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le hollandais volant

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La fin de notre civilisation ?

vendredi 3 août 2018 à 15:36

Cet article traite seulement le sujet des pauvres et des riches, et que s’il n’y a plus de pauvres pour produire ce que les riches ont besoin, ben ça sera fini. Je résume l’article du Point. Ceci est vrai, mais il ne terminera pas notre civilisation. Seulement notre modèle social.

Car pour notre civilisation, ceci ne suffit pas. L’article reste très superficiel. Pourtant, même si on regarde plus largement, la conclusion identique me semble inévitable. Peut-être pas « quelques décennies », mais quelques siècles, très certainement. C’est en tout cas mon avis.

Premièrement, notre civilisation vit grâce au pétrole (pour le transport, la chimie, les médicaments, la bouffe…), aux ressources minières (habitations, technologie…), végétales (bouffe, bois, et surtout la production d’oxygène et la réduction du CO2) et animales (bouffe, pollinisation…).
Les deux premières vont s’épuiser. Il viendra un moment où tout sera utilisé et où il faudra soit faire sans, soit avoir trouvé des alternatives durables et viables. On en est très loin. Par exemple, la voiture électrique c’est sympa pour se passer du pétrole, mais on a besoin de lithium pour les batteries, et ça n’est pas gagné. Aussi, s’il n’y a plus de pétrole, y a plus de plastique. On sera avancé.

Les deux dernières… ben… c’est tout aussi perdu, à ce rythme. Poissons, abeilles, petits oiseaux… toutes les populations sont en chute libre. Quant aux plantes, le fait de ne toujours planter que la même chose, on favorise l’apparition des parasites : on va tout droit vers le scénario d’Interstellar, où un parasite à détruit tout le blé et où le monde survit grâce au maïs. C’est déjà arrivé, à l’échelle d’un pays. Et ça recommencera.

Ensuite, deuxièmement, conséquence de la première : nos émissions polluantes sont trop importantes : déchets plastiques, déchets chimiques et surtout le CO2 tuent d’autres espèces animales et modifient le climat qui permet à TOUS de cohabiter (végétaux, animaux…).

Troisièmement, une conséquences davantage politique : les gens deviennent vraiment trop cons. Antivax, anti-science, terre-plate, homéopathie… toutes ces conneries pullulent et font aussi des morts et contribuent à des épidémies.
Un effet de bord, quand des gens parmi ces idiots arrivent au pouvoir, ben… la recherche scientifique stagne : la Nasa qui observe et alerte le monde sur l’état de santé de notre atmosphère est réduite au silence. Les labos de recherche sur les vaccins, contre le cancer, alzheimer, le sida, etc. ne sont plus financés assez (y compris en France)…

Enfin, quatrièmement, quand des têtes de mules comme Trump ou Kim J. Un se disputent, ils mettent l’humanité en jeu en jouant avec leurs missiles.

Bref, voilà juste quatre possibilités de fin de l’humanité. Et au rythme actuel, il n’est qu’une question de temps pour qu’un de ces trucs arrive :

Bonne journée :)

Comment tester un transistor

vendredi 20 juillet 2018 à 21:32

En jouant avec mon circuit de Slayer permettant de produire des très hautes tensions (~100 000 V), j’ai grillé le transistor qui se trouve dedans.

Le transistor est un transistor Mosfet W20NM60 de chez STMicroelectronics (specs). Quand il a grillé, ça n’a pas fait d’étincelles ni rien : le circuit a simplement cessé de fonctionner : le transistor a juste grillé silencieusement.

L’apparence extérieure n’a pas changé (pas noirci ni rien), et il m’a fallu apprendre à tester le transistor avec un multimètre, et c’est de ça que je vais vous parler.

Les transistors de puissance, comme ici, sont utilisables avec de fortes tensions. Ceci génère quelques effets parasites indésirables, dont un qui peut rendre le transistor totalement incontrôlable. Une solution à ce problème est de relier la source et le drain par une jonction PN, c’est à dire une diode. Le transistor ne peut maintenant contrôler le passage du courant que dans un seul sens du drain vers la source, mais le problème s’en trouve résolu. Un effet de bord à cela est que le courant allant dans l’autre sens, de la source vers le drain, peut lui toujours passer : c’est le sens passant de la diode :

schéma interne du transistor W20NM60

Méthode de test 1 : test de la diode

Pour vérifier si un transistor fonctionne, on peut vérifier si cette diode n’a pas claquée. Pour cela, il suffit d’utiliser le multimètre en mode « diode ». Or une diode n’est passante qu’à partir d’un certains seuil de tension, même en sens passant : c’est la tension de seuil. Le mode diode du multimètre mesure cette tension :

le mode diode sur un multimetre
Si la diode a claquée, est est totalement passante dans les deux sens : la tension affichée est nulle ou trop basse.
En pratique, il suffit de vérifier que le courant passe entre la source et le drain.

Sur un transistor fonctionnel, la tension est de 0,443 V dans le sens passant (donc avec le fil rouge sur la source (borne 3) et le fil noir sur le drain (borne 2)). Dans l’autre sens, la tension est « OL », ou « out limits », soit hors des limites mesurables par l’appareil. Autrement dit, la diode est bien bloquante dans ce sens.

On peut aussi constater que les tensions entre la grille et le drain, la grille et la source sont toutes « OL ».

Sur le transistor grillé, maintenant, je constate que la tension précédemment à 0,443 V est passée à 0,005 V, dans un sens ou dans l’autre. Le courant passe très bien, le transistor n’est jamais bloquant et il est donc bien mort…
Je note aussi que le courant passe entre la grille et la source , avec une chute de tension très faible de 0,227 V, là où elle devrait être « OL ». Mon transistor est donc bien mort…

Méthode de test 2 : test de la capacité de la grille

Une autre méthode de mesure consiste utiliser la capacité de la grille : la grille d’un transistor à effet de champ constitue une porteuse de charges électriques. S’il y a des charges sur la grille, le champ qu’il produit permet le passage d’électrons entre la source et le drain.
Vu que le multimètre en mode diode délivre un courant, on peut légèrement charger la grille : il suffit de toucher la grille (la borne 1) avec le fil noir, tout en maintenant le fil rouge sur la source.

La grille légèrement chargée, le transistor est légèrement passant : il existe une petite tension entre le drain et la source. Inversement, la tension de seuil dans le sens de la source vers le drain devrait avoir augmentée.

Dans mon cas, je mesurais 0,443 V entre la source et le drain. Après avoir chargé la grille, cette tension passe à 0,472 V.

Quand je décharge la grille (borne rouge sur la grille et borne noir sur le drain), la tension redescend : je mesure alors 0,442 V : ce transistor répond donc parfaitement et fonctionne normalement.

Cette même manipulation sur le transistor grillé n’a aucun effet : la structure interne du composant étant détruit, la grille ne stocke plus de charges et le courant peut librement passer dans tous les sens : on devrait voir à peu près 0 V entre n’importe quelle borne…

Compléments et info

Voilà donc pour vérifier un transistor Mosfet.
Dans les autres transistors (comme le transistor bipolaire), ils correspondent grosso-modo à deux diodes collées ensembles. Le mode diode du multimètre permet donc de les vérifier également.

Ci-dessous, quelques explications sur les transistors.

Le transistor W20NM60 est de type Mosfet (metal-oxyde seconductor field effect transistor, donc « transistor à effet de champ à structure métal-oxyde-semiconducteur »). Il est donc très légèrement différent au transistor bipolaire classique dont j’explique le fonctionnement dans mon article sur les transistors.

Pour faire rapide, les transistors Mosfet utilisent une grille isolée (un conducteur isolé, donc relié à rien, au sein du composant, et correspondant à une des trois pattes du composant) et des champs électriques (d’où le « à effet de champ ») pour contrôler la circulation d’électrons sous la grille.
La mise sous tension de la grille va produire un champ électrique dans le composant : ce champ va repousser ou attirer les électrons plus ou moins fortement dans un conducteur, et donc contrôler la circulation du courant, un peu comme un robinet plus ou moins ouvert contrôle le débit d’eau (sauf qu’ici, on contrôle le débit à distance avec un champ électrique).

Le problème de ces composants, c’est que si la tension est trop forte, le champ électrique créé est trop intense et les électrons sont forcés à circuler dans les régions isolantes du composant. On assiste dès lors au claquage du composant : les 3 pôles du transistor se trouvent reliés à une même zone devenue entièrement conductrice et le courant peut circuler comme il veut, hors de tout contrôle.

Si vous avez suivi :

Grâce au multimètre, on vérifie l’état du robinet, en regardant si le courant passe ou non quand on le laisse fermé. Le multimètre constitue ici une méthode bon marché pour tester un transistor. Bien-sûr, il ne permet pas de vérifier le niveau d’usure ou ses paramètres (temps de réponse, tension de claquage, etc.) qui sont présentées dans sa fiche technique (lien donné plus haut).

1998-2018 : vingt ans de politique sécuritaire

mardi 17 juillet 2018 à 18:06
19982018
ii

… me semble que certains nous demandaient ce que les lois anti-terroristes (soi-disant) allait changer sur nos vies. Bah voilà : nos vies.

Sur ces images, la vie, la bonne ambiance, la fraternité, l’égalité, l’unité, ont laissé place à l’encadrement policier, la rigidité, la scission. Ces deux photos renvoie une image très forte, qui est simplement le reflet de vigipirate, de l’état d’urgence de ces dernières années.

Ceci n’est qu’un exemple, mais il y en a plein. Vous avez vu la tour Eiffel récemment ? Vous vous souvenez quand on pouvait se promener en dessous librement ?
Ou les commerces : vous vous souvenez quand on pouvait rentrer dans un magasin tranquillement ?
Ou que les parcs et les jeux pour enfants n’étaient pas entourés de grillage (je n’ai pas dit "barbelés" car ça serait faux, mais l’esprit y est) ?
Que la présence de caméras était anecdotique et non systématique (avouez le petit malaise à chaque fois qu’on en croise une, allez-y) ?

C’est drôle, parce tout ça c’est soi disant pour contrer le terrorisme. Pourtant y a jamais eu autant d’attaques que ces 4~5 dernières années, en France. Et à chaque fois la réponse du ministère de l’intérieur a été la même, avec les mêmes résultats : de l’inefficacité, et toujours plus une ambiance de peur, de crainte, de méfiance constante.

Merci Sarkozy, Cazeneuve, Valls pour tout ça. Merci pour le terreurisme.

Linux Mint 19 MATE : défilement naturel et clic-molette avec deux doigts

mardi 3 juillet 2018 à 05:08

Sur mon ordinateur portable (Dell XPS 9550), j’utilise le défilement naturel, ça signifie que le scrolling avec deux doigts se fait comme sur un écran tactile : glisser vers le bas tire la page vers le bas, et non vers le haut, comme le fait le défilement par défaut.

On peut changer ce paramètre dans les options de la souris, mais ça ne marche pas toujours :

Il y a 3 ans j’avais déjà écrit un article pour Linux Mint 17, mais les choses ont changées depuis : Linux Mint 19 n’utilise plus le pilote synaptics, mais libinput. Les commandes ont donc changées un peu.

Pour commencer, voyons si le touchpad utilise le pilote libinput en fouillant simplement dans les logs :

grep -e "Using input driver 'libinput'" /var/log/Xorg.0.log | grep -i "touchpad"

Si c’est le cas, une ou plusieurs lignes vont ressortir. Dans mon cas :

[  1757.662] (II) Using input driver 'libinput' for 'DLL06E4:01 06CB:7A13 Touchpad'
[  1757.754] (II) Using input driver 'libinput' for 'SynPS/2 Synaptics TouchPad'

Mon touchpad est le premier, le DLL06E4:01 06CB:7A13 (l’autre semble être une émulation du premier avec un autre nom, probablement pour matcher les vieux scripts contenant "synaptics").

C’est donc bon, c’est ce pilote qu’il faut utiliser.

On peut utiliser des commandes à avec xinput et set-prop, mais ça n’est pas permanent. La solution suivante est persistante, même après un redémarrage. On va créer un fichier texte avec les options dedans. Ce fichier sera pris en compte par X automatiquement.

On créer le fichier :

sudo touch /usr/share/X11/xorg.conf.d/60-synaptics-options.conf

On l’ouvre avec Xed, l’éditeur de texte par défaut de LM19 :

sudo xed /usr/share/X11/xorg.conf.d/60-synaptics-options.conf

On ajoute les options :

Section "InputClass"
	Identifier "touchpad natural scrolling settings"
	MatchDriver "libinput"
	MatchIsTouchpad "on"
	Option "NaturalScrolling" "true"
	Option "Tapping" "on"
	Option "TappingButtonMap" "lmr"
EndSection

Explications :

Enregistrez le fichier.
Quittez les programmes.
Déconnectez-vous puis reconnectez-vous : ça devrait marcher :).

Source de l’info : libinput - ArchWiki

Mon pouvoir d’achat depuis 2014

lundi 2 juillet 2018 à 11:54

Dans cet article je reviens un peu sur mes revenus, frais, impôts, etc.

Je suis réellement indépendant (financièrement) vis à vis de ma famille, etc. depuis 2014. Bien que je n’ai plus d’argent de poche ou de revenus de leur part depuis bien avant, j’étais toujours fiscalement domicilié sous un autre nom que le mien. C’est donc depuis 2014 que je paye toutes mes factures moi-même, en fait.

Du coup je me suis amusé à faire un petit bilan, sur 5 ans de 2014 à 2018, inclus : prix du courant, de l’eau, revenus, impôts… et surtout leur évolution au cours du temps.
On parle souvent (en politique) de pouvoirs d’achat, de baisse des impôts, de hausse de la TVA, de baisse de la CSG… Les prix augmentent également. Mon salaire a également évolué, ainsi que mes aides sociales (APL, PPE, par exemple).

L’un dans l’autre, je me permet donc de regarder :

Le bilan ? Le voilà :

mes revenus
Sur ce graphique, j’ai pris 2014 pour référence et j’ai calculé le pourcentage d’évolution d’une année sur l’autre, en cumulant d’année en année. Les valeurs pour 2018, comme celle de 2017 ou 2016 sont donc à chaque fois une variation par rapport à 2014.

On voit tout de suite que mes revenus ont diminués.

Comment ça se fait ?
Principalement car ma hausse de salaire (10% sur 4 ans : je ne commenterai pas ça) n’est pas suffisant pour compenser ce que j’ai perdu en aides diverses (APL, PPE…). En 2015 et 2014, j’ai peu payé d’impôts (en 2014 pour 2013 je n’en ai pas payé en France, et en 2015 j’en ai pas payé car je n’ai travaillé que 9 mois sur 12 en 2014, je tombais donc juste en dessous du quota). En 2015 j’ai aussi touché des APL (aides au logement), pour les mêmes raison, payant une bonne partie de mon loyer. Dès 2016, je n’ai plus d’APL. En 2015 et 2016 j’avais aussi la « prime pour l’emploi ». Je n’ai jamais vraiment compris à quoi ça servait, toujours est-il que j’ai dû franchir un seuil en 2017 car je ne la touche plus depuis.

Tous comptes faits, donc, mes seul revenu aujourd’hui est mon salaire. Alors certes, je suis content de vivre « comme un grand » (même si je n’ai jamais eu honte de toucher des aides auquel j’avais tout simplement droit, et personne ne devrait non plus), ce n’est pas ça qui paye mes factures : pour EDF, 10 € de mon salaire ou 10 € provenant des APL, c’est le même montant.

Ajoutons quelques précisions :

Il n’y a pas :

Je suis conscient que d’autres choses ont baissé, à spécificité égales : une clé USB de 32 Go par exemple, a probablement vu son prix beaucoup diminuer en 4 ans. Le problème c’est que 32 Go en 2014, pour faire autant avec en 2018, il en faut une de 128 Go, et donc on paye autant. L’argent « les prix de l’électronique baissent » n’est donc pas vrai. Quand on regarde, finalement, c’est l’inverse : le prix de lancement d’un iPhone, par exemple, monte. Et c’est vrai aussi pour les autres marques, et plein de choses.

Bref, pour conclure, les prix montent, les revenus réels baissent et le pouvoir d’achat diminue. Je n’apprends rien à personne. Et je n’apprendrai rien non plus à personne en disant que ça ne vas changer de si tôt.

ÉDIT : oui cet article reflète le cas particulier d’un internaute. C’est le but.
Si ça ne l’était pas et si c’était représentatif à l’échelle d’un pays, il serait pas marqué mon nom en bas de la page mais « Insee ». Merci.

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