Site original : Reflets
Les princes qui nous gouvernent enchaînent les échecs économiques. Mais leur égo étant ce qu’il est, impossible pour eux de se remettre en question. Un ministre qui a plus de facilités à filer la métaphore sur les anus – le fameux renflement brun- qu’à mettre en œuvre des politiques macro-économiques a donc annoncé une guerre contre les plus faibles. C’est un choix de société qui devrait inquiéter tout le monde, y compris les classes les plus élevées de la population.
Ceux parmi vous qui ont suivi nos enquêtes sur les DrahiLeaks le savent, « la fin de l’insouciance, la fin de l’abondance » annoncées par Emmanuel Macron en août 2022 c’est pour les autres. Pas question pour le président de se l’appliquer à lui-même ou mieux, de demander à ses amis milliardaires ou chefs d’entreprises de prendre en compte ce nouveau paradigme. De fait, un peu moins de deux ans plus tard, le président a validé l’idée que deux de ses costumes voyagent sur un siège dédié, en première classe, pour aller l’attendre au Brésil. Alors que ses costumes volaient à 10.000 mètres d’altitude dans un confort de première classe, son gouvernement officialisait une guerre initiée il y a plusieurs millénaires contre les plus démunis, contre les plus faibles. L’abondance, l’insouciance, ce ne peut pas être pour tout le monde. Pour que certains puissent continuer à en profiter, il faut que d’autres se serrent la ceinture. Les classes les plus privilégiées, le « système » (lire également ici) est en guerre contre les autres. Pour la mener, le « système » a un besoin impérieux des politiques, quel que soit leur bord. Démonstration par l’exemple…
Le monde dans lequel nous évoluons a brutalement changé au mitan des années 70. En privilégiant un certain nombre de postulats (comme le fait que les marchés financiers seraient efficients ou que l’économie devrait être « dérégulée », les pays développés ont lâché la bride et mis en place un environnement juridique permettant...