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L’espace devient (enfin) un business, et ce n’est pas trop tôt

lundi 12 juin 2017 à 17:12

Le fait que l’espace devient le terrain de jeu des entreprises privées n’est pas un hasard du tout. C’est logique.

J’en ai déjà parlé. Et je maintiens : le seul problème avec cette privatisation des routes vers l’espace, c’est qu’elle n’a pas eu lieue 30 ans plus tôt !

Ce n’est pas au gouvernement d’assurer la tâche répétitive d’envoyer des gens sur l’ISS et les faire rentrer sur Terre. Et même si l’ISS est une station de recherche, ce n’est pas l’État qui transporte les chercheurs vers leur centre de recherche quand ce dernier se trouve sur Terre, mais les compagnies de bus, ou bien les voitures personnelles. Bien.

Le rôle de l’État est d’assumer des risques qu’aucune compagnie privée ne peut prendre, car prendre des risques n’est pas économiquement viable. L’État prend ces risques car il n’a pas de retour économique à attendre, il n’est pas là pour ça.

En l’occurrence, la Nasa a vu la jour durant la Guerre Froide : la conquête spatiale a d’ailleurs été dominée par les soviétiques : première fusée, première fusée en orbite, premier animal dans l’espace, premier homme dans l’espace, première femme dans l’espace…
La Nasa a été créée en réponse à ça, sur la base de la Guerre : une fusée c’est simplement un missile avec des gens dedans. La seule chose qu’ils ont fait en premier, c’est poser un humain sur la Lune et le ramener vivant.

L’État sert à repousser les frontières du possibles où il est possible d’aller et ce qui est possible de faire. C’est le principe de toute la recherche qui n’a à première vue pas de retombées économiques directes (ce sont d’ailleurs même les entreprises privées qui en profitent, en sous-traitant l’État — Lockhead, Boeing, etc. pour la Nasa — proposant en retour des emplois, des impôts et des retombées économiques secondaires pour tout le monde).

Une fois que la route est pavée, bien maîtrisée, elle est mise à disposition des boîtes privées qui sont intéressées et ce sont elles qui deviennent les acteurs sur ces routes. Ceci laisse ensuite à l’État le soin de pouvoir ouvrir de nouvelles frontières (dans l’exploration spatiale, on parle aujourd’hui d’aller sur Mars ou d’établir une base sur la Lune).

Cette exploration faite par l’État puis reprise à son compte par les boîtes privées s’est toujours faite :

Quant à la recherche scientifique en général, je vais pas me répéter : ce n’est pas parce qu’il n’y a pas de retombées économiques sur votre compte en banque que ça ne contribue pas au progrès de l’espèce humaine sur le long terme. J’en parle , , , .

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