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Pourquoi les jeux sont-ils désormais majoritairement trop faciles ? C'est évident: C'est le marché qui le demande.
Loin de moi l'idée d'évoquer le « c'était mieux avant »: C'est juste une évolution logique. Tout comme les ordinateurs, en devenant des objets de consommation courante, se sont drastiquement simplifiés depuis leurs débuts (jusqu'au stade débilitique de l'iPad), autant les jeux suivent la même voie. Les consommateurs n'ont plus envie de s'investir intellectuellement dans les jeux. C'est la course à l'attention: Nous en avons un stock limité, et nous sommes de plus en plus sollicités de toutes parts: jeux, télévision, cinéma, internet, radio...
La gratification (mécanisme clé des jeux) doit donc venir rapidement. Elle est apportée:
Alors dilemme: Sans ces astuces foireuses, comment faire des jeux intéressants (donc difficile) tout en ne rebutant pas le client potentiel ? La solution est simple, même si elle n'est pas toujours facile à mettre en œuvre: ELHM « Easy to learn, hard to master ». Traduit: Facile à apprendre, difficile à maîtriser. En concevant des jeux avec ce principe en tête, on évite de rebuter les nouveaux joueurs tout en donnant des os à ronger aux joueurs qui veulent s'investir à fond.
Toute la difficulté est là. Malheureusement, cela n'intéresse pas les gros studios qui - par facilité - investissent majoritairement à fond sur l'aspect graphique, et s'arrêtent au premier mot du concept: «Easy». Au mieux, on a droit aux réglages bateau "facile/moyen/difficile" qui ne règlent en fait rien au problème. Je comprend la déception des joueurs qui déboursent jusqu'à 60€ pour un jeu qu'ils terminent en quelques heures.
C'est aussi pour cela qu'il peut être intéressant de faire volontairement l'impasse sur les graphismes et profiter de jeux avec des concepts différents (Minecraft, Frozen Synapse), voir difficiles (Dwarf Fortress).
A ce titre, Dwarf Fortress est situé à l'extrême opposé des grands studios: Il est très difficile à aborder et graphiquement l'un des plus moches, mais il suffit de voir le véritable culte voué à ce jeu par ceux qui ont accroché au concept - malgré l'écrasante difficulté du jeu - pour comprendre que cette dernière apporte vraiment quelque chose. Mais bien sûr, ce n'est pas vendeur, alors il ne faut pas s'attendre à retrouver des jeux difficiles, sauf chez les éditeurs indépendants.
Si vous voulez un bon rapport heures de jeu / argent dépensé, je vous conseille d'aller faire un tour du côté des jeux indépendants. Mais il faut que nous ré-apprenions à perdre... pour notre plus grande satisfaction.
EDIT: Vous avez demandé une discussion ? C'est par ici :-)
J'ai 3 enfants: 2, 5 et 7 ans, et ils ont très vite fait d'accrocher à l'ordinateur. Je peux vous dire que dès que je lance un jeu, ils se retrouvent vite sur mes genoux. Alors on limite drastiquement le temps qu'ils passent sur ordinateur (oui oui, c'est bien moi, le joueur invétéré, qui dit ça). Pour autant, il y a des choses sympathiques à faire avec eux sur ordinateur, que ce soient des jeux ou d'autres activités.
Voici ma petite liste personnelle, testés avec mes enfants et approuvée. Cette liste ne prétend absolument pas être exhaustive. La plupart sont accessibles aux enfants eux-mêmes, certains nécessite un petit accompagnement à certains âges (à cause de leur difficulté).
Vous le savez, j'affectionne les jeux indépendants. Non seulement ils sont généralement sans DRM, bon marché et multiplateformes (Win/Mac/Linux), mais en prime ils apportent un vent de fraîcheur sur le gameplay et l'aspect graphique (loin des productions-3D-réalistes-de-la-mort-qui-tue. Ces dernières ont certes leur place, mais à 60€ pour un jeu qui va se bloquer dès que les serveurs DRM ferment, c'est hors de question pour moi).
Encore mieux, certains de ces jeux indépendants, même appréciables (et appréciés) par les adultes (coucou Minecraft) plaisent et sont aussi adaptés aux enfants. En voici quelques uns qui ont plu à mes enfants:
Il va être libéré. 9 ans de prison pour avoir ouvert sa gueule.
L'excuse de Yahoo: « On a fait que se plier aux lois locales. ». Rappel: Google, Facebook, Twitter et bien d'autres ont déclaré que désormais ils allaient se plier aussi aux lois locales.
Moralité ?Je vais peut-être simplifier abusivement les choses, mais je considère - assez ironiquement d'ailleurs - que ceux qui sont contre l'anonymat sont contre la transparence et contre la démocratie. L'obsession d'identification et de fichage est une des caractéristiques d'un état fasciste, et l'anonymat permis par internet est un bâton dans leur roue. Le fait que même les élus des démocraties poussent autant dans ce sens est un signe assez significatif. La démocratie n'est pas un bien acquis. C'est une veille constante.
Tiens, allez, poussons un peu plus loin (quitte à atteindre le point Godwin, après tout on s'en fout): Reprenons les 12 (ou 14) points identifiés par le docteur Laurence W. Britt caractérisant une dictature:
Si certaines positions de nos récents gouvernements semblent faire écho à des points de cette liste, ce n'est peut-être pas un hasard.
Restons vigilants. Vous, moi, les hacktivistes sommes là pour veiller au grain. L'information est notre arme, internet notre outils. Et nous ne laisserons personne nous déposséder de cet instrument démocratique. L'information continuera à circuler, même si pour cela nous devons prendre les armes cryptographiques. D'ailleurs, ça a déjà commencé. La désobéissance civile n'est pas un fantasme de libertaire élevé à la mamelle d'internet: Gardons-nous d'oublier que c'est cette notion même qui a libéré la France du gouvernement de Vichy. (Voilà, on y est, au point Godwin.)
« Méfie-toi de la dictature qui sommeille,
Le bruit des bottes est un mauvais réveil. »
-- Daniel Balavoine
Et par pitié, foutez-moi en l'air ce Minitel 2.0, tous ces little brothers. Vous ne faites que servir les intérêts des fascisants. Ah et si possible, utilisez des logiciels libres, et pas ces logiciels privateurs qui vous dénoncent.
EDIT: Justement puisqu'on est dans le sujet: La justice sud-coréenne juge l'anonymat indispensable à la liberté d'expression
Hier ma femme a reçu un email:
Bien sûr, c'est une arnaque: Le gouvernement français n'envoie pas ce genre d'avertissement. L'utilisation du logo de la république française est d'ailleurs passible de sanctions.
Regardez la page:
Oho. Cela ne vous rappelle rien ? Seraient-ce nos amis d'Ethylotest-gratuit ?
Et bien non: L'arnaqueur a été assez fin pour reprendre le look du site d'origine à l'identique. Le formulaire de coordonnées n'est qu'accessoire:
Le but réel de l'arnaque est de vous piquer votre numéro de carte bancaire:
Le formulaire renvoie sur le même site, dans /info.php.
Ici, c'est clair, le but n'est pas de vendre des éthylotests, mais bien de vous voler votre numéro de carte de crédit. Le propriétaire du domaine angkorrecycled.org est-il coupable ? A priori non: C'est une entreprise de recyclage située à Angkor, qui s'est probablement fait pirater son site web. Il est probable qu'on ne trouvera jamais le vrai coupable.
Je n'ai pas poussé plus loin l'investigation. Cette arnaque est une variante de celle découverte par Reflets.info. On retrouve d'ailleurs les mêmes fonctions javascript (cc()).
Moralité (s'il peut y en avoir une): Surveillez votre site web et n'achetez jamais ce qui vous est proposé par email.
Pour échanger des fichiers entre ordinateurs en réseau local, Korben a parlé de NitroShare, je vais parler de Dukto (que je préfère).
Dukto permet d'échanger simplement des fichiers en réseau local. Quand je dis "simplement", difficile de faire plus simple:
C'est tout. Il n'y a rien à configurer.
Le fichier est glissé:
Et le transfert commence:
Côté envoi... |
...et côté réception. |
Pas de prise de tête: Dès que Dukto est lancé sur un ordinateur, ce dernier apparaît dans la liste. Vous n'avez plus qu'à glisser les fichiers ou dossiers. Vous pouvez éventuellement changer le répertoire de réception des fichiers:
J'aime les logiciels simples qui font bien leur boulot.
En prime, c'est opensource et dispo sous Windows (à installer ou en version portable), MacOSX et Linux (deb et rpm). Et c'est léger: Moins de 10 Mo pour la version Windows, 14 Mo pour la version MacOSX... et 260 ko pour la version Linux.
Pourquoi je le préfère à NitroShare ? Avec NitroShare:
Je garde également un oeil sur D-Lan, bien que ce dernier n'existe pas encore en version MacOSX.
Si par contre vous voulez passer par internet, vous pouvez utiliser (pour des envois en direct) PipeBytes ou JustBeamIt.