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le hollandais volant

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Comment faire la maintenance de son site web et des URL ?

jeudi 23 juillet 2015 à 13:38
Aujourd’hui, Google me notifie d’une hausse énorme des erreurs 404 (introuvable) sur mon site :


erreurs 404 de mon site

Google me signale ça au moyen de son outil Google Webmaster Tools, qui permet de garder un œil sur l’état du référencement, mais également qui pointe où, l’état du site (up/down), le nombre d’erreurs rencontrés, la vitesse d’exploration, le temps de chargement des pages. C’est un outil assez pratique, et on y trouve parfois des surprises.

Concernant tous les 404, on dirait que Google fait remonter toutes les erreurs, y compris anciennes, qu’il a en mémoire : quand je regarde les pages 404 et les pages qui pointent vers les fichiers 404, beaucoup sont des erreurs de la part de Google : les liens sont bien corrects, aucun soucis donc… Pas plus que d’habitude en fait.


Ceci est tout de même l’occasion de donner quelques astuces sur la maintenance d’un site web au fil du temps.


Astuce de base : une bonne URL ne change pas


Une bonne URL ne change pas. Quand vous créez une page, quelqu’un sera emmené à la partager sur un site ou un forum. À partir de ce moment là, il sera trop tard : si vous voulez modifier l’emplacement du fichier, le lien sur l’autre site ne fonctionnera plus.

Évidemment, ne pas changer de place des fichiers, ce n’est pas toujours possible : un site évolue, c’est normal.
Dans ce cas là, on peut s’en sortir avec une redirection, mais c’est seulement en dernier recourt.


Corriger avec .htaccess

f

Une page web, par exemple « http://lehollandaisvolant.net/tuto/index.php » est accessible depuis plusieurs adresses différentes :


Tôt ou tard, ce genre de liens finiront par se retrouver dans la nature, et dans certains cas, ça créera des problèmes, dont des erreurs 404. Pour ça, on peut utiliser la réécriture d’URL avec le fichier « .htaccess » qui se trouve à la racine de votre site.

Perso, j’utilise plusieurs formes de réécritures. Parmi toutes les URL ci-dessus, celle que je veux pour mon site et mes pages, c’est la plus courte :


Pas de « www », pas de multiples slashs, pas de « index.php » (ce dernier est implicitement utilisé par le serveur, mais ça dépend de votre configuration et le mieux est de tester sur votre site).

Voilà les codes à placer dans le fichier .htaccess (après chaque ajout, testez votre site : une erreur 500 indique une erreur dans le .htaccess, et il faudra annuler la dernière opération effectuée dans ce fichier).

Déjà, placez ceci tout en haut et s’il n’y est pas, pour activer la réécriture :

RewriteEngine on
RewriteBase /


Pour supprimer le « www. » :

RewriteCond %{HTTP_HOST} ^www.lehollandaisvolant.net [NC]
RewriteRule ^(.*)$ http://lehollandaisvolant.net/$1 [R=301,L]

Pour supprimer les « index.php » inutiles :

RewriteCond %{THE_REQUEST} ^GET.*index\.php [NC]
RewriteRule (.*?)index\.php/*(.*) /$1$2 [R=301,NE,L]

Pour supprimer les multiples slashs :

RewriteCond %{REQUEST_URI} ^(.*)//+(.*)$
RewriteRule . %1/%2 [R=301,L]

Pour supprimer le slash final sur un lien en « .php ».
Il faut savoir que sur Linux, Unix et d’autres, un dossier est un fichier, et l’ouvrir constitue une « exécution » du fichier. Son adresse se termine par un slash « / ».
Donc si au lieu de faire « dossier/fichier.php » vous mettez « dossier/fichier.php/ », l’ordinateur pensera que « fichier.php » est un dossier (avec les problèmes de liens relatifs/absolus que ça entraîne : ça fait un sous-niveau supplémentaire) et en exécutant le contenu du fichier quand même. Perso je préfère éviter cela, car ça peut donner des erreur 404.
Je supprime dont le slash final quand il suit un « .php ». Mais attention à ce qu’aucun dossier sur votre site comporte « .php » à la fin, sinon il sera inaccessible aussi.

RewriteCond %{REQUEST_URI} ^(.*)\.php/$
RewriteRule . %1.php [R=301,L]


Le fichier .htaccess permet de faire plein de choses, mais ne le rendez pas trop obèse parce que ce fichier est appelé à chaque requête sur votre site.


Le fichier robots.txt


Google m’indique toutes ces erreurs parce qu’il analyse mon site. Il est possible de lui bloquer l’accès à certaines pages. Du moins, les pages bloquées ne seront pas retournés dans les résultats de recherche : visiblement, Google les explore quand même (certains 404 ne sont issues que de pages bloquées).

Le fichier robots.txt est un fichier à la racine du site, et c’est là dedans qu’on va indiquer quels sont les dossiers et fichiers que les robots ne doivent pas indexer.

Pour interdire l’indexation du dossier « /dossier/ » à tous les robots, utilisez ça :

User-agent: *
Disallow: /dossier/

Vous pouvez mettre plusieurs dossiers, chacun sur une ligne !

User-agent: *
Disallow: /dossier1/
Disallow: /dossier2/

Vous pouvez aussi bloquer juste un moteur de recherche avec son nom :

User-agent: nsa
Disallow: /

Ce code à l’efficacité que je pense fortement douteuse va bloquer l’indexation de tout mon site par la NSA. Le nom des différents moteurs de recherche sont donnés ici : robots-txt.com/ressources.


Le fichier humans.txt


En plus du fichier robots.txt, une initiative a été lancée pour faire un fichier à destination des humains : le fichier « humans.txt ».
Il s’agit un peu d’une page « à propos » de votre site, qui s’affiche en texte simple et dans lequel vous pouvez mettre des infos sur le site, l’auteur…

Selon moi c’est un peu inutile, plutôt humoristique, mais ça peut être sympa si assez de monde le fait : ça ne coûte rien du tout, c’est totalement gratuit et ça ajoute comme les erreurs « 404 » personnalisées, une touche de finesse et de détails à votre site.

J’en ai un sur mon site aussi, je vous laisse le trouver à la racine du site.

Émission StarTalk sur les OGM

lundi 20 juillet 2015 à 15:32
du maïs sur un grill Je suis plusieurs émissions scientifiques, en radio et en séries TV, principalement américaines (pour pas dire tous).
L’une de mes préférées est StarTalk Radio, avec Neil deGrasse Tyson (le même qui présente Cosmos). On y rencontre aussi régulièrement Bill Nye, un vulgarisateur, éducateur et communicateur scientifique et beaucoup d’invités dans tous les domaines : Elon Musk (fondateur de Space X et Tesla Motors), Morgan Freeman (acteur), Michiou Kaku (physicien), Mike Massamino (astronaute), Josh Groban (chanteur), et plein d’autres : auteurs, artistes, politiques, scientifiques, entrepreneurs, comédiens…

Aujourd’hui deux épisodes d’environ 50 minutes sur les OGM :


Bill Nye y répond aux questions sur les OGM posées par les internautes. Il explique également pourquoi il a changé d’avis sur les OGM (il était totalement contre au début).


Si je vous partage ça, c’est parce qu’on écoute beaucoup de choses sur ce sujet, avec beaucoup plus de voix d’un côté que l’autre, et sûrement beaucoup de faux aussi.
Il y a pourtant du bon et du mauvais dans les OGM.


Pour ma part, je ne sais pas trop quoi penser des OGM, en eux-mêmes (je ne parle pas de tout ce qui est brevetage du vivant, et pression économique ; voir le premier commentaire sous l’article).

Déjà, il faut savoir que la sélection artificielle, que ce soit des chevaux, des chiens, du blé ou des pommes, c’est de la manipulation génétique aussi.
Même quand on se reproduit, dans l’espèce humaine : en choisissant sa/son partenaire, on choisit indirectement avec quelles gènes on va se reproduire afin de donner à la descendance des caractéristiques que l’on aime voir perdurer (on espère que la descendance les aura, étant donnée qu’il reste une composante aléatoire).

Pour les espèces de céréales ou des animaux, il peut arriver que ce processus, opéré depuis des milliers d’années, donne naissance à une espèce toxique pour l’homme. Je n’ai pas d’exemples, mais la génétique fonctionne ainsi et la sélection artificielle n’est pas à l’abri de ça : certains gènes inhibent la production de toxines, d’autres la codent. Par ailleurs, une toxine pour une espèce ne l’est pas forcément pour d’autres (le chocolat c’est toxique pour un chien, pas pour vous, non ?). La sélection naturelle génère également des effets, d’ailleurs.


Les OGM permettent de manipuler des gènes directement, donc sans le caractère aléatoire du croisement par reproduction. C’est tout.
Là également, il y a des risques qu’une plante OGM produise quelque chose de toxique en plus de produire plus de blé comme on a voulu faire. Mais d’un point de vu technique, les OGM n’ont pas plus de risque que la sélection que tout le monde effectue depuis toujours : le but est le même dans les deux cas (donner à un être vivant des caractéristiques particulières) et le support de travail également (le code génétique, qui est manipulé à notre avantage) et la seule chose qui change c’est la méthode opérée.


Comme l’avait dit Matronix dans son article sur le sujet (en Français, cette fois) : Les OGM, ça a bon goût, il y a beaucoup de désinformation au sujet des OGM. Et je pense que les deux épisodes de StarTalk donne déjà quelques points intéressants, et ensuite mettent un peu de poids dans la balance du côté « pour ». Si l’anglais vous rebute, lisez l’article de Matronix, il résume bien la situation aussi.

Pour le reste, ben, informez-vous et pensez par vous même.

image de Mike

[CSS] Un effet label/input avec icône et flexbox

samedi 18 juillet 2015 à 09:23
Dans ce tutoriel, je vous montre comment faire des champs de saisie avec une icône de façon plutôt simple :

form
L’avantage du code qui suit, c’est qu’il est relativement propre, pure-CSS, accessible, très simple à comprendre et totalement flexible : l’ensemble reste manipulable avec vos propres styles sans tout foutre en l’air.
À ce jour, il est également très bien supporté par la majorité des navigateurs récents.

Commençons !

En HTML, un champ <input> devrait toujours être accompagnée de son étiquette <label> :

<label for="pseudo">Votre pseudo :</label>
<input id="pseudo" />

Plaçons l’ensemble dans un conteneur :

<div class="input-container">
    <label for="pseudo">Votre pseudo :</label>
    <input id="pseudo" />
</div>

Maintenant, il suffit d’utiliser les flex box pour les aligner côte à côte et de donner une hauteur au conteneur :

.input-container {
    display: flex;
    height: 24px;
}

input-container > input {
    flex: 1;
}

On veut une icône à la place du label. Très bien : on va placer en fond sur ce dernier.
Pour ne pas afficher le texte qu’il contient, on va également lui donner une largeur définie (celle de l’icône), masquer ce qui se dépasse (avec overflow) et faire en sorte que le texte soit entièrement sorti du champ de vision du label (avec box-sizing et padding).

Le CSS devient alors :

.input-container {
    display: flex;
}

input-container > input {
    flex: 1;
}

input-container > label {
    width: 24px;
    padding-left: 24px;
    box-sizing: border-box;
    overflow: hidden;
    background: url(icone.png);
}


Et c’est tout !
Vous n’avez pas besoin de vous occuper du centrage vertical (flex le fait pour vous), ni de la taille relative du champ et de son label (flex le fait tout seul aussi).
Vous n’avez pas non plus à souffrir en manipulant les ::before, le positionnement ou les flottants.

En plus de ça, vous pouvez évidemment ajouter vos propres styles, y compris des bordures et des marges : ça restera centré et aligné (merci flex !).
Cerise sur le gâteau : non seulement votre icône est cliquable comme doit l’être un bon label, mais si vous désactivez le CSS le formulaire reste entièrement accessible : le texte du label redevient alors visible :

formulaire sans css

(Inspiré de l’astuce ici)

Le merdier des prises électriques

vendredi 17 juillet 2015 à 17:32
Quoi de plus banale qu’une prise électrique, murale ou avec une multiprise ? Rien.
Pourtant j’ai rarement vu un truc qui soit autant le merdier, alors qu’à la base, c’est censé être un truc simple.

Déjà, dans le monde, il existe 14 types de prises différentes, nommées A, B, C, D, E, F, G, H, I, J, K, L, M et N. Tout du moins, il en existe 14 si on compte les types principaux, parce que sinon, il y en a au moins 27, variant en fonction du nombre de broches, de la présence de la fiche de terre, de la disposition des fiches et la forme des fiches :

plein de prises électriques différentes
Vous savez d’où vient cette image ? De cet article sur ce site. Non je n’ai pas été sponsorisé par eux, je veux juste vous faire réaliser qu’il existe des sites entiers dédiés aux prises électriques, y compris des guides dans Wikipédia, traduits en plus de 40 langues.

carte du monde des prises (source)


Tout ça pour des @%µ*#$ de prises électriques de £×!ø@ censées être standardisées, simples à utiliser et qui font pas chier leur monde. Car oui, certaines prises électriques font chier leur monde.


Il faut par exemple que la prise soit de la bonne taille et qu’elle entre dans la prise femelle :

une prise qui n’entre pas
C’est trop dur à vérifier lors de la conception ? SolidWorks® ne permet pas de faire ça, où vous n’êtes pas assez payés pour ça ?

Et si ça rentre (ce qui est un exploit, vu ce qui précède) il faut que la prise mâle soit conçue de telle sorte que les autres prises puissent rentrer dans les emplacements d’à côté :

prise, vous ne passerez pas
À quoi ça sert de faire des blocs si gros qu’ils prennent l’espace de 3 prises de courant ? Il n’est pas possible de faire un bloc un petit peu moins large mais plus haut ? Ou alors de faire comme les ordinateurs, et de déporter tout ce bousin dans un boîtier ?

En parlant de câbles d’ordi (et d’autres) : à quoi ça sert d’avoir des branchements qui soient droites et d’autres angulaires :

prises angulaires et droites
Putain, mettez-vous d’accord !
Là c’est juste super chiant votre truc : les câbles sans angle font ressortir le câble du mur de telle sorte qu’il est impossible de pousser un meuble contre le mur sans casser le fil.

Et si l’angle du câble est la solution pour éviter que les gens tirent sur les câbles, vous êtes des enfoirés car vous auriez pu utiliser un système qui empêche les gens de s’électrocuter ET qui facilite la vie quotidienne de tout le monde, en même temps (si si !) :

une prise facile à débrancher
Enfin, j’emmerde celui qui a fait ça :

prise à l’envers
Quoi, c’est pour brancher une télé plus haut que la prise ? Bah alors pourquoi c’est pas la prise de TV (le câble) qui est retourné ?!
Et pourquoi vous faites pas des prises européennes, basée sur les câbles allemands : ils sont réversibles, EUX, y’a pas de putain de prise de terre qui fait chier, ça passe sur les côtés sans sens.

Et y a pas moyen de faire une prise qui puisse s’orienter comme on veut ?


Sérieux arrêtez ces conneries !

On est en 2015 : on fait des fusées qui prennent des photos à 3 milliards de kilomètres, on fait des voitures qui roulent toutes seules, on fait revivre des espèces vivantes éteintes depuis 20000 ans, mais on ne sait pas se mettre d’accord pour simplifier le seul truc sans quoi le XXe siècle n’aurait pas eu lieu ?

#PlutoFlyby

mardi 14 juillet 2015 à 14:52
Ca ne marche qu'en Anglais, cette blague, mais je me devais de la faire. Here is Pluto :

pluto le chien
Plus sérieusement, après 9 ans 1/2 de voyage pour faire quelques 4 828 000 000 kilomètres (voyageant quand même à 14 km par secondes), la sonde New Horizons a permis de passer d'une image floue (prise par Hubble, le puissant télescope en orbite de la Terre) à quelque chose de net prise par la sonde New Horizons :


Les photos qui sont prises en grand nombre en ce moment vont être beaucoup plus nettes, d'une résolution de 100 mètres par pixels.

Après, il faudra néanmoins attendre un peu pour que toutes ces images soient envoyées jusqu'à la Terre : le débit de transfert se fait à 125 octets par seconde, ce qui est très faible, mais il est impossible de faire autrement vu l'éloignement de la sonde à la Terre et la taille de la sonde (équivalent à celle d'un piano à queue). Il faudra donc attendre environ 9 mois pour tout recevoir.

Durant ce temps, New Horizons continuera de s'éloigner de nous, du Soleil et même de Pluton, en direction d'autres astres, comme 1110113Y, qu'elle devrait survoler en 2019.