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Le blog de Genma

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Drupal avancé, un CMS pour développeurs Eyrolles

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Drupal avancé, un CMS pour développeurs par Vanessa Kovalsky David, Christophe Villeneuve aux Editions Eyrolles

Présentation de l'éditeur

Drupal est l'un des CMS (Content Management System, ou SGC, Système de gestion de contenu, en français) les plus puissants au monde. C'est également un framework qui propose une API pour tous les développeurs donnant entre autres accès à des milliers de modules supplémentaires. C'est pourquoi les professionnels s'orientent vers Drupal, qui répond mieux aux attentes et contraintes des métiers du Web en raison de son architecture souple et modulaire et de sa capacité à s'adapter aux différents besoins des sites Internet.

Choisissez le plus puissant et le plus évolutif des outils pour créer vos sites web et mobiles !
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Cet ouvrage a pour objectif de rendre les webmasters débutants et chevronnés autonomes avec Drupal, aussi bien pour l'utilisation de son interface graphique, que pour les lignes de code.

Drupal avancé, un CMS pour développeurs sur le site d'Eyrolles.

La critique du Genma

Une pratique de Drupal préalable est un prérequis à la compréhension de ce livre. Comme l'annonce le titre du livre "Drupal avancé", ce livre n'est pas un guide au CMS Drupal, une prise en main ou une découverte, mais est très clairement dédié à des développeurs travaillant de façon professionnelle ou semi-professionnelle avec ce CMS. C'est d'ailleurs ce qu'indique le site web de l'éditeur dans la partie A qui s'adresse cet ouvrage ? Aux créateurs, administrateurs et développeurs de sites Drupal.

Chaque chapitre correspond à une sorte de tutoriel thématique, autour d'un concept. Un chapitre permet de comprendre le concept de module de Drupal, explique comment créer son propre module. Les chapitres suivants sont dédiés aux concepts inhérant à la programmation avec Drupal (création d'un type de contenu, d'une view, le moteur des règles et de validation...) Un chapitre est dédié aux tests (unitaires et fonctionnels, via PHPUnit et Selenium) et enfin, les utilisations d'API et de webservices sont abordés. Chaque chapitre contient des exemples sous forme de code-source, certe basique, mais illustrant les possibilités et concepts abordés. Ce livre présente différents modules, leur déploiement, configuration et usage qui éviteront de réinventer la roue/de ne de ne faire des développements spécifiques que si les besoins n'ont pas déjà a été implémentés.

Les deux auteurs du livre sont organisateurs d'événements autour de Drupal et ont donc l'habitude de faire des conférences, de rédiger sur ce thème. Cela se ressent dans le texte : les explications sont simples et bien écrites, le livre se lit aisément. On n'a pas de jargon technique incompréhensible.

Doctor Who ou pourquoi je suis un whovian

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Rappel sur la série Doctor Who

Cette série relate les aventures du Docteur, un extraterrestre de la race des Seigneurs du Temps (Time Lord) originaire de la planète Gallifrey. Dans la première série, coupé de son peuple, il voyage à bord d'un TARDIS (Time And Relative Dimension(s) In Space, ou Temps à relativité Dimensionnelle inter Spatiale en français), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Particulièrement attaché à la Terre, il est régulièrement accompagné dans ses voyages par des compagnons, pour la plupart humains. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine téléphonique de police britannique des années 1950, le système de camouflage étant resté bloqué lors d'un accident. En effet, la machine se transforme normalement en un élément typique de son environnement et de son époque.

Comme tous les Seigneurs du Temps, le Docteur a le pouvoir de se régénérer lorsqu'il est mortellement blessé, mais cette régénération s'accompagne d'un changement d'apparence et de caractère : il s'agit toujours de la même personne, avec les mêmes souvenirs, mais dans un nouveau corps.

Présentation du podcast Whoniverse

La description de Whoniverse est assez brève Whoniverse.fr est avant toute chose votre site de référence sur Doctor Who. Créé et animé par une rédaction 100% amateur, Whoniverse.fr se propose de vous faire découvrir l'actualité de la célèbre série anglaise, mais également son histoire au travers de dossiers, podcasts et vidéos. http://whoniverse.fr et @WHONIVERSEfr sur Twitter.

La critique du podcast Whoniverse

Si rien qu'à l'évocation d'un débat Daleks vs Cybermen, lesquels sont les meilleurs vous sentez les poils sur vos bras se hérisser, des frissons vous envahir dans le dos et vous trépigniez sur place de ne pouvoir répondre "mais c'est évident, ce sont les XXXXX pour telle et telle raison" alors ce podcast est fait pour vous.

A la suite de la diffusion de chaque épisode de la dernière saison, l'équipe du podcast a fait une étude et critique détaillée de chacun de ces épisodes (un épisode de la saison donnant lieu à un épisode de podcast), passant plus de temps à analyser les épisodes, à le recontextualiser, à évoquer les références à l'univers, à analyser l'impact, l'évolution des personnages... Un vrai travail de passionné.

A côté de cela, il y a également des épisodes thématiques plus génériques, sur les compagnons du Docteur, le voyage dans le temps ou encore le fameux débat Daleks vs Cybermen.

Etant Whovian depuis peu (cf ma critique de la série ci-dessous), je ne peux qu'aimer ce podcast. Je ne suis pas objectif, mais je trouve que ce podcast est de qualité (tant par le contenu que par l'intervention des animateurs, passionnés et passionnants). Je ne saurais que trop vous conseiller de l'écouter et de vous faire votre propre avis.

Enfin, Whoniverse c'est aussi un site http://whoniverse.fr qui parle des actualités autour de la série, pour ne rien manquer. Que demander de plus ?

La critique de la série par Genma

Il y a quelques années, je ne connaissais la série Docteur Who de nom, mais je savais déjà qu'il y avait une grande communauté de fan autour. Je dois cependant avouer que je n'ai découvert la série que lors de la soirée spéciale de France 4 il y a quelques temps déjà (2-3 ans) qui a alors donné suite à la rediffusion dans l'ordre de la série moderne, saisons après saisons.

Cette soirée m'avait permis de découvrir le personnage du Docteur et son passé à travers de très vieux épisodes. Et le Docteur dans sa version moderne/actuelle. J'ai appris à aimer 9th, 10th, 11th puis 12th au fil de saisons ; chaque acteur apportant sa part au personnage du Docteur...

J'ai rapidement accroché à la série en me plongeant dedans, en saisissant toute la richesse de l'univers. Et peu à peu, sans me rendre compte, je suis devenu un vrai Whovian (qualificatif pour désigner). Pour l'instant je ne connais que la série moderne, ayant vu trop peu d'épisodes de la série classique pour pouvoir en parler (mais c'est en cours de visionnage/prévue de rattraper cette lacune dans ma culture whovienne).

Alors, pourquoi j'aime cette série ?

Les créatures, monstres et autres robots sont parfois à la limite du kitch. Les scènes d'actions sont parfois risible : je vais caricaturer mais on se cache derrière un rideau, on voit les pieds dépassés de dessous, la déformation ne laisse aucun doute sur le fait qu'il y ait quelqu'un de cacher derrière. Mais les ennemis ne le voit pas. Mais on s'en fout. Car c'est LE Docteur ! Et cela contribue à tout le charme de cette série.

Très riche, très complexe mais très abordable et surtout très addictive, Docteur Who est une série de science-fiction au scénario parfaitement ficelé qui joue avec le voyage dans le temps, les paradoxes temporels, les lignes de temps.

Si la trilogie de Retour vers le futur était déjà trop complexe pour vous, sachez que ce n'était rien. Rien que la relation River Song - Le Docteur est une fascination en soi.

Spoil Ils ont des rencontres qui se passent dans leurs lignes de temps opposées (chaque nouvelle rencontre du Docteur - donc dans le futur de celui-ci - s'est déroulée à un moment antérieur à la précédente - donc dans le passé de River Song). Comme le dit River, plus le temps passe, moins elle le connait et plus lui la connait. Sa première rencontre avec lui correspond à la dernière fois que le Docteur la verra. Et la première fois que le Docteur la rencontre, elle l'a déjà vu des centaines de fois et sait tout de lui. Fin du spoil

Rien que cet exemple montre toute la richesse de l'exploitation du voyage temporel dans cette série. C'est complexe mais si bien fait que l'on ne s'embrouille pas.

Dans de nombreux épisodes, on a le droit à des cliffhangers et retournement de situations mais ce n'est jamais raté, le scénario ne se rattrape jamais aux branches. Tout est parfaitement maitrisé et orchestré ; les scénaristes savent où ils vont. Tous les épisodes ne sont pas égaux, certains sont meilleurs que d'autres, on a parfois des moments de doutes durant un épisode. Mais une fois l'épisode fini, on sait pourquoi on l'a regardé, on n'a nullement l'impression d'avoir perdu son temps.

Selon le réalisateur, l'image, la mise en scène, la façon de filmer est de correct à sublime (à mes yeux), on a parfois de vraies leçons de cinéma.

Et que serait le Docteur sans les compagnons. Personnages riches, diversifiés, de même que l'on a ses petites préférences pour tel ou telle Docteur, on a ses préférences pour tel ou tel compagnon. Les relations qu'entretient le Docteur avec eux/elles (ce sont souvent des femmes), entre un amour secret, une forte amitié, un côté paternaliste sont riches et développées... Le regard d'un humain contraste avec l'approche extraterrestre et détaché du docteur, manquant parfois de sentiment, ou au contraire, étant empli de colère, de tristesse ou de mélancolie (ayant une vie très longue, il perd peu à peu ceux qu'ils aiment, il est le dernier de sa race...).

Enfin, la série Docteur Who, ça ne s'explique pas, ça se regarde. Au premier abord, on peut ne pas accrocher. Mais il faut insister. Et alors, on a la révélation. On comprend enfin pourquoi il y a des tas de personnes qui sont fans de cette série. Et il y a de quoi devenir facilement addict, tant cette série est de qualité. Maintenant quand je passe devant des boutiques geeks qui vendent des figurines et autres goodies, je reste à regarder pendant un long moment ces produits dérivés en tout genre : Tardis, Daleks, tournevis sonique... Oui, je suis devenu un whovian, mais j'en suis fier.

Lettre aux intégristes

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Nouveau billet qui fait suite à Pourquoi je quitte les Cafés vie privée ? car apparemment, je dois encore donner quelques explications...

Pour moi les Cafés vie privée s'ouvrait à tout-es et se voulaient plus grand public que les cryptoparty, apparemment non. Il semble que certain-e-s pense que si l'on souhaite se revendiquer de cette appellation, il faut être irréprochable et donc intégriste. C'est à ces personnes que je voudrais dire : critiquez avec des œillères, restés obtus et bornés, continuez à me taper dessus par ce que je ne suis pas un 'vrai'. Quand vous aurez compris que mes parents, mes amis n'ont pas le même modèle de menace que moi et encore moins le votre, vous aurez fait un grand progrès. Continuez à me dire que je dois me cantonner à des thèmes "hors vie privée" vu que ce thème semble vous être réservé.

Me parler de dissident Syrien et de la responsabilité que j'ai... me juger sans savoir.... Lors de ma conférence sur Tor à l'Ubuntu Party, parmi toutes les choses que j'ai dite, il y a le fait que si quelqu'un était le futur Snowden, ce n'était pas avec moi qu'il fallait qu'il discute et qu'il apprenne. J'ai insisté sur le fait que les personnes qui ont un risque dans leur modèle de menace ne doivent pas apprendre avec moi mais avec quelqu'un de plus pointu, de plus strict. J'ai insisté sur le le fait que je n'ai pas la vérité, sur le fait que je ne partage que ce que j'ai compris. Et j'ai insisté sur le fait que l'on fait tous des erreurs... J'ai insisté sur le fait que l'on doit recouper les sources, se faire son propre avis, discuter avec d'autre intervenants...

Mes connaissances sur Tor ? J'ai commencé à en parler en 2009. Oui, en 2009 comme le montre ce billet TOR : surfer de façon anonyme sur Internet. Depuis j'ai lu et relu la FAQ de nombreuses fois. Je lis le blog officiel du projet, les mailing-listes, les documentations et je fais même, parfois des traductions des billets mentionnant les nouvelles sorties... Oui je ne développe pas pour le projet. Mais j'ai quelques connaissances depuis tout ce temps où je l'utilise et je continue de me former chaque jour. Tor ne permet pas que l'anonymat, il permet de contourner la censure, un proxy. Les usages sont multiples. (Cf le projet Tor lui-même). A chacun de déterminer pourquoi il veut l'utiliser, encore faut-il comprendre les possibilités...

Et pour comprendre, je revendique le fait que je vulgarise et explique de façon compréhensible. Oui j'utilise des images et des analogies pour aider à comprendre des concepts que sinon, seuls les geeks et informaticiens peuvent comprendre.

Restez entre vous, dans votre monde élitiste, fermés à l'autre. Vous faîtes sûrement du très bon travail pour des personnes qui ont des menaces sur eux. Mais moi, je ne suis pas là pour aider ces personnes, je n'ai nullement cette prétention. Je suis là pour aider des personnes à comprendre, apprendre, les sensibiliser et leur donner les bases qui les aideront alors à comprendre vos discours clairement non pédagogiques.

Enfin, ceci est mon blog. Les commentaires sont publiés après modération. Tout commentaire qui ne me plaira pas ne sera pas publié. Oui je censure, mais je suis ici chez moi et je n'accepterai pas d'être de nouveau la cible de votre intégrisme.

La Fucking Kermesse

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Présentation

Podcast qui explore les bas-fonds de la pop-culture, avec entre autres @zasalameche @_artsenic et @HGSCY. On est sur Itunes, Podcloud, Podcast Addict et en K7.
- https://fuckingkermesse.wordpress.com/
- F.K.ermesse sur Podcloud
- @FuckingKermesse

La critique du Genma

Pirate vs Ninja. Si à cette simple évocation votre cerveau de geek commence à bouillonner, le podcast la F.K. est fait pour vous. Si vous vous dîtes que c'est con, passez votre chemin. Mais vous adhérez au concept de ces trois mots, Pirate Versus Ninja alors vous ne pouvez pas passez à côté du podcast de la F.K. Peut-on débattre pendant plus de deux heures sur ce type de sujet ? Et bien oui. Et l'équipe de la F.K. le fait avec brio.

A chaque épisode, le degré d'alcoolémie monte et on reconnait bien là les dignes petits-enfants de l'Apéro du Captain (ils en auront incités des gens à faire des podcasts ces dinosaures) de part leur humour trash, l'alcool... Il y a un côté que j'aimais chez feu Bazingcast avec ces débats à la fois sérieux et dans le délire, sur des thèmes geeks. La F.K. a toutefois toute son originalité, son concept bien rôdé, ses chroniques originales.

Le best-of (épisode 12) donne un très bon aperçu de ce qu'est la F.K. avec des chansons, des propos à faire avoir une crise cardiaque à n'importe que membre du C.S.A.

Mélange d'humour noir, douteux, louche, de délire, de jeux de mots plus débiles les uns que les autres - et on aime, de débats sur la culture geek populaire avec des références choisies, ciblées, montrant qu'ils ont un bagage et background bien rempli (au contraire des bouteilles qui se vident rapidement). Enfants des années 90 (ils ont la 20aine, sont étudiants, quand moi j'en ai 36), la F.K. sont les petits frères que j'aurais aimé avoir, sont une bande de potes podcastiques avec qui je prends plaisir à passer du temps à les écouter.

Le podcast @FuckingKermesse a été une révélation, une claque, tout comme l'a été l'Aperoducaptain que j'écoute depuis l'épisode 1 y a 6 ans (je connaissais le site du Captain avant même le podcast). J'ai découvert l'équipe via leur invitation au sein de l'ADC et mon seul regret est : comment ai-je pu passer à côté de ça depuis plus d'un an ?

Ce dont je ne peux pas parler... mais ce sur quoi j'ai un avis

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Petit rappel : je suis un homme cis, blanc, privilégié, cadre sup et je n'ai pas d'enfant. Je vis en couple maritalement mais je suis LGBTQ friendly. De parents du monde ouvrier, j'ai une enfance ordinaire, plus ou moins heureuse ; avec des hauts et des bas, mais rien de bien compliqué. Je n'ai jamais eu beaucoup d'amis, je suis un geek, j'étais parmi les rejetés au lycée, je n'ai pas beaucoup d'amis, ni une grande vie sociale. Je suis sujet à des moments de dépressions, parfois... Je pourrais faire une liste de points négatifs dans ma vie, de choses qui ne vont pas, comme je peux le faire parfois en me confiant dans des billets intimistes sur le blog.

Je suis un privilégié

Je suis privilégié parce que je suis un homme, blanc, valide. Parce que j'ai un salaire, parce que je paie des impôts, je mange à ma faim, parce que je rentre chez moi le soir. Je n'ai pas à subir de propos discriminatoire de part mes origines, ma sexualité, mon apparence, mon nom de famille ou autre. Je peux sortir en relative sécurité le soir et rentrer tard, je n'ai pas peur de me faire agresser sexuellement dans la rue. On ne me siffle pas, on ne m'insulte pas si j'ai une tenue qui me plait et qui dévoile des parties de mon corps. Le vigile ne me suit pas dans un magasin. La police ne me demande pas mes papiers d'identité. Je ne souffre pas de handicap... La liste des discriminations dont je ne serai jamais victime est longue. Donc oui, je suis privilégié.

Je suis sensibilisé

J'essaie donc de prendre conscience des propos que je tiens. Je ne rigole pas aux blagues sexistes, je les dénonce. J'essaie de ne pas juger les gens sur leurs apparences mais sur leurs actes, leurs propos. Qu'importe que ce soit un homme, une femme ou autre, qu'importe que ce soit un-e jeune, un-e vieux-ille, ce qui compte, c'est la façon d'agir, ce qui est dit. Si la personne souffre de ne pas être privilégié, j'essaie de l'aider de part mes privilèges. Je lui apporte des connaissances, de l'aide, un don financier, du soutien moral, ou tout autre action qui feront que pendant quelques instants, cette personne aura moins mal, souffrira moins, s'enrichira ou m'enrichira culturellement, intellectuellement ou autre. En tant que privilégié, j'ai le devoir d'aider les autres ; de sensibiliser les autres privilégiés à leurs propres privilèges, comme j'essaie de le faire par ce texte par exemple.

De ma légitimité

Je suis sensibilisé à différentes problématiques de type militant, mais j'estime que de part les nombreux privilèges que j'ai, je ne suis pas légitime pour parler de choses que je ne connais pas ou ne subis pas au quotidien. Comme je le disais, je ne serai jamais victime de discrimination de type raciale, sexiste. Je n'ai pas d'enfant, je ne peux donc parler des problématiques de l'éducation, de facilité de l'accessibilité à la pornographie des adolescents et de l'inpact sur le développement de leur vie sentimentale. Je ne suis pas client de prostitué, je ne connais pas de travailleurs du sexe, je ne peux donc pas parler de ce sujet.

Et pourtant

Pourtant j'ai mon avis sur ces sujets. Mais mon avis évolue avec le temps et les rencontres que je fais, plus particulièrement avec des personnes concernées par ces problématiques. Personnes du milieu LGBTQ, féministes, personnes racisées... J'essaie de prendre le temps d'écouter et de laisser la personne parler de sa propre expérience. Et surtout, j'essaie de changer mes apriori, mes avis déjà tout fait, mes idées préconçues.

Conclusion

Ce texte est une première approche de différents thèmes dont je souhaiterais parler par la suite sur le blog. A suivre donc ;-)