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Mise à jour

Mise à jour de la base de données, veuillez patienter...

Amber Pro - la fonctionnalité NAS 3/N

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Ce billet est le troisième de la série dédiée à l'appareil AmberPRO.

Cet appareil étant un NAS (mais pas que), dans cet article je me focaliserai sur cet aspect.

Le matériel : des disques durs, en RAID 1

Cet appareil a deux disques durs, en RAID 1. Si l'un des deux disques lâche, il suffit de le remplacer et le système s'occupe de refaire la synchronisation des disques (un peu longue et dépendant fortement de la quantité de donnée à synchroniser).

Système de fichiers des disques durs

Un NAS n'est pas une sauvegarde à lieu seul. Un appareil NAS peut être un des éléments dans une politique de sauvegarde respectant la règle des 3-2-1 (voir à ce sujet mon billet de blog). Si l'appareil lâche (la carte mère qui rend l'âme par exemple) mais que les disques durs sont encore opérationnels, pourrais-je récupérer mes données ?

J'ai donc éjecter un des deux disques durs et l'ai branché sur un PC sous Linux.

Le partitionnement est le suivant :

Rq : il sera le même sur l'autre disque dur, vu la synchronisation effectuée par le RAID.

Le format des partitions de stockage des données (le filesystem) est le BRTFS. Ce format est dû à sa possibilité de faire des snapshots (fonctionnalité proposée par l'interface d'AmberOS)

Toutefois si j'essaie de monter la partition, j'ai

sudo mount /dev/sdb4 /tmp/raid/
mount: /tmp/raid: type de système de fichiers « linux_raid_member » inconnu.

Je n'ai pas creusé plus loin, par manque de temps et pour ne pas casser le système de RAID (et perdre du temps par la suite à attendre une reconstruction du RAID par l'appareil lors de la réinsertion du disque dur).
Mais si un jour, j'en ai besoin, je pourrais très certainement récuper mes données depuis le disque.

Mise hors-tension des disques durs

Dans l'interface d'AmberOS, il y a une option qui permet de faire une mise hors-tension des disques durs.
Cela désactive la fonction NAS, la Led de l'appareil passe en couleur bleu nuit. Seule la fonction routeur est active, "Amber est en mode réseau uniquement".

Temps de copie sur le NAS

Il faudrait faire des tests complets de transferts, avec un protocole de tests complets et des vraies benchmarks pour pouvoir jauger la vitesse réelle de ce NAS dans différentes conditions. Dans mon cas, j'ai eu comme vitesse de transfert :
- 26 à 48 MB/s sur des gros fichiers (des fichier vidéos)
- 3 MB/s sur des petits fichiers (des photos)

Sauvegarde automatisée

Le NAS intègre deux "protocoles" :
- TimeMachine
- Rsync

Il a été pensé pour un usage dans un environnement où il y a des machines Apple (Macbook sous MacOS) d'où la présence de TimeMachine. Rsync est pour sauvegarder le contenu du NAS sur un serveur externe via Rsync, via des tâches planifiées. Il est également documenté la façon de faire pour sauvegarder les données d'un Windows 10 sur ce NAS (non testé).

Pour Rsync, il peut agir
- comme client Rsync : sauvegarde du contenu du NAS vers un serveur dédié
- comme un serveur Rsync : sauvegarde d'un PC sur le NAS par exemple.

Possibilité de chiffrer les disques

Amber OS offre la possiblité de chiffrer les disques (cette fonctionnalité est expliquée en anglais dans la section support How do I encrypt the storage volume ?

Ce chiffrement est d'ailleurs recommandé dans la liste des actions à faire, dans la FAQ How do I keep my data safe with Amber ?

Aller plus loin avec le NAS

Pour avoir confiance dans ce NAS, il faudrait que je vois comment le NAS se comporte avec un seul disque (en enlevant un disque), que je fasse des tests de reconstruction d'un RAID en enlevant un disque pour le remplacer par un vierge...

Amber Pro - AmberOS, le système d'exploitation 2/N

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Ce billet est le second de la série dédiée à l'appareil AmberPRO.

Il parlera de l'interface du système d'exploitation, AmberOS. Le but n'est pas de décrire la totalité de l'OS et de faire un manuel complet. Beaucoup de choses sont intuitives et faciles à trouver / comprendre, pour peu que l'on ait les connaissances nécessaires (des bases en administration système, gestions de groupes et partages de dossiers...).

L'OS de cet appareil : AmberOS

Cet appareil tourne sous AmberOS, un OS propriétaire. Nous verrons les fonctionnalités de cet OS dans les articles suivants de cette série, article présentant les différentes fonctionnalités de l'appareil. Le point sur lequel je me focalise et que l'on a aucune mention à une quelconque mise à disposition des sources ou d'une partie, bien que ce soit très clairement un noyau Linux et des briques (librairies) logiciels libres qui fassent tourner la machine.

A moins de monter son NAS soit même à base de composants PC (et d'installer FreeNas par exemple), on n'a pas trop le choix. Il y a de très fortes chances que ce soit du Linux derrière, mais qu'il y ait une couche de logiciel propriétaire. Je n'ai pour l'instant trouvé aucun dépôt, aucun code source, aucune mention à la GPL ou autre licence alors qu'il y a de fortes chances que les composants utilisés soit tout en partie des logiciels libres... Synology par exemple, a une page GNU GENERAL PUBLIC LICENSE - DSM pour son DiskStation Manager

J'ai donc posé la question au support technique fourni via le site Internet et j'ai eu le retour suivant : " At the moment, we do not have licenses/access to software information on our website like Synology (for R&D and security reasons)." ce que je traduirai par "Pour le moment, nous n'avons pas encore mis d'informatio sur les logiciels utilisés et les licences, comme le fait Synology (pour des raisons de R&D - Recherche et Développement et des raisons de sécurité).

Je comprends ces raisons de confidentialité, je n'irai pas les embêter (pour l'instant) sur le respect de la licence GPL...

Configuration de l'appareil : Le quick-start guide

Dans la boite, on a un petit dépliant dans différentes langues (anglais, allemand, français), "Un guide de démarrage rapide".

On retrouve également un guide interactif en ligne, en anglais.

Une fois l'appareil sortie de sa boite et mis sous tension, il crée un réseau Wifi auquel il est possible de se connecter depuis son smartphone (un QRCode à scanner et fournit sur le dépliant). La configuration se fait alors via l'application Amber (je ferai une section dédiée sur les applications pour smartphone).

L'appareil également doté de trois prises réseaux : une dite WAN (pour brancher vers Internet) et deux dites LAN : pour un réseau local ; l'appareil sera alors de "switch" pour brancher d'autres appareils. On branche la prise WAN vers Internet (donc dans mon cas, vers la Freebox) et un PC sur l'une des deux prises LAN. Si on fait le branchement prise WAN vers la Box Internet et prise LAN vers un PC, on peut alors faire la configuration depuis un PC. Le mode routeur étant activé pa défaut, le PC récupère une adresse IP.

Il faut se connecter à l'adresse http://latticerouter.local (cette adresse marchait sur un PC sous Windows 10, mais pas sur un PC sous Ubuntu) ou via l'IP locale de la machine (IP du mode routeur).

Dans les 2 cas, passage par l'application ou via la connexion à l'interface d'administration, il suffit de suivre les instructions.

Il faut toutefois avoir des notions préalables et comprendre ce que l'on fait : il faut savoir ce qu'est un routeur, un DHCP, une adresse IP...

La recherche et l'installation automatisée de la dernière mise à jour du système d'exploitation se fait automatiquement.

On a quelques questions sur le choix du mot de passe pour le compte administrateur de l'OS, la création d'un premier compte utilisateur

Comptes et mots de passe

L'appareil a deux comptes par défaut. Deux comptes administrateurs avec des mots de passes par défaut, qui sont codés en dur (si on fait un reset usine de l'appareil, on revient à la configuration par défaut et à ces mots de passe par défaut). Ces deux comptes sont pour les deux interfaces d'administration, distinctes, de l'appareil :
- un compte administrateur pour la partie fonctionnalité NAS et autres ;
- un compte administrateur pour la partie fonctionnalité routeur ;

Il est possible de changer ces mots de passe (il est même fortement conseillé de le faire) et de créer des comptes utilisateurs (avec une gestion de droits fines pour les usages des fonctionnalités NAS). Toutefois, le changement de ces mots de passe est soumise à certaines contraintes :

la Liste des caractères spéciaux est limitée - finie et incomplète : on ne peut pas utiliser le caractère ? par exemple dans un mot de passe. C'est très gênant lorsque l'on utilise un gestionnaire de mot de passe pour générer des mots de passe aléatoire...

Je me suis inscrit sur le site de support et j'ai posé la question au support technique de savoir s'il y aurait des changements lors d'une mise à jour ultérieure éventuelle. J'ai eu comme réponse que la limitation du nombre de caractères spéciaux (et l'absence de certains) était du à des limitations du système et qu'il n'y aurait pour l'instant pas d'améliorations / corrections dans des versions futures / mises à jour.

Connexion https

Dans le navigateur, la connexion https se fait au travers d'un certificat signé par une autorité qui donne une alerte dans le navigateur. Là encore, je ferai une demande précise au support pour en savoir plus. La possibilité d'avoir du Let's encrypt (dans le cas où on associe un sous-nom de domaine à son NAS par exemple, ce qui serait pratique) serait bienvenue. Ce n'est pas prévu. Je reviendrai sur ce point dans le billet consacré à la partie auto-hébergement.

Petits paramétrages rapides

Qui parlent d'eux-même :
- Changer la langue de l'interface (par défaut en anglais, disponible aussi en français)
- Changer la time zone pour passer sur le fuseau horaire de Paris (GMT+1)

Fonctionnalités & Applications fournies

Les applications d'AmberOS sont assez simples et liées aux fonctionnalités :
- un Explorateur de fichiers : classique, lié à la fonctionnalité NAS ;
- un Panneau de configuration : assez complet & riche ;
- Un Outil de Sauvegarde : je ferai un billet sur le sujet ;
- Un Mode Routeur : je ferai un billet sur le sujet ;
- Chercheur d'Amber : une fonctionnalité pour lier plusieurs Amber entre eux
- AmberPRO : je l'évoque juste après et ferai un billet de blog dédié.

Avoir d'autres applications ?

Les NAS comme ceux de la marque Synology proposent tout un écosystème d'application complémentaires, fournies par le fabricant ou par une communauté et on retrouve tout un tas d'applications qui permettent de transformer un NAS en un centre multimédia ou d'auto-hébergement.

Dans le cas d'AmberOS, ce n'est pas le cas. Il n'y a pas à proprement parler de store. C'est un parti pris car l'orientation choisie est celle de proposer de faire tourner des conteneur dockers via la fonctionnalité Amber PRO. Je dédie un article complet de cette série à Amber PRO.

Amber Pro - Présentation et découverte 1/N

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Introduction

En octobre 2019, j'ai présenté un lightning talk lors de l'événement Nextcloud conférence, à Berlin. JJ de la LatticeWork a vu ma conférence sur Yunohost et a été intéressé, et m'a contacté au nom de sa socité pou me proposer un test de leur produit. Ce billet est le premier d'une série dédiée à l'appareil AmberPRO.

En effet, comme je le présenterai de façon plus détaillé dans ces billets, le produit AmberPRO a une vocation un peu particulière : proposer un appareil complet NAS, Routeur, ayant aussi des fonctionnalités d'auto-hébergement de services via des conteneurs docker, parmi lesquels... Nextcloud. Cet argument de faire tourner un Nextcloud sur un NAS qui est plus qu'un NAS est un des arguments et élément différenciant du produit.

Même si sponsorisé (le produit m'a été offert en l'échange de cette série de billets de blogs), l'orientation sera celle de mes billets classiques : découverte, expérimentation, tests et bidouilles, le tout sous l'angle de l'opensource et de l'auto-hébergement. Je donnerai mes remarques et critiques constructives, j'essaierai autant soit peu d'être objectif et de dire les qualités et défauts, les choses positives et négatives - s'il y a lieu.

LatticeWork ?

Billet sponsorisé oblige mais également curiosité personnelle, il est intéressant de chercher un peu des informations sur la société qui fabrique ce produit. LatticeWork, la société, est basée à San Jose en Californie et a une filiale au Pays-Bas. Le site internet https://www.myamberlife.com/about/ indique

We're on a mission

Everyone has a right to keep their digital data private, safe, and accessible wherever they are. This belief reinforces our commitment to deliver innovation which empowers and provides peace of mind. Our vision is to make technology that allows you to preserve memories from one digital generation to the next.

Our Three Core Values:
**Protecting Data Privacy**
Making Information Accessible
Creating Lasting Impacts

Que l'on pourra traduire par :

Nous sommes en mission

Chacun a le droit de garder ses données numériques privées, sûres et accessibles où qu'il se trouve. Cette conviction renforce notre engagement à offrir une innovation qui renforce et procure la tranquillité d'esprit. Notre vision est de créer une technologie qui vous permette de préserver les souvenirs d'une génération numérique à l'autre.

Nos trois valeurs fondamentales:
** Protéger la confidentialité des données **
Rendre l'information accessible
Créer des impacts durables

Des valeurs qui me parlent (une des raisons pour lesquelles on m'a contacté). Sachant que la protection des données sont au cœur des principes de la société, j'orienterai certaines de mes critiques en conséquences.

Introduction - mes connaissances du monde de NAS

Je suis depuis de nombreuses années les évolutions et avancées matérielles et logicielles dans le domaine des NAS, sans pour autant en acheter un. J'ai toujours géré mes besoins de stockage avec des disques durs externes, amplement suffisant pour mes besoins ; complété toutefois par le disque dur de la Freebox Révolution (côté boîtier serveur), utilisé au travers de la fonction de NAS, bien pratique pour partager du contenu multimédia comme de la musique par exemple.

Lors de mon expérience professionnelle précédente, en tant qu'administrateur système d'une PME, j'ai eu à gérer différentes choses dont des hébergement de données sur des NAS (et des SAN). J'ai eu l'occasion de travailler avec des NAS Synology professionnels (des NAS rackables, 2U, 8 disques) et avec l'interface des NAS Synology (pour la gestion de volumes iSCI par exemple, pour ne citer que cette fonctionnalité).

Dans le domaine des NAS personnels, deux marques sont les plus connus et sortent des produits régulièrement depuis des années Synology et QNap. J'avoue n'avoir jamais entendu parler de LatticeWork et de son produit Amber. Et une recherche rapide me confirme que ce n'est pas anormal. Seulement deux ressources en français parle de cet Amber. Tout d'abord FrAndroid dans un article publié en septembre 2019 intitulé Remplacez Google Drive avec ce cube noir à installer chez vous – IFA 2019, l'IFA étant l'Internationale Funkausstellung Berlin ou IFA est l'un des plus anciens salons industriels d'Allemagne, qui se tient tous les ans au Messe Berlin. L'autre dans un comparatif des NAS, Antoine SAIT - Les 9 meilleurs serveurs NAS de 2020, parle d'un Ambre NAS Ki 2 Bay 2 x 2Tb.

La référence Ambre NAS Ki se retrouve aussi sur des sites de ventes en lignes pour des appareils identiques au Amber.

Une boite tout en un

En France, avec les box des FAI (Fournisseurs d'Accès à Internet), comme la Freebox de Free par exemple, le modem (ADSL ou fibre) fait également routeur, wifi, NAS... Cet appareil me semble donc avant tout destiné à des pays pour lesquels ce n'est pas le cas. Il faut nuancer toutefois : le NAS d'une Freebox est juste un disque dur partagé en réseau là où les vraies NAS ont à minima deux slots (donc deux disques) synchronisés en RAID, des fonctions de sauvegardes... L'image phare du site internet parle d'elle-même : une volonté de simplifier.

Another Pain in the NAS ? / Une autre souffrance avec le NAS ?, jeu de mots sur l'expression anglophone
Pain in the ass

Cet appareil se veut complet : NAS, Routeur, Outil de sauvegarde. Et plus. La mention PRO montre que cela va au-delà qu'un simple regroupement de fonctionnalités, avec des ajouts et particularités qui seront développées dans cet article et les suivants.

Déballage et premières impressions

Pas de vidéo d'unboxing de déballage, le carton est propre, l'appareil est bien protégé. Classique. Une fois sorti du carton, les premières impressions : produit propre, fini. Un joli design. Un plastique assez épais qui ne donne pas l'impression de se casser au premier choc. Le diable est dans les détails de finition : ma curiosité naturelle fait que j'ai de suite ouvert le boîtier pour sortir les disques dur des racks et voir le type de disque dur qu'il y avait à l'intérieur. Et j'ai pu constater qu'il y avait bien des caoutchouc au niveau des vis de maintien des disques durs, pour éviter les vibrations et les bruits associés. Une évidence mais aussi un côté produit fini.

Rq : Je devance l'éventuelle question du WAF en renvoyant vers mon billet qui expliquait en quoi ce concept est sexiste.

Le petit plus du design - un rond lumineux

Sur le dessus de l'appareil, un rond /halo lumineux qui peut prendre différentes couleurs pour indiquer l'état : blanc clignotant au démarrage / redémarrage - reboot, rouge en cas d'erreur, bleu cyan fixe : tout est normal, bleu cyan clignotant : perte de la connexion Internet...

La première nuit, la lumière diffusée éclairait un peu trop la pièce. J'ai pu trouver dans le paramétrage une option pour baisser la luminosité et activer un mode nuit (sur une plage horaire donnée). C'est ce petit détail de finition (parmi d'autres) qui confirme un sentiment de qualité globale pour le produit.

Le matériel

Le détail de la configuration se trouve sur la page des spécifications de l'appareil, je les remets ici :

Intel Celeron N40000 CPU 1.1 Ghz
2048 Mo de Mémoire
Routeur Wi-Fi AC2600, 4 x 4 MIMO, double bande
2 disques durs de 1 To.
1 x WAN (1 Gb/s), 2 x LAN (1 Gb/s).
Intel Gemini Lake (Dual-Core) 1,10 GHz TurboBoost jusqu'à 2,60 GHz
Mémoire vive 2 Go DDR4 2400 MHz

2 giga de RAM, dont 683Mo utilisé par défaut au démarrage de la machine (avec certains services coupés) cela me semble un peu léger mais un standard pour un NAS. Effectivement, ce n'est pas un serveur mais un NAS. Il faudra voir à l'usage la consommation et les possibilités liées à l'hébergement de conteneur.

Le halo lumineux cache un gros ventilateur pour l'aération (l'appareil reste un gros ordinateur). L'appareil est silencieux et discret (en dehors du halo lumineux).

La suite ? Découverte d'Amber OS et de ses fonctionnalités, à suivre dans le prochain billet.

Linux - Accéder aux données d'une partition Windows chiffrées avec Bitlocker

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Merci à Neil et Brume, invité.e.s de ce blog, pour avoir rédigé ce tutoriel, complété par mes soins, bien utile pour le double boot de ma machine professionnelle.

Depuis Windows 10, Microsoft propose de chiffrer son disque avec le logiciel Bitlocker. Au démarrage de la session, Windows déchiffre votre disque, vous permettant d'accéder à vos données, mais lorsque l'ordinateur est éteint, il est impossible de récupérer les données en démontant l'ordinateur, par exemple.

Cela ne nous arrange pas lorsque l'on fait un dual-boot (= deux systèmes sur le même ordinateur) et que depuis sa partition Linux on aimerait accéder à ses données sur sa partition Windows.

D'où l'intérêt du logiciel [Dislocker](https://github.com/Aorimn/dislocker). Cet utilitaire en ligne de commande, codé majoritairement en C, permet de déchiffrer une partition Windows chiffrée avec Bitlocker, depuis un système Linux.

Prérequis Windows 10

Il faut penser à désactiver les options d'hibernation, mise en veille et de démarrage rapide pour que l'arrêt de Windows 10 soit un arrêt complet ne laisse pas la partition et le système de fichier NTFS dans un état intermédiaire ne permettant pas sa lecture depuis Linux (une fois la partition déchiffrée avec Dislocker).

Il faut bien penser à avoir récupéré sa clé de récupération Bitlocker - Bitlocker Recovery Key, obtenable en se connectant sur son compte Microsoft (8 séries de 6 chiffres).

Installation

Les instructions suivantes sont destinées aux distributions basées sur Debian. Pour d'autres distributions ou pour plus d'information, consultez [cette page](https://github.com/Aorimn/dislocker/blob/master/INSTALL.md).

Commencez par installer les packets suivants :

apt install gcc cmake libfuse-dev libmbedtls-dev ruby-dev

Clonez le projet Dislocker, puis compilez-le :

sudo git clone https://github.com/Aorimn/dislocker.git /dislocker
cd /dislocker
sudo cmake .
sudo make
sudo make install

Si tout s'est bien passé, félicitations, vous venez d'installer Dislocker.

Utilisation

Il est nécessaire de vous retrouver dans la configutation suivante afin de procéder au bon déroulement de ce tutoriel :

* Vous êtes sur un système Linux ;
* Sur le même ordinateur se trouve une partition Windows fonctionnelle, chiffrée avc Bitlocker, que vous souhaiteriez déchiffrer.

Si ce prérequis est validé, vous pouvez déchiffrer votre partition Windows de la manière suivante :

sudo mkdir -p /dislocker/ntfs
sudo dislocker-fuse -V XXX -pXXXXXXXXXX -- /dislocker/ntfs

La commande ci-dessus utilise les arguments suivants :

* `-V` le nom de la partion Windows, vous pouvez utiliser la commande `lsblk` pour le connaître ;
* `-p` le votre clé de récupération Windows, obtenable en vous connectant sur votre compte Microsoft.

Vous pouvez ensuite monter le fichier créé, afin de pouvoir vous déplacer et éditer des fichiers dedans.

sudo mkdir -p /dislocker/windows
sudo mount -o loop /dislocker/ntfs/dislocker-file /dislocker/windows

Tous les fichiers de votre système Windows sont désormais accessibles dans le dossier `/dislocker/windows`

Vous pourriez vouloir créer un dossier partagé entre la partition Windows et la partition Linux :

sudo mkdir -p /dislocker/windows/Users/[nom d'utilisateur sur Windows]/Documents/Personnel/[nom du dossier]
ln -s /dislocker/windows/Users/[nom d'utilisateur sur Windows]/Documents/Personnel/[nom du dossier] /home/[nom d'utilisateur sur Linux]/[nom du dossier]

Vous pourriez également souhaiter créer un dossier stocké sur la partition Windows, mais qui ne soit pas lisible par Windows, pour des raisons de place ou de besoin de persistance par exemple :

sudo mkdir -p /home/[nom d'utilisateur sur Linux]/[nom du dossier]
sudo mount -t auto -o loop /dislocker/windows/Users/[nom d'utilisateur sur Windows]/Documents/Personnel/[nom du dossier] [dossier précédement créé sur Linux]

Avant d'éteindre votre ordinateur, il est important de démonter chaque dossier monté :

sudo unmount /home/[nom d'utilisateur sur Linux]/[nom du dossier] # à utiliser pour chaaue dossier monté
sudo umount /dislocker/windows
sudo umount /dislocker/ntfs

Et voilà, vous savez désormais

* Déchiffrer votre partition Windows ;
* Récupérer vos documents Windows depuis Linux ;
* Créer des dossiers partagés entre Linux et Windows ;
* Créer des dossier sur Windows qui ne pourront être que lus par Linux ;
* Démonter tous les dossiers montés avant d'éteindre son ordinateur.

Merci de votre lecture !

10 manières de se tenir au courant de l'actualité Nextcloud

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Billet invité, rédigé par Brume https://brume.ink/ Merci à elle. ;-)

Nextcloud est une suite logicielle libre et auto-hébergeable proposant des services : synchronisation et hébergement de fichiers, édition en collaboration, calendrier… Il propose une centaine d'applications téléchargeables en un clic. Il s'agit d'un fork d'ownCloud datant de 2016, dont Frank Karlitschek est le fondateur. La société Nextcloud GmbH, ainsi que la communauté, contribuent au développement de Nextcloud. Il existe des clients mobiles (iOS et Andoid, des clients bureau, ainsi qu'une version web.

Si le logiciel vous intéresse, il est fort probable que vous souhaiteriez rester informé de son évolution. Nous allons, dans cet article, vous présenter les différentes manières de se tenir au courant de l'actualité Nextcloud.

1. Le site web Le site web de Nextcloud est très fourni en informations. Il possède de nombreuses pages visant à présenter le logiciel. Il est le premier point de contact avec la découverte du logiciel, et la porte vers toutes les autres ressources que nous vous présenterons ici. Vous retrouverez notamment des informations sur comment contribuer, les différentes applications, la communauté... Cette ressource est partiellement traduite en français.

2. Le blog Nextcloud publie régulièrement des articles sur son blog. Il peut s'agir de mises à jour, de partenaires, d'applications, d'événements, d'études... C'est donc un excellent moyen de se tenir informé ! Cette ressource est exclusivement en anglais.

3. Le forum Le forum est un lieu de discussion privilégié avec la communauté Nextcloud. Les questions, rapports de bugs, débats, nouveautés s'échangent régulièrement à raison de plusieurs messages par heure. Le forum est majoritairement en anglais, mais il est possible de poster des messages dans d'autres langues, dont le français.

4. Le flux RSS
Nextcloud possède un flux RSS pour vous permettre de vous tenir au courant de l'actualité via un lecteur de flux. Pratique, donc, si vous utilisez déjà ce procédé avec d'autres sources. Cette ressource est en anglais.

5. GitHub Sur GitHub, vous trouverez naturellement le code de Nextcloud, mais également toutes les dernières mises à jour ainsi que leur date de sortie. Vous pourrez également consulter les derniers tickets : demande d'améliorations, signalement de bugs... Cette ressource est plus technique que les précédentes et exclusivement en anglais.

6. Twitter Nextcloud
Le compte Twitter Nextcloud vous permettra de vous tenir informés voire notifiés des nouveautés, mises à jour, mais également des personnes tierces communiquant sur Nextcloud (articles de blogs, journaux... title=". C'est une très bonne ressource pour rester informé sans avoir à chercher l'information. Cette ressource est en anglais.

7. Twitter Releases Le compte Twitter Nextcloud Releases publie toutes les nouvelles versions de Nextcloud et de ses applications. Il est donc utile lorsqu'on suit une application en particulier, ou que l'on veut connaître l'avancement du projet. Cette ressource est en anglais.

8. Le Changelog et les Releases La page Changelog permet de connaître toutes les modifications apportées au logiciel d'une version à l'autre. Il permet donc de savoir si certains bugs ont été corrigés ou si des fonctionnalités ont été ajoutées. La page Releases, quant à elle, donne des informations et les liens de téléchargement des différentes versions de Nextcloud : Production, pour les entreprises, Stable, pour tout le monde, bêta et journalière, pour le développement et la correction de bugs. Ces ressources sont en anglais.

9. EventsLa page Events vous permet de connaître la date des prochains événements auxquels Nextcloud participera. Si vous désirez rencontrer les contributeurs, c'est ici qu'il faut regarder ! Cette ressource est en anglais.

10. Autres réseaux sociaux

Nextcloud possède beaucoup d'autres réseaux sociaux, dont YouTube, où sont présentés les nouveautés, des tutoriels..., Facebook, Instagram, Linkedln et Mastodon. Vous n'avez plus suivre Nextcloud sur votre réseau préféré ! Ces ressources sont en anglais.

Voilà, vous n'avez maintenant plus d'excuses pour ne pas vous tenir informés de l'actualité Nextcloud. Et si le projet vous plaît, peut-être même y contribueriez-vous ? Merci de votre lecture !