PROJET AUTOBLOG


Le blog de Genma

Site original : Le blog de Genma

⇐ retour index

Mise à jour

Mise à jour de la base de données, veuillez patienter...

Premiers pas en CSS3 et HTML5 par Francis Draillard

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Présentation de l'éditeur Eyrolles

Choisissez la simplicité et l'élégance du couple HTML5 et CSS3 pour créer vos sites web et mobiles avec style et panache !

- Concevez progressivement un site web complet en suivant deux études de cas
- Simplifiez vos pages en séparant mise en forme CSS et contenu HTML, pour gagner en clarté et en souplesse
- Adaptez votre site à la consultation sur un smartphone ou une tablette
- Comprenez l'imbrication et la hiérarchie des balises, maîtrisez les structures du HTML
- Apprenez à écrire efficacement une feuille de style CSS, pour une présentation homogène
- Changez sans peine la charte graphique de votre site, de la mise en forme des textes et images au positionnement des blocs
- Illustrez vos contenus avec des images, sons, vidéos et animations Flash ou CSS3.

Cette sixième édition prend en compte les dernières évolutions des navigateurs et des standards HTML 5 et CSS 3.

Premiers pas en CSS3 et HTML5 par Francis Draillard sur le site d'Eyrolles.

La critique du Genma

Comme le dit le nom du livre, ce livre permet d'acquérir des bases en HTML5 et CSS3. Ayant déjà coder des pages en HTML4/CSS2 et XHTML, je partais déjà avec un certain bagage et des connaissances. Mais ce livre m'a permis de tout reprendre depuis le départ et de repartir sur de bonnes bases et de bonnes pratiques. Il est bon aperçu de ce que permet et apporte le HTML5 et les possibilités nouveauté de CSS3. Le livre se lit vite, mais je pense y revenir régulièrement, l'annonter, mettre des post-it et différents marques-pages car ce livre deviendra ma bible pour mes prochains développements en HTML que je ferais sur une base d'HTML5.

Ce livre explique les balises et tag HTML et CSS, il ne suffira pas pour faire un site web complet. Il faudra apprendre d'autres langages de programmation comme le Javascript ou le PHP si on veut quelque chose de dynamique. Et surtout il faudra également se pencher sur les notions de design, de mise en page, de choix de polices, couleurs etc. Ce livre n'apprend pas à faire un site web (ce n'est pas le titre du livre et ce n'est pas son but), il permet de faire des premiers pas en CSS3 et HTML5 et remplit le contrat qu'il passe avec le lecteur.

Le petit plus : vu que le livre est publié dans la collection Accès libre, toutes les illustrations sont basées sur des références du monde du libre (Framasoft, LeaLinux...)

USB dumper copie automatisée de clef USB

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Souvent lors des cafés vie privée, je suis amené à prêter une clef USB sur laquelle j'ai mis le support (les slides) de la conférence pour que des personnes puissent la récupérer, ou à déposer le fichier de la présentation (ou une ISO de Tails, ou autre) sur la clef USB que l'on tend.

Je voulais faire une démonstration du fait qu'il ne faut pas avoir confiance et ne pas tendre une clef USB non formatée, sur laquelle on a des données ou des fichiers personnels non chiffrés.

J'ai trouvé un script qui détecte la connexion sur un port USB et qui copie l'intégralité des données qui s'y trouvent. Il y a un paquet Debian, ainsi que les sources qui sont fournies. ttps ://codingteam.net/project/usb-dumper et le tout est sous licence GNU Affero General Public License.

Le programme est un script python et il est donc possible de le personnaliser. Par exemple, par défaut,
- /usb-dumped est le chemin dans lequel on sauvegarde les données ;
- Les fichier au format ".ogg",".mp3", ".wma", ".m4a", ".obf", ".apk" sont exclus de la copie
Les préférences se trouvent dans le fichier /.config/usb-dumper/usb-dumper.conf

Lancez « usb-dumper » et branchez un périphérique :-) Une fois lancé, il copie intégralement et silencieusement le contenu de tous les périphériques USB connectés utilisant le mode UMS (clés USB, Android 3.x, appareils photos) ou MTP (Android 4.x, lecteurs audio, appareils photos, etc…) vers le disque dur de votre ordinateur. Le code utilise udev pour détecter le branchement de nouveau périphérique et GVFS pour l'accès aux données. L'utilisation de GVFS implique l'usage de Gnome mais c'est le seul moyen vraiment fiable d'accéder à l'espace de stockage des périphérique MTP (Android 4.x) Source).

Sont donc pris en compte les protocoles MTP ()Media Transfer Protocol, un protocole d'échange de données développé par Microsoft pour permettre aux appareils mobiles multimédia (appareil photo, lecteur MP3..) de communiquer facilement) et UMS ()USB Mass Storage (en anglais), protocole utilisé pour permettre à un ordinateur de communiquer par bus USB avec une grande variété d'appareils électroniques dont les appareils photos numériques, les clefs USB).

A utiliser en prévenant les personnes ou avec ses propres appareils USB pour faire une démonstration.

GPG, Toile de confiance, Clef publique...

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Récupération de ma clef publique

Comme je le disais dans mon article sur Free et le https, il n'y a pas de connexion https de possible sur les pages persos de free (espace d'hébergement sur lequel se trouve ce blog). A la suite de la publication de ma clef PGP publique et de l'ajout dans la partie Contact - Mentions légales de cette même clef et du fingerprint associé, de la publication de l'article Clef GPG - Mise à jour du formulaire de contact , j'ai reçu un message du très sympathique Cryptomars (du site cryptoparty.fr) qui me disait : Publier 1 fingerprint sur un site sans https/TLS/SSL n'est pas très utile finalement. :) Tu devrais plus insister sur la nécessité absolue de vérifier l'empreinte de la clef publique d'un correspondant par une méthode sûre : vérification en personne, vérification lors d'un appel vidéo avec le protocole ZRTP en utilisant le logiciel Jitsi par exemple, vérification via le réseau de confiance, ou vérification par téléphone si on connait la voix de la personne..

Constituer la toile de confiance

En cryptographie, une key signing party est un événement pendant lequel des personnes s'échangent entre elles leurs clefs compatibles PGP. L'échange se fait de visu, de la main à la main. En partant du principe qu'on a confiance en le fait que la clef appartient bien à la personne qui le prétend, les participants signent numériquement le certificat contenant cette clef publique, le nom de la personne, et ainsi de suite. Pour en savoir plus

J'ai souhaité partagé cette remarque importante et je vous invite donc, quand cela est possible (en région parisienne), lors d'une rencontre IRL, à me demander un papier édité par gpg-key2ps du paquet signing-party. Ou à demander par exemple, de publier un message particulier reçu par mail sur Twitter ou sur ce blog, pour confirmer que le mail, la clef associée sont bien associée à ce blog et au compte Twitter.

Une fois que vous avez une certaine certitude sur ma clef et le fait qu'elle est bien reliée à "Genma", vous avez la possibilité de signer cette clef, lui accordant ainsi une certaine confiance et constituant de ce fait une toile de confiance.

Remarque intéressante que j'ai entendu à ce sujet, rien ne prouve que nous ne sommes pas plusieurs derrière l'identité de Genma. Cela prouvera juste la personne que vous avez vu à un instant "t" en vrai et une incarnation possible de "Genma". Après, il est possible de me revoir régulièrement et j'aurais toujours la même apparence et toujours le même pseudonyme. Mais l'usurpation d'identité reste toujours possible. Cela ne prouve rien, cela conforte juste un peu plus le fait qu'il y a un "Genma" sur le Net' et que vous l'avez rencontré, que vous pouvez communiqué avec lui de façon sécurisé/chiffré.

Des signatures des clefs GPG et réseau social

Un réseau social, c'est l'ensemble des liens qui unissent des individus. En regardant qui a signé la clef de qui, on peut commencer à établir une carte du réseau social de ces personnes. Cette carte ne sera pas complète, mais peut avoir un intérêt car elle est peut être plus ciblée et précise que la liste des amis Facebook que l'on peut avoir par exemple. Car autant sur Facebook on est susceptible d'accepter n'importe qui, autant dans le cadre des signatures de clef GPG, Et le fait d'avoir signé leur clef indique qu'on les a rencontrées en vrai au moins une fois et que l'on a pu constaté leur identité (principe de ces rencontres). Mais surtout que l'on est susceptible de communiquer avec ces personnes de façon chiffrée. On a donc fasse là un ensemble de personnes qui sont sensibilisées au chiffrement des données, qui ont des choses à cacher, voir qui sont de vilains cryptoanarchistes. On a donc tout un groupe que l'on est susceptible de vouloir surveiller. A méditer.

Le déploiement de Google Chrome devient obligatoire sur mon PC professionnel

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Reçu ce matin par mail sur mon mail professionnel ce matin Compte tenu de l'incompatibilité de plusieurs de nos applications avec Internet Explorer 8, Google Chrome devient le second navigateur internet du Groupe. Il sera déployé sur tous les postes de travail à partir du 1er avril 2015. (...) L'installation de Google Chrome sera obligatoire dès le 3 avril. (...) Est-il nécessaire de préciser que mon PC d'entreprise tourne sous Windows Seven ?

Le déploiement de Google Chrome devient donc obligatoire

On dit que ce sont les cordonniers les plus mal chaussés. Dans une grande société de service en informatique, j'ai à des maintes reprises le parfait exemple de cet adage. Avoir à utiliser Internet Explorer 8 pour des raisons de compatibilité avec d'anciennes applications, même pour des applications internes/maisons dénote la lourdeur du processus de changement. On ne pourrait pas mettre quelques personnes pour développer en méthode agile et faire évoluer ces outils ? Non, on se contente d'alourdir encore et encore des usines à gaz ou de payer des licences encore et encore pour des produits professionnels, de partenaires historiques...

Recommander/pousser Chrome comme navigateur par défaut et obligatoire semble peut être une bonne décision pour des décideurs et autres DSI. En effet, ils officialisent d'une certaine façon l'usage d'un navigateur alternatif déjà utilisé je pense. Car combien de collaborateurs utilisaient déjà Chrome ? Non pas par choix car beaucoup, bien que de formations d'ingénieurs, sont tout sauf des technophiles ou des geeks. Beaucoup pensent "savoir", "connaitre" mais combien sont investis dans des associations d'informatique (je ne parle même pas d'association liée au logiciel libre), combien ont des projets persos ou collaboratifs sur Github ? Combien sont autodidactes ? Très peu. Ceux là, je sympathise de suite avec eux et ils sont rares. Donc, Chrome a été installé ou recommandé par "le collège qui s'y connait" ou par eux-mêmes parce qu'ils sont "trop geeks" et crachent sur Internet Explorer sans même savoir pourquoi.

Recommander/pousser Chrome comme navigateur par défaut donnera l'illusion d'une modernité, d'ouverture, de renouveau... Mais dans une grande SSII, l'esprit Start-up est inexistant. Quoiqu'en disent des commerciaux qui vendront des petites équipes à la pointe du progrès, ayant en support des cadres d'expériences et des partenaires professionnels... Quiconque qui a travaillé en SSII comprendra mes propos.

Recommander/pousser Chrome renforce l'hégémonie de ce navigateur qui n'en a franchement pas besoin.

Enfin pour les dîtes applications, Firefox s'en sort très bien. Donc c'est pour moi un très mauvais argument que celui de la compatibilité avec des applications "groupes"...

Et le respect de la vie privée dans tout ça ?

Je pense que beaucoup de mes lecteurs seront si ce n'est choqués, au moins interpelé par le fait que Google Chrome devienne obligatoire. Mon lectorat me connait, sait ce qu'il vient chercher en lisant mon blog. Je prêche des convaincus. Mais j'exposerai tout de même quelques idées complémentaires à ce que tout cela m'inspire.

Au delà de l'aspect technophile/geek et les critiques que je pourrais encore faire sur le temps d'adoption d'un navigateur moderne dans une grande société, ce que je trouve le plus gênant, c'est le respect de la vie privée des employés. Si l'on pouvait avoir le choix, chacun est ensuite libre de faire ce qu'il veut (encore faut-il être sensibilisé à la problématique de la vie privée, d'où mon implication au sein des cafés vie privée). Mais là, les décideurs à l'origine de ce choix n'en ont que faire de ce type de considération. Tout comme la majorité des gens, et encore plus dans un contexte professionnel ou l'individu et l'individualité n'a pas sa place. Google Chrome, c'est Google et toute recherche, toute donnée que l'on saisit dans ce navigateur ne feront qu'enrichir toujours plus les données que ce dernier a sur chacun de nous. En cette période où on parle de la lutte contre les GAFAM, contre ces silos qui agrègent les données, un grand groupe a décidé que l'ensemble de son personnel allait (pour ce pour qui ce n'était pas encore le cas) donner toujours plus de données personnelles à Google...

J'attends les mails et remarques du type "mauvaise boite - change de boite" comme j'ai pu en avoir auparavant lorsque j'avais évoqué mes conditions de travail, mes missions, mes relations avec mon chef de projet... Le but de ce billet n'est pas de me plaindre mais de critiquer un choix de façon argumentée. Personnellement, je continuerai d'utiliser Firefox et le TorBrowser, tout comme je le fais déjà. Parce que je sais. Mais il faudrait aussi que mes collègues sachent. Comprennent les enjeux. Et là, il y a beaucoup de travail de pédagogie, d'explication, auprès de personnes qui "croient tout savoir"...

Bref. Google Chrome devient obligatoire et ce n'est pas une bonne nouvelle.

Scratch pour les kids chez Eyrolles

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Présentation de l'éditeur

L'apprentissage de la programmation ouvre aux enfants un monde de créativité et, à terme, d'emplois dans notre société toujours plus numérique. C'est dans cette optique qu'a été conçu Scratch, un logiciel libre et gratuit qui initie les 8-12 ans à l'informatique en les invitant à créer leurs propres jeux et animations. D'approche très visuelle, fonctionnant par assemblage de briques de couleur, cet outil éducatif a déjà séduit des millions de débutants en programmation dans le monde. Scratch existe en version française, téléchargeable ou en ligne, pour Mac, PC et Linux.

Mêlant code, jeux et bande dessinée, ce livre ludique et accessible explique aux enfants les bases de la programmation (variables, boucles, tests...) avec l'aide de Scratch. Ils seront amenés à réaliser différents projets, inspirés des classiques jeux d'arcade, afin de développer leurs aptitudes à raisonner, innover et travailler en équipe. Rédigé par The LEAD Project, une association encourageant l'éducation par la technologie, cet ouvrage constitue une première étape idéale pour le programmeur en devenir.

Scratch pour les kids chez Eyrolles

La critique du Genma

Je connaissais le logiciel Scratch pour l'avoir vu utilisé par un enfant et j'avais beaucoup aimé le concept. Pour en savoir plus et avoir des captures d'écran, je vous invite à aller consulter le site du projet à l'adresse suivante : https://scratch.mit.edu/.

Pour savoir comment utiliser ce logiciel, exploiter au mieux les possibilités, ce livre est parfait. Richement illustré en couleur, sur un papier de bonne qualité, ce livre est à mettre entre les mains de tout animateur de Coding gouters et autres activités d'initiation à la programmation au sein des clubs informatiques. Il est également à destination des enseignants et parents qui accompagneront des enfants dans leurs découvertes.

Eyrolles a fait les choses bien (comme souvent) : toutes les ressources du livre sont disponibles au téléchargement sur leurs sites. Ainsi l'enfant pourra retrouver tous les exemples et illustrations utilisées dans le livre.

Si vous connaissez la phrase "Code is Law", si vous êtes sensibilisés à l'importance de savoir programmer, de comprendre comment marche le code informatique, Scratch, via ce livre, est une première base, ludique dans cette voie. Ensuite, si l'enfant a envie d'en savoir plus, d'en apprendre plus, on pourra alors se tourner, dans la même collection, vers le livre Python pour les kids, qui là, utilise le langage Python en amenant des concepts plus évolués. Pour en revenir à Scratch pour les kids, c'est un bon support pour l'utilisation du logiciel Scratch qui permettra d'appréhender les concepts de la programmation.