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Sam & Max: Python, Django, Git et du cul

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Le sperme, ça attache au fond

vendredi 29 août 2014 à 09:14

Sur le blog, on parle de S&M, mais peu de SM. La raison pour cela c’est qu’on est tout simplement pas des experts dans le domaine, et on reste dans la domination soft, bien que parfois on déborde un peu.

Malgré tout, en discutant avec des amis, je me suis aperçu que peu de gens ont vraiment goûté à la domi en dehors de videos. La raison est double.

D’abord, c’est n’est pas courant de tomber sur une personne qui soit vraiment capable de se trouver de l’autre côté de la laisse.

Ensuite, c’est socialement compliqué. Voyez-vous, on ne peut pas demander à quelqu’un si on peut le ou la soumettre, ça va exactement à l’encontre du principe de soumission qui, psychologiquement, n’admet pas la demande de permission. Et un ou une soumise va rarement demander à quelqu’un de le faire, car c’est facile de se griller dans un groupe. Parfois même, la personne ne sait pas qu’elle aime ça.

L’œuf, la poule, tout ça.

Voici donc un petit récit de ma dernière séance, pour que vous ayez une idée de ce que ça peut donner dans la vraie vie. Je répète encore une fois que malgré nos exactions, ceci n’est pas notre lot quotidien à Max et à Moi. On vous raconte les trucs qui valent le coup d’être publiés. C’est pas comme ça tous les jours à la maison, hein.

Lucie aime être soumise. Je le sais, par bouche à oreille. Un ami a eu une aventure avec elle, et sachant que j’avais couché avec la veille, il m’en a touché deux mots. Après s’être vu quelques fois, la miss est en confiance et je décide qu’il est temps de se faire une petite session.

Et ça, ça s’organise.

Certains aiment bien le faire au fil de l’eau, au gré de leur créativité. Moi j’aime bien scénariser, et donc préparer à l’avance, quitte à improviser si mon plan tombe à la flotte, ce qui arrive plus souvent que je le voudrais.

D’abord, choisir une date pour la faire venir. Pas besoin de prétexte, elle a envie de me voir, ce qui est déjà ça de moins à s’occuper. Mais il faut choisir un moment en journée où on a rien de prévu pour ne pas avoir à se presser, et surtout où il n’y aura personne à la maison. Je vous rappelle que je vis en colocation.

Ensuite, quelques accessoires. Une pote me fournit des attaches psychiatriques. Ce sont des sortes de ceintures conçues pour sangler les bras et les jambes des patients difficiles sur les lits d’hôpital. C’est fantastique car très rapide et facile à positionner (c’est à base d’une clé aimantée), très solide (on peut tirer dessus très fort) mais pensé pour ne pas blesser quelqu’un qui force dessus. C’est confortable, assez joli, et suffisamment angoissant.

Je les attache sur le devant de ma mezzanine, j’ai décidé qu’elle sera debout. La domination, c’est une suite de décisions, puisque c’est une prise de contrôle.

Puis je découpe un bout de scotch gris que je mets à portée de main, pour la bâillonner. Elle est chanteuse, et les ball gags ne fonctionnent absolument pas pour la mettre en sourdine.

Pour finir, il lui faut de quoi indiquer qu’elle atteint sa limite sans pouvoir prononcer un safe word puisqu’elle ne pourra pas parler. Je prends donc un maracasse.

Ah, oui, je rajoute un couteau de chasse bien aiguisé avec lequel je planifie de découper ses vêtements, et donc un budget pour lui racheter les dits apparats après. Qui casse paie.

Il n’y a plus qu’à la faire venir, et à attendre.

Je déteste l’attente dans ces moments là. Max est tout le contraire, ça l’excite. Même quand il va ramener des putes de bar, il passe la nuit là-bas car il aime prendre son temps. Moi ça me stresse. J’ai le cœur qui bat à 100 à l’heure, il y a tellement de choses qui peuvent foirer. Et foirer grave. Le scénar qui ne colle pas et on a l’air ridicule, le scénar qui colle trop et la meuf qui me prend pour un psychopathe, les voisins qui appellent les flics, le couteau qui glisse et qui la blesse… Il faut pas faire ça quand on a la poisse.

Finalement elle arrive à l’heure dite (Dieu, que j’aime les femmes ponctuelles !), en tenue légère, ce qui m’arrange bien. On s’embrasse tendrement, et je fais avec elle quelques pas de valse pour la rapprocher des attaches.

On se chauffe un peu, vêtement par vêtement, et je tâte le terrain. Avec un petit sourire, je lui tends un bras, et l’attache, le regard coquin. Elle se laisse faire. C’est bon signe, j’attache donc le second, et lui glisse le maracasse dans une main. Je lui explique les règles du jeu : “Secoue et j’arrête sur le coup, lâche, et je te détache”. J’attends quelques secondes sans rien dire pour voir si elle a bien compris. Elle ne panique pas. Bien. Mais ça va changer, car on passe à la mise en scène.

Changement de rythme.

Je fais passer sans transition mon visage d’un sourire doux à un air dur, et je la bâillonne sans crier gare.

“T’es vraiment conne Lucie. Tu connais un mec depuis, quoi, une semaine ? Et tu le laisses te faire venir dans une maison vide et t’attacher à un lit sans te poser de question ? C’est naïf.”

Je verrouille ma porte, et baisse le store, heureusement électrique, de ma fenêtre. Je prends mon temps.

“Personne ne pourra t’entendre. Et maintenant personne ne pourra te voir.”

Je la sens mal à l’aise, en train de se demander si je joue la comédie ou si elle est tombée sur un serial killer.

Je sors le couteau de chasse, et plongeant mes yeux dans les siens, je peux voir que le doute commence à l’angoisser. Mais elle a le maracasse, et elle n’essaye pas de s’en servir. Elle m’expliquera après qu’au début elle avait complètement oublié qu’elle l’avait dans la main.

Je lui enlève ce qui reste de ses vêtements, en jouant avec la lame sur son corps. Si vous faites ça, faites très attention, l’accident est vraiment vite arrivé. Je suis très concentré pendant toute la procédure, entre le jeu d’acteur et mon désir d’éviter de lui trancher la jugulaire.

Il me reste le soutif et je n’ai encore rien coupé, alors je le fends en deux. Elle se débat un peu, je lui mets une baffe et un rappel oral à l’ordre. Elle se calme, et mouille instantanément. Je peux sentir la cyprine alors que je suis à hauteur de son cou. Pas de chic-chic. C’est gagné, je ne finirai pas en garde à vue ce soir.

J’avais prévu de faire durer le truc plus longtemps, mais vu que la demoiselle est prête, et que j’ai vraiment très, très envie de la baiser, j’accélère le programme. Je pousse un fauteuil, et la colle dessus de manière très inconfortable. À ce stade je ne donne plus d’ordre, je la prends par les cheveux et la fais bouger au gré de mes envies. Et elle obéit.

Elle a les genoux sur le siège, le ventre sur le dossier, la tête dans le vide et les bras tendus, toujours attachés en l’air. Je tire l’assise pour allonger le vide entre sa position et la mezza, elle doit forcer un peu pour garder sa posture.

Je la prends sans plus attendre, et sans ménagement. Je la pénètre presque violemment, mais elle est plus excitée que si je l’avais léchée pendant 20 minutes, et ça rentre tout seul. Elle ne m’a pas vu mettre la capote, je me demande si elle se demande.

Je la tire en arrière par sa belle tignasse dorée, je la pousse en avant pour qu’elle se mange le canapé, je bouge ses jambes, les lève, les baisse. Je la fesse, évidement. Puis je lui colle un doigt dans le cul.

Premier et unique son de maracasse. La demoiselle n’aime pas l’anal. Soit. Je retire mon auriculaire.

Le respect de son souhait malheureusement, inverse la balance de la relation. Il faut donc que je la soumette à nouveau. Je ne l’enculerai pas, mais je la réprimande, et je vais la punir.

Je la mets en équilibre sur le dossier du fauteuil, les jambes écartées, elle est debout à un mètre du sol, mais toujours attachée. J’ai une idée.

Je vais chercher une tondeuse à barbe, et je tonds la petite touffe de poils qui lui reste au niveau de la chatte, puis je lui cale l’engin encore vibrant dans le vagin, les dents à l’extérieur, bien entendu.

“Si tu le fais tomber, tu en prends une.”

Et je vais me faire un thé. Je prends mon temps, faire bouillir l’eau, choisir sa marque, mettre ça dans une jolie théière.

Je ramène tout ça, et je laisse infuser. Pendant que les feuilles délivrent leurs senteurs, je monte sur le lit, délivre sa bouche pour lui donner immédiatement de quoi s’occuper. Elle me suce avec beaucoup d’ardeur, et elle est assez douée, bien que moins qu’elle ne le croit. Elle s’en était vanté.

Elle arrête, avec un regard de défi, et reprend une claque sans plus attendre. Elle y remet deux fois plus de cœur, j’entends sa gorge glousser, la tondeuse vibrer, et j’ai envie de venir.

Mais pas comme ça.

Je la rabaisse, lui disant qu’elle s’y prend tellement mal que j’allais devoir faire le boulot moi-même. Je me masturbe au dessus d’elle, et finis sur son visage.

Je retourne vers elle, et lui annonce qu’elle a été sage, et a le droit de se faire libérer un bras. Lequel choisit-elle ? Le droit ? Je détache le gauche. Puis je m’en vais boire mon thé. Lentement. Gorgée par gorgée.

Je retourne à mon mouton, ses petits yeux bleus sont ravissants au milieu de son visage souillé qu’elle a maladroitement tenté d’essuyer avec son bras valide. C’est une victime idéale, la peau claire, l’air innocent… Je lui détache l’autre main et lui passe la sangle autour du cou, la promenant ainsi jusqu’à mon ordinateur, où j’entreprends de checker mes mails avec une seconde tasse de thé.

Elle ne dit rien, je ne veux pas qu’elle s’ennuie, et lui commande de me lécher les pieds, n’ayant pas du tout envie de me faire pomper à l’instant. C’est très agréable, de se faire lécher les pieds.

Elle commence à avoir la langue sèche, alors je lui dépose une tasse et l’autorise à laper. Et je continue ma lecture du shaarli de Sebsauvage, par flux RSS car son design m’arrache les yeux.

Finalement, je la détache, je l’embrasse amoureusement. C’est terminé. Je la câline. La rassure. Cette phase là est importante. Elle réinstaure le respect. Sépare le jeu de la réalité. Remet les pendules à l’heure, les points sur les G…

Elle me confie ses peurs, elle tremble un peu. Elle a adoré. Je suis soulagé. J’avais peur moi aussi, tellement peur que ça rate. Mais je ne lui ai certainement pas dit ça. A la place, je lui propose d’aller faire Pretty Woman pour remplacer son haut lacéré.

Pendant qu’elle était dans mes bras, j’ai réfléchi. Réfléchi à la prochaine fois. Pas pour tout de suite. C’est vraiment trop de boulot.