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Recharger sa voiture électrique en quelques secondes ?

mardi 25 juillet 2017 à 22:36

Une batterie, c’est une façon comme une autre de stocker de l’énergie pour une utilisation ultérieure.
Le problème des batteries actuelle (au Lithium), c’est à la fois leur capacité (quantité d’énergie stockée) et leur temps de recharge (le temps nécessaire pour placer toute l’énergie à l’intérieur).

Dans les deux cas, on est d’accord qu’il y a largement la place pour de l’amélioration.
De là à dire qu’on peut recharger une voiture en quelques secondes, pardonnez-moi de vous remettre les pieds sur terre, mais non, ce n’est pas possible. Et ça ne le sera probablement pas avant très longtemps. Et voilà pourquoi.

Prenons l’exemple de la Tesla modèle S : il y a plusieurs configurations possibles, mais la plus petite batterie fait 75 kWh. Ce nombre correspond à la quantité d’énergie que la batterie peut stocker.
75 kWh d’énergie, c’est une façon de dire que la batterie peut stocker assez d'énergie pour ensuite délivrer une puissance continue de 75 kW durant 1 h. Ou bien 150 kW durant 30 minutes. Ou encore 7,5 kW durant 10 heures.

Lors de la recharge (supposée sans pertes), c’est l’inverse : pour recharger une telle batterie en 1 h, il faut l’alimenter avec 75 kW de puissance. Pour la recharger en 15 minutes, il faut un chargeur de 300 kW.

L’article dit « quelques secondes ».
« Quelques » c’est assez vague, mais plaçons nous dans le cas où l’on parle de « 10 secondes ».

Pour recharger la batterie de 75 kWh en 10 secondes, il faut un chargeur capable de délivrer une puissance de… 27 000 kW. Soit vingt-sept mégawatt.

Pour vos donner une idée, le type d’installation la plus répandue en France est celle qui propose 6 kW à une maison toute entière (en réalité on parle de 6 kVA, mais pour simplifier un peu, on va dire que c’est la même chose, l’erreur n’est pas très importante et de toute façon pas énorme).

Afin de recharger en 10 secondes notre Tesla S, il faudrait donc une puissance électrique équivalente à 4 500 ménages, soit la puissance électrique délivrée par EDF à une ville de 10 000 habitants environ.

Le problème n’est pas la quantité d’électricité nécessaire, mais la vitesse à laquelle on l’injecte dans notre batterie : pour transporter 75 kWh d’énergie en 10 secondes de votre prise à la batterie, il faut non seulement une source d’énergie colossale, mais aussi une prise énorme ainsi que des câbles démesurément gros.

Si on reste sur du 230 V, le câble serait traversé par 117 000 ampères. N’importe quel câble fondrait instantanément avec une telle intensité. Avec la gaine du câble, la prise, le mur, le compteur, le transformateur électrique et même toute l’installation EDF jusqu’à la sortie de la centrale. C’est juste infaisable.

Pour vous donner une autre idée, même recharger un téléphone portable en 5 secondes n’est pas possible : il faudrait faire passer du 16 A sous 230 V dans votre téléphone. C’est à peu près le câble utilisé pour un chauffage électrique de 3 000 W : ces câbles sont gros et ce n’est pas pour rien : à cette puissance, le cordon d’alimentation risque de fondre si il était moins gros, tellement ça chauffe.

Tout ça pour dire qu’on ne verra sûrement jamais une voiture électrique recharger en « quelques secondes ». Au moins, quelques dizaines de minutes, au pire, une heure ou deux (et encore, pas avec n’importe quelle prise), mais jamais quelques secondes. En réalité, même un smartphone ne sera jamais rechargé en quelques secondes.

Et il n’est ici pas question du type de batterie : un super condensateur à nanotubes de carbone sera sûrement plus efficace pour stocker l’électricité ainsi qu’une plus grande quantité d’électricié, mais il ne se rechargera pas infiniment rapidement pour autant. Ce sont deux choses et deux problèmes bien différents.

Quelques héritages que les PC tiennent du passé

mardi 25 juillet 2017 à 17:23

Dans l’histoire de taper du texte sur un bout de papier, on est passé des moines copistes, aux presses à imprimer, puis à la machine à écrire mécanique (puis électronique) et enfin à l’ordinateur. Inutile de dire que beaucoup de choses ont changée d’une technologie à la suivante, mais il est remarquable de noter certaines choses qui n’ont, elles, pas changées du tout !
On peut faire la même remarque avec l’internet, le téléphone et le télégraphe : certains héritages subsistent encore aujourd’hui.

Voici une courte liste de ces choses, en espérant que vous aurez appris, comme moi, certaines choses nouvelles.

Certaines touches du clavier

Savez-vous à quoi sert la touche Pause/Attn sur votre clavier ? J’en avais déjà parlé dans mon article dédié aux touches du clavier : cette touche remonte à l’histoire du télégraphe ! Avec le télégraphe, il fallait noter chaque lettre transmise à la volée et manuellement. Si l’émetteur bipait trop vite, le récepteur le faisait savoir en appuyant sur la touche Pause pour demander un peu de temps.

Les touches Syst, AltGr, Backspace et d’autres ont également une histoire ancienne (cf. l’article).

Shift

Le terme shift utilisé pour désigner la touche de majuscule tire également son origine des machines à écrire mécaniques.
Sur ces appareils, chaque tige portant une lettre comportait la variante minuscule et la variante capitale. Taper sur un touche permettait de placer une des deux variantes face au ruban contenant de l'encre et donc de taper une lettre.

Pour taper l'autre variante, il fallait décaler (to shift en anglais) les touches par rapport au ruban, d'où le nom anglais de cette touche.
Le terme majuscule me semble inapproprié ici : en effet, sur les touches de chiffres, il n'a pas pour effet de faire des majuscules, mais d'autres caractères (sauf sur les dispositions comme FrOSS) . De plus, la touche de verrouillage majuscules ne verrouille pas les majuscules, mais les capitales (le premier est un terme orthographique, le second typographique). Notons que le terme anglais Caps Lock ne fait pas cette erreur...

L’Azerty

Les touches du clavier ne sont pas disposées dans l’ordre alphabétique. La raison à cela remonte à la machine à écrire mécanique. Les premières machines à écrire étaient effectivement construite de façon à garder l’ordre alphabétique sur les touches.

Le problème c’est que l’ordre alphabétique n’est absolument pas optimisé pour les machines à écrire. Deux touches proches dans l’alphabet peuvent être très utilisées, comme très peu. Sur le clavier d’une machine à écrire mécanique, où les lettres sont au bout d’une tige métallique qui vient heurter le papier avant de revenir à sa place, frapper trop vite des touches proches avait parfois pour désagrément de bloquer la machine à écrire : les tiges métalliques n’avaient pas le temps de revenir à leur place et elles s’entremêlaient rapidement.

Une solution qui permettait de continuer à taper aussi vite tout en limitant les problèmes était de déplacer les touches : séparer les touches les plus utilisées, afin que les tiges métalliques soient moins proches et donc moins susceptibles de s’accrocher les unes dans les autres :

une machine à écrire emmêlée
↑ une machine à écrire « emmêlée » (image)

Bien-sûr, toutes les langues ont des fréquences de lettres différentes et donc toutes les langues ont des claviers différents (bien que souvent assez proches) : Azerty pour le français, Qwerty pour l’anglais, Qwertz pour l’allemand, etc. (et je ne parle ici que des langues latines, mais on retrouve ce principe également sur d’autres claviers, comme le grec ou le russe).

Cette disposition est restée sur les ordinateurs, même si elle n’est plus justifiée : il n’y a plus de parties mécaniques susceptibles de s’entremêler. Il est même plutôt question de choisir des dispositions de clavier adaptées à d’autres choses : nos mains.
Pour taper toujours plus rapidement et surtout sans se faire mal au poignet (y compris à long terme), des dispositions « ergonomiques » sont de plus en plus populaires : Dvorak pour l’anglais, Bépo pour le français. Les touches ont une disposition précisément étudiée pour correspondre à la langue utilisée. La frappe est alors facilitée moins pénible et accélérée.

L’underscore, ou « tiret du 8 »

Je parle du tiret là : « _ ». Je ne sais pas si vous avez déjà fait attention, mais ce tiret se trouve plus bas que la ligne de texte. Ça se voit bien une fois que le document est imprimé. Aujourd’hui les traitements de texte permettent de souligner du texte très facilement, mais sur les machines à écrire, on utilisait ce tiret là. On tapait le texte, puis on revenait en arrière en restant sur la même ligne et on appuyait sur l’underscore : les lettres étaient alors soulignées une à une.

Le « tiret du 6 », lui, ne correspond en réalité à rien en typographie, contrairement à la flopée d’autres types de tirets que j’ai listé dans les tirets typographiques, qui ont tous un usage bien précis.

Le retour chariot et la nouvelle ligne

Toujours sur les machines à écrire, quand on finissait une ligne sur le papier (matérialisé par le son d’un petite clochette), il fallait revenir au début de la ligne puis faire défiler le papier d’une hauteur de ligne. De cette façon on se retrouvait au début d’une nouvelle ligne et on pouvait reprendre la frappe.

Sur les logiciels de traitement de texte et même le simple éditeur de texte, comme le Notepad de Windows, il existe des caractères invisibles mais qui correspondent à ces deux actions : le caractère « \n » correspondant à une nouvelle ligne, et le caractère « \r » correspond au retour au début de la ligne. On peut d’ailleurs les voir dans un terminal (ici, la console python) :

>>> print "a b c d e f"
a b c d e f
>>> print "a \nb \nc d e f"
a 
b 
c d e f
>>>

Le « \n » signifie d’ailleurs « newline » (nouvelle ligne) et « \r » correspond à « [carriage] return » (retour chariot ; le « chariot » étant le cylindre physique de la machine à écrire sur lequel le papier était plaqué). Il en existe d’autres : « \t » pour une tabulation, « \a » pour émettre un son. Aujourd’hui, ils sont parfois utilisés pour indenter ou rechercher des syntaxes dans les textes, mais restent assez techniques.

Bas-de-casse et haut-de-casse

Ou en anglais « lower-case » et « upper-case » : ils désignent les caractères minuscules (abcdef…) et capitales (ABCDEF…). Cette terminologie dérive d’une pratique plus ancienne encore que les machines à écrire : l’imprimerie, avec les caractères en plomb que l’imprimeur venait aligner, avant de les enduire d’encre et de presser le papier dessus.

Les caractères étaient rangées dans des boîtes appelées « casses » : les capitales en haut (haut-de-casse) et les minuscules en bas (bas-de-casse) :

casse typographique
↑ une casse, avec les plombs, capitales en haut et minuscules en bas (image)

Dans ces cas là, chaque casse (chaque boîte complète) correspondait à une fonte (une police d’écriture) donnée, avec lettres, chiffres, capitales, minuscules, mais aussi l’italique (qui n’est pas oblique), le gras. Le terme « fonte » est lui-même resté dans le vocabulaire (anglophone) pour désigner une police d’écriture différente d’une autre.

CC, CCi

Lorsque l’on envoi un e-mail, on peut l’envoyer à plusieurs personnes en même temps : on utilise pour ça le champ « CC », signifiant « copie carbone ». Avant, pour avoir plusieurs exemplaires d’un même document (manuscrit ou tapé à la machine), on utilisait une feuille de papier carbone : ce papier (salissant rapidement les doigts) était recouverte de poudre de graphite (du carbone, le même que les crayons à papier). Intercalée entre deux feuilles blanches, ce papier permettait d’écrire en double, en appuyant suffisamment fort :

exempe avec du papier carbone
↑ utilisation du papier carbone (image)

C’est encore utilisé pour certains document administratifs. À la Poste, quand on souhait envoyer une lettre recommandé, le double qui vous revient est rempli à l’identique grâce à un papier carbone également.

Un des problèmes dans le cas de l’e-mail est que tous les destinataires savent que la copie est envoyée aux autres. Si une telle chose n’est pas souhaitée, on doit utiliser le champ « CCi », qui correspond à « copie carbone invisible » : le courriel est toujours envoyé à tout le monde, mais personne ne sera au courant ni des destinataires en question, ni de leur nombre.

Vous voulez du « digital » ?

vendredi 14 juillet 2017 à 19:17

Parce « digital » réfère au « doigt », et non à l’informatique ou le high-tech, sans être un anglicisme (que l’on aime tout autant), pour lequel on le mot « numérique » est plus convenable en français, voilà du digital :

digitalise un marketeux

Toi aussi digitalise un marketeux et sauve la langue française : fais un doigt d’honneur à ton écran et publie une photo sur les rézosossio® (y a rien à gagner, mais on peut se marrer).

« Ce site n’est fait que pour Chrome »… bla bla blah.

lundi 3 juillet 2017 à 20:33

Putain ce que j’en ai raz-le-cul de ces sites ou applications qui font juste des sites pour Chrome. Encore plus quand il s’agit purement de foutage de gueule destiné à vous faire installer Chrome.

Dernière en date ? L’autrefois excellente application Airdroid : une app qui transformait son téléphone en serveur web et qui permet d’y accéder depuis son PC, dans le navigateur. Pratique pour envoyer des SMS, prendre des photos, passer des appels, gérer ses contacts directement depuis son ordinateur.

Récemment, ils ont ajouté une option pour l’utiliser en HTTPS. Parfait, j’active ça, et je tombe là-dessus :

i
AH OUAIS ?
C’est quoi le problème avec mon Firefox ? Il sait pas gérer le HTTPS, mon Firefox ?

Tu vas voir :

i
Je dis à Firefox de se faire passer pour Chrome.

Et là, oooohhhh, magie :

i
ÇA MARCHE DIS-DONC !

En gros :

  1. Ils disent que ça marche pas sous Firefox
  2. Dites à Firefox de s’identifier comme Chrome
  3. Voilà, maintenant ça marche sous Firefox

Et ce genre de connerie, ça marche à chaque @%µ{# de fois.

Firefox est parfaitement capable d’afficher tout ce que vous voulez en HTML5, HTTPS ou autre. Si un site vous dit le contraire, alors :

#Chrome.Is.The.New.IE

Martine télécharge légalement

mercredi 28 juin 2017 à 19:49

Je suis un très grand fan des musiques de Two Steps From Hell (musique instrumentale / épique).
Aussi, je vois aujourd’hui sur les réseaux sociaux qu’ils viennent de sortir un nouvel album : Heaven ‑ Anthology. Ni une ni deux, je me dit que je le veux. Tout de suite.

Pour une fois, je me décide de vouloir acheter l’album avant de le télécharger (je n’ai plus aucun doute sur la qualité musicale de TSFH). Le post qui parle de TSFH donnait des liens pour acheter l’album sur iTunes, Amazon, Spotify et CDBaby :

i
Bon, essayons ça.

Spotify : où est-ce que je paye pour avoir des MP3 ? Non je ne veux pas installer d’application, je veux juste des MP3 pour les lire avec VLC sur mon téléphone et sur mon ordi, en hors-ligne.
Au bout de 30 secondes, je ne trouve pas : en tant que client pressé et fainéant, je ferme le site : 30 secondes pour trouver le bouton le plus important sur une page web, c’est trop.

je vais sur iTunes. Ah merde : il faut installer le logiciel iTunes pour acheter de la musique. Problème : je suis sous Linux, iTunes n’est pas disponible (et de toute façon, un soft de 247 Mo, j’aurais pas installé ça pour récupérer 200 Mo de musique).

Direction Amazon. Les commentaires sont tous de 5 étoiles pour ce album, super. J’ajoute au panier. Au moment de vouloir payer :

amazon music paying fail

Un peu découragé, je vais sur le dernier site, CDBaby, totalement inconnu pour moi, mais c’est TSFH qui le donne lui-même, donc bon.
Pour avoir l’album, il leur faut mon nom, mon prénom, mon email, mon email (oui, deux fois), mon pays, mon code postal. Soit. C’est totalement con, mais passons.

Je m’inscrit : déjà on me dit que j’aurais des MP3, des MP3-320 et du Flac. Oh, cool donc.
Je paye ça avec Paypal et 2 clics plus tard (plus 20 minutes d’attente : le téléchargement est bridé à ~300 ko/s), je me retrouve avec mes fichiers audio. Ça s’annonce bien.

Je dezip le fichier. Le nom des fichiers est illisible, faudra que je change ça.

Juste pour vérifier de la qualité des MP3, je regarde le spectre d’un des MP3 avec Audacity : c’est une méthode assez rapide pour voir si le MP3 est correct ou si c’est un truc compressé tout crade.

Ici, le spectre monte jusqu’à 21 kHz, c’est donc acceptable. Simplement par curiosité, je vérifie aussi le spectre des fichiers MP3 de base : je suis à 18 kHz maximum. Le 320 k n’est donc pas du faux et dans le cas contraire j’aurais exigé le remboursement. Le Flac monte lui au delà de 22 kHz.
Les trois types de fichier sont inclus dans le prix, donc le mettrai le MP3-320 sur mon téléphone (gain de place) et je garde le Flac sur mon ordi.

Bref, pour 5 € je me retrouve avec un excellent album de TSFH.

Sauf que j’ai dû essayer 4 sites différents.
Le premier ne propose pas de MP3.
Le second me discrimine parce que je n’utilise pas système d’exploitation payant.
Le troisième me fait un caca nerveux et veux pas prendre ma carte de paiement (qui d’habitude fonctionne très bien).

Vous trouvez ça normal, vous ?

Combien de temps ça va encore durer ?

On est en 2017 : tout le monde devrait pouvoir être en mesure d’acheter un album facilement. Ce sont des fichiers audio : je ne devrais pas avoir besoin d’un logiciel spécial pour les récupérer, ni d’une application. Juste mon navigateur (celui que j’utilise pour découvrir l’existence dudit album. Je devrais aussi pouvoir payer normalement.

Ici ça a fonctionné avec CDBaby, mais c’est la première fois que j’entends parler de lui, et pour le même coup j’aurais aussi pu tomber sur un site autant merdique que les trois autres. J’ai eu de la chance, j’ai pu acheter de la musique légalement.

En attendant, sur les réseaux illégaux, sans aucune inscription, aucun formulaire, sans bridage de la bande passante, en un seul clic, j’aurais pu avoir un album en Flac aussi, avec les fichiers tagués correctement et la pochette en bonne qualité (celle fournie de CDBaby ne se télécharge tout simplement pas : le fichier est corrompu ><).

Ce n’est donc pas encore demain la veille que le piratage disparaîtra. Ça ne se fera que si télécharger légalement sera aussi simple que passer par un site de torrents (notez que je ne parle absolument pas du prix : 5 € (5,45 € très exactement, au final, avec les taxes), je pense qu’on peut admettre que le prix est tout à fait adéquat pour une heure de musique au format numérique en qualité optimale et téléchargeable immédiatement, sans DRM.