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le hollandais volant

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La Quadrature du Net

lundi 26 janvier 2015 à 15:30
quadrature du net logo À l’heure où se mettent en place des lois destinées à l’attaques contre la liberté d’information (demandes de censure, loi sur le droit à l’oublie qui tombe à pic pour tous les scandales au gouvernement ou de la lutte contre le terrorisme…), d’attaque contre la liberté d’expression (blocage policier de sites, sans jugement), et d’attaques contre le partage (criminalisation du P2P, appropriation par le les Majors du Copyreich des œuvres du domaine publiques…), d’attaques contre la neutralité du net (offres fragmentées, blocage des protocoles…), à l’heure de la surveillance de masse impliquant que n’importe quel clic sera retenu contre vous, à l’heure où les industriels (du copyreich, SOPA, PIPA, ACTA, etc.) ont de plus en plus de pouvoir, à l’heure ou la vie privée est un crime

À l’heure de tout ça — car non, ce ne pas des idées, mais bien le réel — il faut aux citoyens, à nous, un moyen d’information, de défense et de résistance. Il nous faut un porte-parole reconnu et pesant.

Ce rôle, l’association La Quadrature du Net la remplit depuis 2008. La Quadrature se bat pour nous afin de maintenir ouvert et accessible le web et l’internet. Ils se battent pour que l’Internet soit protégée par la justice et non le terrain de jeu de la dictature.

L’Internet profite à tous : que ce soient les internautes, les professionnels, les services publics, les particuliers, les commerçants, scientifiques, étudiants. Ceci n’a été possible que par sont ouverture, sa gratuité et son accessibilité rendue à tous. La Quadrature se bat pour garder ça comme ça et empêcher les gouvernements d’en faire leur outil d’oppression et de surveillance.

Si les associations comme la Quadrature du Net n’avaient pas été là, où étaient emmenés à disparaître, c’est cet Internet bénéfique et gratuit à tous qui disparaîtrait, remplacé par quelque chose de payant (donc uniquement accessible aux riches) et peu attractif (édulcoré, limité, censuré, surveillé…).

Et bien, sachez qu’on a failli perdre la Quadrature il y a à peine quelques semaines : l’association avait en effet les finances au plus bas et sa pérennité pour cette nouvelle année en était compromise. Ce n’est qu’après un message franc d’appel à l’aide que les internautes se sont grandement mobilisés et ont pu la sauver… pour une année.

C’est bien. Très bien… Mais il faut continuer.
Les gouvernements se gavent d’argent public (produite chaque jour par notre travail) et n’ont pas de limites : ils utiliseront tout pour arriver à leur fins. La Quadrature ne s’en remet qu’à vos dons.

À nous tous de voir : est-ce que 10€, une fois dans l’année c’est beaucoup ou c’est raisonnable pour maintenir Internet libre et ouvert à tous ? Si chaque visiteur de leur site donnait 1€ par année, ils auraient assez pour plusieurs années…

Linux Mint 17 : défilement naturel dans GTK2 et GTK3

samedi 24 janvier 2015 à 14:10
Par défaut, sous Windows et GNU/Linux, le défilement n’est pas naturel mais inversé : monter le doigt sur le trackpad ou la molette a pour effet de descendre le texte. En général, tout le monde s’en fout car on y est habitué, mais ça reste illogique quand même. Les utilisateurs de portables Apple sous OS-X ont par défaut le défilement naturel.

Le défilement naturel, c’est le fait de voir les lignes de texte de l’écran monter quand on monte aussi le doigt sur la molette ou sur le trackpad ; comme sur un écran tactile, donc.

Ce tuto vous explique comment avoir le défilement naturel dans tous les logiciels sous Mint 17, et comment contourner le problème du défilement contraire dans GTK2 et dans GTK3.
Il fonctionne sur les ordinateurs ayant un trackpad Synaptics (une bonne partie des portables ont ça).

Le problème


Sur Linux Mint avec l’environnement Mate, le défilement naturel est activé à l’aide d’outils comme Ubuntu Tweak, ou bien avec cette commande :

echo 'pointer = 1 2 3 5 4 6 7 8 9 10 11 12' > ~/.Xmodmap

Le problème, c’est que ça ne marche pas partout : les logiciels en GTK2, comme Firefox ou Caja (=Nautilus) ou Pluma (=Gedit) auront le défilement naturel, mais les logiciels en GTK3 (Rhythmbox, Transmission…) ne l’auront pas. GTK3 ne propose pas d’options pour changer ça.

Il y a pourtant une solution, tirée de ce post sur AskUbuntu. Il s’agit en fait de tout mettre en défilement inversé dans les logiciels (GTK2 et GTK3), mais d’inverser l’ensemble du défilement au niveau du pilote du logiciel qui gère le trackpad : Xorg. Le résultat est que les deux inversions s’annulent et qu’on se retrouve avec du défilement naturel partout.

Prérequis


Cette opération marche chez moi, avec les logiciels suivants :

Le post initial parle d’avoir le paquet xserver-xorg-input-evdev en version 2.9.0. Il n’en est rien, puisque j’ai la version 2.8.2 et que ça marche.

Si vous aviez appliqué la méthode avec la commande donnée plus haut, il faudra faire machine arrière, avec cette commande :

sed -i 's/pointer = 1 2 3 5 4 6 7 8 9 10 11 12/#pointer = 1 2 3 5 4 6 7 8 9 10 11 12/g' ~/.Xmodmap

Manipulations


Pour voir si votre ordinateur possède un trackpad Synaptics, ouvrez un terminal et lancez xInput.

xinput

Il retournera quelque chose comme :

⎡ Virtual core pointer                    	id=2	[master pointer  (3)]
⎜   ↳ Virtual core XTEST pointer              	id=4	[slave  pointer  (2)]
⎜   ↳ Microsoft  Microsoft Basic Optical Mouse v2.0 	id=10	[slave  pointer  (2)]
⎜   ↳ SynPS/2 Synaptics TouchPad              	id=13	[slave  pointer  (2)]
⎣ Virtual core keyboard                   	id=3	[master keyboard (2)]
    ↳ Virtual core XTEST keyboard             	id=5	[slave  keyboard (3)]
    ↳ Power Button                            	id=6	[slave  keyboard (3)]
    ↳ Video Bus                               	id=7	[slave  keyboard (3)]
    ↳ Power Button                            	id=8	[slave  keyboard (3)]
    ↳ Sleep Button                            	id=9	[slave  keyboard (3)]
    ↳ Chicony USB 2.0 Camera                  	id=11	[slave  keyboard (3)]
    ↳ AT Translated Set 2 keyboard            	id=12	[slave  keyboard (3)]

On note le « Synaptics TouchPad » sur la quatrième ligne. Dans ce cas, c’est bon, continuez le tutoriel : le nom du pilote sera tout logiquement « synaptics ».
Dans le cas contraire, il faudra déterminer le nom du pilote correspondant au matériel utilisé sur votre ordinateur.

l’ID dans la ligne du touchpad est "13" dans mon exemple, mais ça peut varier chez vous. Notez le numéro.

Tapez ensuite, en remplaçant "13" par votre numéro :
xinput list-props 13 | grep "Synaptics Scrolling Distance"
Synaptics Scrolling Distance (277): 107, 107

On obtient ça :

Notez les deux nombres à la fin : 107 et 107, on en aura besoin.
Si vous aviez trois nombres (probablement 1, 1, 1), notez les trois.

Restez dans le terminal et créez le fichier de configuration pour Xorg (remplacez "pluma" par "gedit" sous Ubuntu, ou n’importe quel autre éditeur de texte) :

gksudo pluma /usr/share/X11/xorg.conf.d/60-synaptics-options.conf

Et insérez-y le texte suivant :

Section "InputClass"
	Identifier "touchpad natural scrolling settings"
	Driver "synaptics"
	MatchIsTouchpad "on"
	MatchDevicePath "/dev/input/event*"
	Option "VertScrollDelta" "-107"
	Option "HorizScrollDelta" "-107"
EndSection

Remplacez évidemment le 107 et 107 par vos nombres respectivement, mais laissez le signe « - » devant : c’est lui qui va inversement le sens du défilement.

Si votre pilote n’était pas Synaptics mais autre chose, remplacez "synaptics" par ce que vous aviez, sur la ligne "Driver".
Si par hasard vous avez suivi mon astuce donnée ici, le fichier ne sera pas vide, et il suffit d’ajouter seulement les lignes commençant par "Option" et qui vous manquent, à la suite des autres lignes d’option.
Si vous aviez trois nombres, ajoutez à la suite des deux options, l’option suivante, toujours en remplaçant le chiffre par le vôtre et en conservant le « - » :

	Option "DialDelta" "-107"

Enregistrez le fichier et fermez Pluma.

Et voilà : il ne vous reste plus qu’à fermer votre session et à la rouvrir pour profiter du défilement naturel partout.

Au cas où ça ne marche toujours pas, essayez ceci puis relancez votre session une nouvelle fois (valable uniquement pour les systèmes utilisant Mate) :

gsettings set org.mate.SettingsDaemon.plugins.mouse active false

Les machines à voter, pourquoi c’est mal

vendredi 23 janvier 2015 à 20:37
Actuellement, le processus électoral est le placement d’un bulletin en papier dans une urne. Il faut ensuite compter tout ça et ça prend du temps.
Ceci est pourtant une solution garante de la transparence de toute l’élection et donc de la confiance du peuple dans la démocratie élective qui est notre système.

Il y a aussi des machines à voter électroniques.
Ces machines sont tout le contraire : anti-démocratiques, car celui qui peut tout décider n’est pas le citoyen. C’est au contraire le constructeur de la machine, et actuellement, c’est le gouvernement qui nomme des entreprises censées vérifier de la conformité des machines à voter électroniques.

En gros, c’est donc aussi sûr qu’un inconnu dans une ruelle crasseuse qui vous sert un verre d’eau en vous assurant que ce n’est pas empoisonné.

Qui plus est, quand quelques citoyens ont demandés à examiner le fonctionnement de ces machines, on leur à ferment refusé. Certains sites ont de plus été mis en demeure pour avoir publié des informations à propos du fonctionnement de ces machines…

La question à se poser est donc « qu’est-ce que le gouvernement manigance avec ces machines à voter, et qu’il ne veut pas que les citoyens sachent ? ».

Le vrai problème des machines à voter, c’est donc que personne ne peut vérifier si le vote effectué est bien comptabilisé et n’est pas modifié. Et non, même les logiciels Libres ne suffiront pas : le code peut être libre et accessible à tous, pour une vaste majorité des citoyens un code source est un langage codé incompréhensible (en voici un exemple, juste pour ceux qui n’en n’ont jamais vu).

Le vote avec du papier est peut-être fastidieux, mais c’est simple à suivre et à comprendre, même par celui qui n’a fait Bac+12.


Actuellement, seules quelques villes en France sont autorisées à utiliser les machines à voter, mais dans ces conditions opaques, c’est déjà beaucoup trop.
Un député a récemment proposé de supprimer toutes les machines à voter, et c’est bien. J’espère que ça va passer…

Je vous invite à (re-)lire cet article pour plus d’informations : Zythom : Vous ne pourrez pas vérifier.

Sebsauvage de nouveau menacé

lundi 19 janvier 2015 à 17:28
En décembre, le blogueur Matronix publia un article sur un événement survenu à l’IBCP (Institut de Biologie et Chimie des Protéines) de Lyon.
L’article original semble avoir disparu aussi, mais une copie subsistait sur la machine à archiver les sites de Seb.

Pour la suite des événements, je recopie ici le post de Seb :

J'ai reçu un email du professeur Gilbert DELEAGE, directeur de l'IBCP (http://www.ibcp.fr/bmssi), qui me menace de procès si je ne retire pas un article de l'autoblog de Matronix mentionnant un évènement qui s'est déroulé à l'IBCP en décembre. Il aurait été si simple de me le demander gentiment, HUMAINEMENT au lieu de me menacer de procès de but en blanc.
Si le directeur craint pour l'image de marque de son institut à cause de cet article, il devrait comprendre que menacer des internautes de procès est tout aussi mauvais pour l'image de marque.
Je n'ai pas de temps à perdre avec ces gamineries. J'ai donc retiré l'article qui était situé à cette adresse: http://sebsauvage.net/streisand.me/matronix/?20141218_102819_Incendie_a_l_rsquo_IBCP_de_Gerland_Lyon



Une bonne grosse demande de censure, avec une menace de procès. Miam.
Vous savez qui adore ce genre de choses ? Mme Streisand.

Tout comme d’autres à leur époque, c’est parti :

La censure ne passera pas.

La défense de la liberté d’expression, ce n’est pas juste Charlie Hebdo. C’est aussi faire face à des gens qui se croient tout permis, comme l’intimidation et les menaces…

*soupirs*

Censure administratif et séparation des pouvoirs

lundi 19 janvier 2015 à 16:58
Maintenant que LPM est définitivement en place, et que le gouvernement a même décidé d’accélérer le pas concernant le blocage des sites terroristes*, certains veulent déjà étendre la censure aux sites antisionistes.

Et toujours sans juge ni jugement.
Le gouvernement sera seul à décider si un site est antisioniste ou terroriste : c’est selon leur bon vouloir, leur humeur, leur affinité avec le propriétaire du site… bref, vous avez compris : c’est totalement arbitraire. De la dictature numérique.

Maintenant, peut-on me dire à quoi ça sert de payer 577 députés sur les fonds publics pour qu’ils votent les lois, si de toute façon l’exécutif outrepasse les institutions judiciaires qui sont là pour utiliser les lois afin de déterminer si un site est oui ou non terroriste, antisioniste ou plus généralement à caractère illégal ?

Ils diront « faites nous confiance ». Ben moi je dis que c’est pas comme ça que ça marche, dans un démocratie représentative comme la France. Ou alors ce même gouvernement m’aurait menti : je croyais que, dans un état de droit, les pouvoirs judiciaires, législatifs et exécutifs devaient être séparés. Je n’ai jamais été bien bon en éducation civique, mais je crois avoir eu un cours qui parlait d’un bonhomme appelé Montesquieu (et ses potes Rousseau, Diderot, Voltaire…) qui était à l’origine de ce concept. Peut-être même plusieurs cours. En fait, je crois qu’on n’a pas arrêté de nous emmerder avec ça durant tout le programme au lycée (programme fait par le gouvernement)…


Je prends le pari que dans quelques jours/semaines/mois/années, cette censure arbitraire sera étendue (ou au moins qu’un abruti manifeste le désir de l’étendre) aux :

Je n’ai rien contre le fait de bloquer un site jugé illégal (même s’il faudrait l’arrestation et le jugement des auteurs, pas du site). Mais justement, il faut qu’il y ait un jugement (avec un juge, donc), dans les formes prévues par la constitution et la loi.

Ce n’est pas parce que ça se passe sur Internet que c’est différent de la rue ou de la place du marché. Vous accepteriez, vous, qu’un ministre arrive dans votre village et désigne des gens à emprisonner simplement parce que le gars le décide, sans autre forme d’enquête, de procès et de jugement ? Alors pourquoi votre réponse est-elle différente quand ça se passe pour une publication en ligne ?

(* : un jour faut qu’on me montre un de ces sites : autant un terroriste, je vois ce que c’est, autant un site terroriste je vois pas. C’est comme si on parlait d’une voiture terroriste ou d’une cannette de soda terroriste…)
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