcloud sur Ubuntu : les dépôts officiels (à partir de focal), AppImage, Flatpak ou ajout de PPA.

Si l'on va sur le site de Nextcloud, section client pour PC, https://nextcloud.com/install/#install-clients il est mis en avant et proposer de téléchager le client, au format "AppImage".

Mais il est également possible - et c'est ce que j'ai choisi de faire, de passer par "un PPA" (dépôts personnels de paquets logiciels ou Personal Package Archives (abrégés PPA)).

Pour avoir le détail sur ce PPA, https://launchpad.net/ nextcloud-devs/+archive/ubuntu/client

Sa mise en place est très simple, en quelques commandes :

sudo add-apt-repository ppa:nextcloud-devs/client
sudo apt-get update
sudo apt install nextcloud-desktop

Avec cette installation, on a la version stable.

Pour les versions plus avancées, de développement, et par définition par forcément stable, on passera pas les PPA
- alpha PPA https://launchpad.net/~nextcloud-devs/+archive/ubuntu/client-alpha
- beta PPA : https://launchpad.net/~nextcloud-devs/+archive/ubuntu/client-beta

Une ligne du dessus change et devient

sudo add-apt-repository ppa:nextcloud-devs/client-alpha

ou

sudo add-apt-repository ppa:nextcloud-devs/client-beta

Enfin, pour avoir une intégration du client avec le gestionnaire de fichiers, selon la version d'Ubuntu ou dérivée que l'on utilise :

- Stock Ubuntu with Nautilus : sudo apt install nautilus-nextcloud
- KDE Ubuntu with Dolphin : sudo apt install dolphin-nextcloud
- Ubuntu MATE with Caja : sudo apt install caja-nextcloud
- Ubuntu Mint with Nemo : sudo apt installl nemo-nextcloud

Et donc dans le cas d'Ubuntu classique :

sudo apt install nautilus-nextcloud

Pour finir, pour avoir le manuel complet, en anglais, du client Nextcloud, c'est par ici

Pourquoi utiliser Firefox par Timothée Jourde

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Sur Twitter, en août 2020, Timothée Jourde @timjrd publiait un ensemble de twitts enchainés, un thread très intéressant. Twitter étant un réseau social de l'instantané, de l'éphémère, avec son accord, je souhaite republier ici l'entierté de son propos, car il me semble pertinent et très intéressant (et je suis d'accord avec lui).

DEBUT DE CITATION

Lorsque vous naviguez sur le Web, au quotidien, vous dépendez d'un navigateur. Le choix de ce logiciel peux paraître anodin mais il donne en réalité beaucoup de poids à l'organisation qui le contrôle.

Le Web gagne en potentiel chaque jour : une part croissante d'applications mobiles (comme pour ordinateur de bureau) sont en réalité des applications Web cachés. Le Web est une plateforme unique et porteuse d'espoir concernant de nombreux enjeux du numérique grand publique comme la protection de la vie privée ou la libre concurrence. Le Web offre en effet à l'utilisateur un haut degré de contrôle grâce à un environnent d'exécution isolé et sécurisé, tout en reposant sur des standards ouverts.

La pérennité du Web dépend de ces standards et de l'adhésion de l'industrie à ceux-ci. En 2020 la grande majorité des internautes utilisent Google Chrome ou Safari (Apple), sur mobile comme sur ordinateur de bureau. Chaque part de marché conquise par une entreprise dans ce secteur se traduit par un gain d'influence de celle-ci au seins du W3C (World Wide Web Consortium) : l'organisation chargée de mettre d'accord les grands acteurs du numérique sur les standards du Web.

Il existe un acteur de poids dans cette industrie dont le rôle est de défendre vos intérêts. La fondation Mozilla ne se limite pas au militantisme : elle se veux un acteur à part entière de l'industrie du Web en proposant des produits logiciels innovants au service des utilisateurs. Vous connaissez sans-doutes le logiciel phare de la fondation : Firefox est le seul navigateur Web compétitif dont le développement est intégralement contrôlé par une organisation à but non lucratif.

À chaque connexion, les sites web identifient votre navigateur. En utilisant Firefox au quotidien, sur votre ordinateur de bureau ou votre mobile Android, vous envoyez un signal à l'industrie. À chaque utilisation de Firefox, vous donnez un peu plus de poids à Mozilla et vous obligez les grands acteurs du numérique comme Google ou Apple à négocier avec la fondation lors de l'élaboration des standards du Web.

En 2010, alors que le Web sur mobile était encore anecdotique, Firefox disposait d'environ 30% de part de marché : il était alors difficile d'ignorer les propositions de Mozilla au risque de se priver d'une large part des internautes. Aujourd'hui la fondation perd de l'influence et a récemment licencié le quart de ses effectifs. Vous pouvez aider Mozilla à défendre vos intérêts et à regagner la part d'influence qu'elle a perdue en utilisant Firefox : un navigateur Web innovant, performant, et respectueux de votre vie privée.

Firefox pour Android : https://play.google.com/store/apps/details?id=org.mozilla.firefox

Firefox pour Windows, macOS et Linux : https://www.mozilla.org/fr/firefox/new

FIN DE CITATION

Décoration de meuble par transfert d'impression

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Dans ce billet je voudrais parler d un sujet technique mais pas du tout informatique. Ryo-Oki est très bricoleuse et douée, un peu créative.

Comme j ai fait un projet d'imagier geek pour Mononoke (j'en repalerai), en attendant, elle s'est lancée dans de la décoration de meubles de récupération qui servent ensuite pour ranger des jouets de Mononoke. On est loin de ce que fais l'ami Makoto (voir tous ses projets sur son blog https://burogu.makotoworkshop.org/, de l'éolienne à la mini-borne d'arcade à la taille de figurine, plus vraie que nature), mais comme je trouve l'idée sympa et que ça donne quelque chose d'original, je partage ici.

A l'origine du projet, elle a trouvé plusieurs tutoriels sur Internet et a tenté l'expérience.

On imprime à l'envers sur une imprimante laser. A l'endroit où l'on veut faire le transfert, on met une première couche de vernis colle (on trouve ça dans les magasins de bricolage), ainsi que sur le papier sur la face à transférer. On étale la feuille délicatement et on évite les bulles. On laisse sécher (on peut accélérer le séchage au sèche-cheveux).

On enlève délicatement le papier en l'imbibant bien avec de l'eau et en frottant délicatement avec le doigt. Si c'est raté, on frotte plus fort et le dessin / encre disparaît.

On peut corriger/repasser au feutre marqueur noir - ca a été fait pour une partie du Totoro) et on revernit de deux ou trois couches, avec le vernis colle pour rehausser le noir de l'encre et protéger le transfert.

Il y a eu différents essais avec différents motifs, je vous partage ça en photo.
Il faudra essayer sur différents supports types de bois.